Adam et son destin (01)
Texte paru le 2018-01-05 par Maurleo

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Première partie : piégé
Depuis quelques temps, ça ne marche plus avec mes parents. Je suis le deuxième d’une fratrie de quatre. Une grande sœur qui a 22 ans, moi, 17 ans bientôt 18 et deux frères jumeaux de 15 ans. Depuis que ma sœur est partie de la maison, mon père m’en veut, je ne sais pas pourquoi. Il est toujours sur mon dos ! Pourtant, j’ai l’impression de répondre aux attentes de mes parents. Plutôt bon élève, je viens de terminer ma première année de prépa ! Mais cette fois, c’en est trop… On est à deux semaines de mes 18 ans, mi-août. Une fois de plus on n’est pas parti en vacances. J’ai cherché un petit boulot pendant les vacances, mais cette année je n’ai rien trouvé. Mon père me traite de fainéant et ce soir, c’est une dispute qui me pousse vers la porte. Je prends mon sac de sport et mon vélo et me voilà parti, je ne sais pas où.
Il fait chaud en ce milieu d’été. C’est en short, tee-shirt et tongs que j’ai pris la route pour je ne sais où. Je pédale… j’ai juste pris mon sac à dos, celui que j’ai l’habitude de prendre quand je vais faire du volley. Je rumine ! Intérieurement, j’insulte mon père. Depuis quelques temps il passe les bornes. Régulièrement il m’humilie devant mes frères par ses propos ou par ses gestes. Il y a peu de temps qu’il me frappe pour un oui ou pour un non.
Je roule, je suis dans la nature, le jour commence à tomber, l’ombre est plus longue… il fait chaud, si chaud… je roule… je pense… à mes potes de volley. Je les connais depuis que j’ai 10 ans ! Ces derniers temps on s’est moins vu, les études me prennent beaucoup de temps. D’ailleurs j’ai un livre à terminer pour la rentrée ! Je ne sais pas combien de kilomètres j’ai fait, mais je me retrouve en pleine campagne. Il fait noir maintenant… des étoiles dans le ciel… Je pense à Alice que je connais depuis peu. On s’aime bien mais on n’est pas encore passé à l’acte. Et oui, je suis puceau ! Je me branle tous les jours mais seul en pensant à Alice ou parfois à mes potes… je me pose encore des questions sur ma sexualité. J’aime bien Alice…. Mais j’aime bien aussi Julien qui a une grosse queue qu’il aime montrer dans les douches. Quand il bande, son gland touche son nombril ! Ca m’a toujours fait rire et ça m’a excité aussi. Un jour alors qu’il faisait le pitre dans les douches, il m’a fait bander. Les autres sont venus pour me toucher la queue… J’étais à la fois gêné et excité. Ça s’est terminé par une branlette générale. Le coach n’était pas très content, mais on a bien ri…
Le sport m’a permis d’entretenir mon corps. Je ne suis pas trop mal physiquement même si je ne suis pas un canon ! Je mesure 1 m 82 pour 65 kilos. Je suis un peu sec, donc. Pas le beau gosse comme on l’imagine, mais je ne me plains pas. Cheveux courts, châtain foncé, assez poilu aux jambes, sur le torse et le ventre, ce qui me vaut pas mal de plaisanteries. Ma bite est recouverte d’une touffe de poils assez importante. Je les coupe pour faire paraître ma bite plus grande, même si elle n’est pas ridicule. J’ai d’autres potes qui ont une bite bien plus petite. Mais mon gland n’atteint pas le nombril.
Je ne sais pas quelle heure il est. Je m’arrête pour regarder mon portable. Manque de pot, je ne l’ai pas…. Je suis parti si vite. Je m’arrête, je suis essoufflé, il me reste une bouteille d’eau dans mon sac. Je bois quelques gorgées. "Merde ! mon portable ! je peux même plus me repérer." Je décide de m’isoler dans le champ de maïs, sur le bord de la route. Je mange les derniers biscuits que j’ai dans mon sac, j’étale ma serviette de bain et je m’allonge. Je pense à Alice… Je lui ai juste peloté les seins sans même enlever son soutien-gorge. Elle n’a jamais vu ma bite non plus… on s’est juste vu en maillot de bain à la rivière… Quelques bisous échangés et un long baiser hier… Je m’endors ou plutôt je somnole. Des moustiques viennent me déranger très vite. Je ne peux plus rester là. Je reviens vers la route et je regarde autour de moi. Je vois au loin une lumière. Je prends mon vélo et me dirige vers cette lumière qui grossit de plus en plus. Il doit s’agir d’une ferme…
Quand j’approche de la lumière, je vois un homme sur un tracteur. Il s’arrête en me voyant. Je le salue assez aimablement en lui indiquant que je me suis perdu.
— Perdu ? ouais…. T’es mon voleur ! j’te reconnais !
— Hein ? mais non, voleur de quoi en plus ? Je suis juste perdu, je sais même pas où on est !
Il descend de son tracteur et s’approche de moi. Il est aussi grand que moi mais semble bien plus costaud. Il empeste l’alcool et le tabac mais aussi la sueur. Il m’agrippe par le cou et force à me mettre à genoux. Mon vélo tombe à côté de moi. Je tente de me débattre, mais il est plus fort que moi.
— T’es mon voleur j’te dis… je savais que je te retrouverais. Viens, suis moi…
Il m’entraîne, toujours en me tenant le cou sous son bras, dans sa maison. Un chien aboie méchamment. J’ai perdu une de mes tongs dans la précipitation. Je lui demande de la récupérer, mais il refuse.
— Viens, j’te dis, je fais te filer une correction.
Là, je me débats j’essaie de me détacher de mon bourreau pour m’enfuir, mais rien n’y fait. Il me tient fermement et m’immobilise maintenant les bras dans le dos. Entrés dans la maison, il me pousse. Je tombe sur le sol, dont le carrelage n’est pas très propre. Je n’ai pas le temps de me relever qu’il est déjà sur moi. Il m’attache les mains dans le dos avec de la corde. Je lui dis qu’il me fait mal. Il me balance une bonne claque sur les fesses. Je crie et je tente de me débattre. Il prend un torchon derrière lui et me le met dans la bouche. Je tente par tous les moyens de me libérer, mais la fatigue aidant, il vient à bout de moi. Il me relève et m’oblige à m’asseoir sur une chaise, les bras derrière le dossier. Il me ligote les pieds. Je suis immobilisé, je luis fais des yeux méchants, mais il ne semble pas fléchir. Il me met une claque sur la joue qui me fait couler une larme.
— Alors on est moins fier maintenant ? Tu vas me rendre ce que tu as pris et rapidement !
Je fais mine de ne pas comprendre et d’ailleurs je ne comprends rien.
— Fais pas semblant de ne pas comprendre… Tu m’as volé des poules et des œufs, y'a pas deux jours ! Et maintenant tu te fous de moi…
Je lui fais signe que non. Il m’enlève le bâillon.
— J’vous jure que c’est pas moi, vous vous trompez, je ne sais pas où je suis… Je suis désolé pour vos poules, mais c’est pas moi, je vous assure !
— Moi j’dis que c’est toi et t’étais revenu pour en voler d’autres et tu te moques de moi ! Ah… mais cette nuit je veillais.
Là-dessus, il prend une bouteille de vin et en boit de bonnes gorgées et me rote ensuite sous le nez.
— Mais vous êtes un gros dégueulasse ! Laissez-moi partir, dites-moi où on est, et je pars.
— Pas question que tu te barres ! Tu dois payer !
— J’ai rien sur moi, et je n’ai rien volé. Je viens de foutre le camp de chez moi… et je me suis perdu.
Un blanc d’une minute environ. J’entends l’horloge qui sonne un coup. Ou bien il est une heure ou bien c’est une demi-heure….
— S’il vous plait, détachez-moi.
— Non, je vais me coucher, on se revoit demain.
— Vous n’allez pas me laisser là…. Eh ! EH !
Il prend la chaise, avec moi dessus et m’emmène dans sa chambre. Ça pue le tabac. Il me dépose près de son lit et se dessape. Il est en slip. Le mec est plutôt bien bâti. Une belle musculature mais il ne sent pas très bon. Il se touche les couilles et s’éloigne.
— J’vais pisser, si on me demande…
— Oui, moi aussi, j’ai besoin.
Quand il revient, il tient un pot dans la main. Il tire ma bite de mon short et me dit :
— Vas-y pisse !
— J’peux pas, pas comme ça…
— Tu vois, t’es un menteur.
— Mais non, mais je peux pas pisser comme ça devant vous.
Je remarque qu’il a des gouttes de pisse sur son slip. C’est la première fois que je me trouve dans cette situation, face à un homme en slip. Il semble bien gaulé.
— C’est parce que c’est moi qui tient ton asticot ?
Il se fout à rire.
— Non, plutôt oui…
— Te gêne pas pour moi, j’en ai vu d’autres… Tu sais j’suis pédé. – À nouveau un blanc – Mais toi aussi, t’as une tête de pédé, hein ?
— Non, pourquoi vous pensez ça ? S’il vous plaît, laissez-moi partir.
Il me tripote le torse et arrache mon tee-shirt.
— Eh ? qu’est-ce que vous faites ?
— Je te garde pour que tu rembourses ta dette. Et pour être sûr que tu te sauves pas, je te mets à poil.
— Non, arrêtez, je vous dois rien ! Laissez-moi partir.
Et je commence à m’agiter sur ma chaise, mais lui finit de m’arracher mon tee-shirt puis il s’attaque à mon short qui ne fait pas long feu. C’était un short en nylon que je mettais quand je restais chez moi. Me voilà en boxer noir, la bite à l’air. Il va récupérer quelque chose dans un tiroir, c’est une paire de ciseaux.
— Qu’est-ce que vous allez me faire ? J’veux m’en aller !
— T’inquiètes, je vais pas toucher tes bijoux de famille !
Et il découpe mon caleçon. Me voilà à poil, immobilisé sur une chaise chez un inconnu. Je panique un peu maintenant. J’essaie de me dénouer les mains, mais elles sont solidement attachées, tout comme mes chevilles aux barreaux de la chaise. Il repart vers le tiroir et revient avec un rouleau de ruban adhésif comme on met sur les cartons. Il m’entoure la bouche en me serrant assez fort. Je ne peux plus parler. Puis il va vers son lit. Il retire son slip et se met sur le lit. Il se branle en me regardant.
— T’es mignon, tu sais… Je ferais bien mon quatre heures de toi…
Puis il continue de se branler. Je l’entends gémir, et sans doute éjaculer. Il se lève et s’essuie le ventre et la queue. Puis il retourne dans son lit et me laisse à mon sort. Je bouge pour faire du bruit.
— Fous-moi la paix, je veux dormir.
J’entends l’horloge, encore un coup… J’ai dû passer une heure… je réfléchis à mon sort. Que vais-je pouvoir faire maintenant ? Attaché sans pouvoir me détacher. Visiblement, il vit seul. J’ai mal aux bras… Quatre coups à l’horloge : il est quatre heures ! On est samedi et dans deux semaines j’ai dix huit ans. Je finis par somnoler. Une paire de gifles me réveille. Il est là devant moi, nu comme un vers. Il sort de la douche parce qu’il n’a plus les odeurs de transpiration.
— Bien dormi ? Moi oui… J’ai rêvé de toi et de ce que je pourrais faire de toi !
J’émerge peu à peu et je recommence à me débattre. Il me retire lentement le ruban. Ça tire sur la peau.
— T’es vachement poilu pour un jeune mec !
Quand il a fini de retirer le ruban, il m’embrasse sur la bouche. J’essaie de le repousser puis je crache. Je reçois une grosse gifle.
— Petit voleur, et cracheur maintenant ! Tu veux que je te corrige ? Et bien ton vœu va être exhaussé !
Et là il m’assène des coups sur le torse, sur le visage. Je crie, j’essaie d’éviter mais impossible pour moi. Lorsqu’il s’arrête, il bande ! Moi je suis crevé. J’ai mal partout et je ne peux rien faire. Je n’ose plus rien dire de peur de recevoir une nouvelle volée… Il quitte la pièce sans rien dire, un long moment. J’appelle « Monsieur ? s’il vous plaît ? » Aucune réponse. Je crie plus fort, mais toujours rien. Je m’agite sur la chaise pour faire du bruit. Lorsqu’il revient dans la pièce, il est habillé : un bleu de travail sur un tee-shirt bien blanc.
— Je vais te détacher, mais si tu essaies de te sauver, je te donne une branlée mémorable !
— Non, je n’essaierai rien… s’il vous plaît, je peux aller aux toilettes ?
— Non, pas maintenant.
Il me détache les jambes et le tors,e mais laisse mes mains attachées dans le dos. Il me tient en me guidant vers une autre pièce de la maison. Là, il ouvre une trappe et me demande de descendre.
— Non, je veux pas, je veux rentrer chez moi. Laissez-moi partir, je ne vous ai rien fait, je vous jure.
— Tu descends ou je t’y jette.
J’essaie de descendre, l’échelle est assez raide et avec les mains liées ce n’est pas facile. Lorsque je suis en bas, il descend à son tour et m’attache une sorte de laisse au cou et m’attache à un crochet. Je crie :
— Désolé pour vos poules, mais ce n’est pas moi, je vous jure sur tout ce que j’ai de plus cher.
Il redescend, me donne à boire de l’eau. Je le remercie et je bois.
— Vous n’avez rien à manger ? S’il vous plaît, Monsieur… je n’ai rien avalé depuis hier midi…
Il m’avance un morceau de pain.
— Merci monsieur.
Je mange quand il m’avance le pain, je bois quand il m’avance de l’eau… Puis il se retire.
— S’il vous plaît, pour les toilettes ?
Je l’entends refermer la trappe. Je crie mais rien n’y fait… Me voilà seul dans le noir. Je finis par pisser sur place. C’est de la terre battue à terre. Je m’éclabousse un peu mais tant pis je ne pouvais plus tenir. Je suis obligé de rester debout, la chaîne étant trop courte pour que je m’assieds.
Quelque temps plus tard, il redescend, il n’est pas seul. J’essaie de cacher mon sexe en serrant les jambes, mais je crois qu’ils s’en foutent !