Adam et son destin (02)


Adam et son destin (02)
Texte paru le 2018-01-11 par Maurleo   Drapeau-fr.svg
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Template-Books.pngSérie : Adam et son destin


Deuxième partie : Enlevé



Ils discutent ensemble en me regardant par moment. Je ne comprends pas tout, ils sont un peu trop éloignés. La lumière que le fermier a allumée m’empêche de les voir. Je l’ai en plein dans les yeux. J’entends que l’un d’eux s’appelle Karl, ce doit être celui qui vient d’arriver. Il n’a pas la même voix que le fermier. Il a une voix plus grave et surtout il a un accent qui me paraît être du sud-ouest, mais je n’en suis pas sûr. Ils parlent de moi, j’en suis sûr. Je crois que le fermier veut récupérer de l’argent sur mon compte. Karl s’approche de moi. Je peux le voir maintenant. Il est de ma taille, très brun. Plutôt bien foutu, il a un visage sévère avec des sourcils assez garnis, mais des yeux clairs qui tranchent sur le reste du visage. Une barbe de trois jours qui lui donne un air de racaille… Il me prend la tête dans ses mains et ouvre ma bouche. Il y passe une petite lampe et les doigts :

— Il a de bonnes dents…

Il me touche les couilles, je réagis en m’écartant, mais il les prend à pleine main et me tire dessus.

— Pas mal gaulé le petit, tu as son âge ?

— Non, je sais juste que c’est un petit voleur !

— T’as quel âge ?

— J’t’emmerde et je suis pas un voleur !

Je reçois une gifle en plein visage qui me fait couler une larme.

— Regarde moi ce petit con. Je presse sur son nez et il coule du lait !

Le fermier se met à rire, moi j’ai envie de cracher sur ce type mais je me retiens pour ne pas recevoir une autre trempe.

— 17.

— Y’a son sac dans la cour, il a peut-être des papiers.

— Allons voir ça !

Ils remontent. J’essaie de me détacher mais rien à faire. J’ai peur maintenant ! Quand ils reviennent, Karl tient ma carte d’identité à la main.

— Adam, tu as bien 17 ans… mais bientôt 18 mon gars !

Il se retourne vers le fermier.

— C’est ok, je le prends.

Il me détache du cou et tandis que le fermier remonte, il me demande de le suivre. C’est difficile mais il me pousse au cul :

— Allez, t’as un beau p’tit cul, mais tu pues la pisse !

Arrivé en haut, le fermier m’aide à terminer la montée de l’échelle. Il me retient le temps que Karl arrive.

— Un coup de jet ne serait pas de trop !

Ils m’emmènent dans la cour et le fermier m’attache à un arbre puis m’arrose au jet d’eau froide. Je réagis en criant, mais eux rient en me voyant. Quand il s’arrête je tremble de froid, mais le soleil déjà levé me réchauffera très vite.

— Bon, en voiture, Adam !

Karl me pousse vers une camionnette. Il me demande de monter à l’arrière. D’habitude il doit y avoir des marchandises. Pas de fenêtres, pas de communication avec le chauffeur, un coffre quoi ! Il demande de la corde au fermier et m’attache solidement sur le côté. Je suis assis et je ne pourrai pas bouger. Il me met un bâillon et redescend, claque la porte. Je les entends discuter… quand il arrive dans la voiture et met le moteur en marche je tape des pieds, mais il met la radio et ne peut plus m’entendre.


La route me parait très longue. J’ai mal partout. Mes bras attachés dans le dos sont tout engourdis. Mes jambes recroquevillées également. Il y a pas mal de secousses, puis la voiture prend de la vitesse. On doit être sur l’autoroute. Il fait maintenant très chaud dans cette camionnette. La voiture s’arrête enfin, j’espère être libéré, mais on redémarre… cette route me paraît interminable. Je pense à ma mère qui doit maintenant s’inquiéter, à mes potes à qui j’avais donné rendez-vous dans l’après-midi pour un entraînement. Ah ! l’entraînement ! depuis le début des vacances, tous les jours je m’appliquais à faire une heure ou deux de musculation puis du vélo… C’est sans doute ce qui faisait chier mon père ! Maintenant je ne sais même pas où je suis ni où je vais ! On roule toujours, je dégouline de sueur ! Je finis par m’assoupir. Quand la porte s’ouvre, je suis un peu hébété. Je reconnais mon kidnappeur. Il me détache sans ménagement.

— Allez, on est arrivé dans ta nouvelle maison ! J’te préviens, si tu me fais des histoires, tu seras corrigé ! En attendant, je vais t’installer dans ta chambre où tu resteras jusqu’à ce que je revienne.

Quand il retire mon bâillon, j’essaie de savoir où nous sommes et si je peux rassurer ma mère mais en guise de réponse une gifle sur le visage et une grosse claque sur les fesses !

— T’inquiètes plus de ton passé, pense à l’avenir !

Et là-dessus il me descend de la voiture. Il fait déjà noir, j’ai passé la journée dans la voiture ! Je ne vois que quelques lumières venant de la villa, rien autour ! On entre dans un couloir. Tout au bout il me pousse vers un escalier qui descend. Je le regarde. D’un geste de la tête il me fait signe de descendre. Quelques protestations mais je descends, je n’ai pas trop envie de le contrarier. Il ouvre une porte qui me paraît très solide et me pousse dans une petite pièce.

— Voilà, tu es chez toi ici ! Garde cet espace propre !

Il se met à rire. Une petite lumière éclaire à peine la pièce qui doit faire 8 ou 9m2 ! Un matelas à terre avec une couverture, un seau qui semble être un pot de chambre, une bouteille d’eau dans un coin. Pas de fenêtres, juste une grille d’aération dans le plafond ! Il me détache enfin les mains et me laisse. Quand il referme la porte, je tente de protester en tapant sur la porte.

— Ne réveille pas les voisins, ils sont méchants quand ils ne dorment pas leur compte.

Et il se met à rire. J’abandonne, je me mets sur le matelas, un peu sale, et je m’enroule dans la couverture. Je finis par m’endormir en pensant à tout ce que je pourrais faire à cet instant !


C’est Karl qui me réveille d’un coup de pied dans le ventre.

— Lève-toi, suis-moi !

J’obéis machinalement, la couverture sur moi.

— Laisse la couverture, reste à poil !

On remonte l’escalier et il me pousse vers une pièce très éclairée qui m’éblouit. Il s’adresse à deux autres mecs cagoulés, en short de cuir.

— Voilà Adam, il a besoin d’être éduqué ! Je compte sur vous : fessées, allongement des couilles ! Pas plus pour le moment. Vous ne me l’abîmez pas ! Et pas touche à son trou !

Je reste sans rien dire tellement c’est bizarre. L’un des deux mecs s’approche de moi et me tire par la queue. Je gueule de douleur mais il s’en fout. Il m’entraîne vers un cheval d’arçon et m’oblige à me mettre en travers. L’autre m’attache les chevilles pendant que le premier m’attache les poignées. Je suis immobilisé. Mes protestations n’ont aucun effet sur eux. Puis le premier m’attache les couilles avec une petite corde. Il serre trop fort, je ne peux pas retenir un cri et des larmes. Puis il attache un crochet et un petit seau. Les deux se mettent à pisser dans le seau. Je sens que ça tire. Quand ils ont fini, ils viennent s’essuyer la bite sur ma bouche et l’un d’eux me force à le sucer. Je n’ai jamais fait ça et j’hésite mais il me pince le nez et j’ouvre la bouche et il m’enfonce sa bite jusqu’au fond de la gorge. Je suis étouffé et j’ai envie de vomir. Je sens qu’il se branle dans ma bouche. Au moment d’éjaculer, il se retire et lâche son sperme sur mon visage.

— Petit dégueulasse ! Tu as tout salopé !

Et je le vois prendre une ceinture et me frapper les fesses. Je crie, je hurle ! Je remue tellement que le cheval d’arçon manque de tomber. Quand il s’arrête, j’ai du mal à respirer. Je demande à boire mais ils restent à me regarder en riant ! Ils continuent maintenant de remplir le seau avec des cailloux ou du sable… ça me fait affreusement mal. J’ai soif, j’ai du mal à respirer, je suis en sueur. Ils recommencent à me frapper avec les mains, avec la ceinture puis l’un d’eux prend une canne et me donne quatre ou cinq violents coups. Je crois que je vais perdre connaissance mais ils s’arrêtent enfin. Je reste dans cette position un long moment. C’est Karl qui entre et vient me voir :

— Tu vois petit connard, tu es chez moi. C’est moi qui dicte la loi. Si tu fais ce que je dis, tu seras tranquille, sinon, c’est ce qui t’attend !

— J’ai rien fait, j’ai pas volé de poules, qu’est-ce que vous me voulez ?

— Je sais bien que tu n’as rien fait, mais maintenant tu es à moi ! Je t’ai acheté !

— Hein ? Quoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Je dois retourner en cours bientôt.

— Tssss, je te dis que tu es à moi, je fais de toi ce que je veux ! Encore plus que tes parents !

Il me donne une claque sur les fesses et écarte mes fesses.

— Tu as un beau trou et une belle queue, tu seras une bonne pute !

— Mais ça va pas ? J’veux pas être une pute ! Pitié, laissez-moi partir, j’vous jure que je ne dirai rien !

— Ils disent tous ça au début et après, ils kiffent ! Tu kifferas aussi !

Il appuie sur le seau.

— Aïeeeeeee !

— Sois pas douillet, quand tu auras de belles couilles tu seras ravi !

Il revient vers mon visage.

— Je vois que tu as été baptisé ! Faut pas leur en vouloir, ils ont toujours les couilles pleines !

Je pleure ne sachant plus quoi dire…

— Oh… comme c’est touchant, le petit pleure sa maman….

Et il me met sa bite devant mon nez.

— Suce le gland ! me dit-il d’un air très autoritaire.

En reniflant je sors ma langue sur son gland et il s’enfonce dans ma bouche. Sa bite est circoncise, je la sens grossir dans ma bouche. Il se branle à son tour dans ma bouche sans faire attention à mes étouffements. Je tousse, je crache, mais il continue.

— Il faut que tu t’y habitues, tu en auras des queues en bouche ! C’est ça ton avenir !

Et là-dessus, il lâche son sperme dans ma bouche. Je crache, je vomis même !

— Ah, la petite pucelle ! Tu gâches la marchandise !

Et il me fout une gifle puis me donne des coups de martinet sur le dos et les cuisses. Il épargne mes fesses très endolories mais n’essaie même pas d’éviter mes couilles très douloureuses. Je ne sais pas combien de temps ça dure mais je ne sens plus mon corps. Quand il s’arrête et me détache, je tombe à terre. Il me demande de nettoyer mes saloperies. J’ai toujours le seau attaché à mes couilles qui s’est renversé lui aussi. Je ramasse ce que je peux et je remets dans le seau puis avec un peu de sable je tente d’essuyer ce que j’ai craché. Il ne me fait pas d’histoire. Il m’enlève le seau des couilles mais laisse la corde.

— Vous m’enlevez pas ça ?

— Non, il faut que tes couilles soient plus pendantes ! Ça plaît !

— Mais ça me fait très mal, s’il vous plaît…

— Faut souffrir pour être beau !

Il m’entraîne ensuite vers une autre pièce qui semble être une salle de bain.

— Tu as cinq minutes pour te doucher !

Je vais sous la douche et me lave. Au bout de cinq minutes, c’est de l’eau glacée qui coule. Je quitte donc la douche. Il me lance une serviette.

— Sèche-toi, je voudrais pas que tu attrapes la crève !

Puis c’est retour à mon espace… La porte se referme et quelques minutes plus tard, la lumière.



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