Adam et son destin (03)


Adam et son destin (03)
Texte paru le 2018-01-15 par Maurleo   Drapeau-fr.svg
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Template-Books.pngSérie : Adam et son destin


Troisième partie : Séquestré


Me revoilà seul, dans ma cellule et dans le noir complet. La corde en séchant me fait du plus en plus mal. J’essaie de de libérer mes couilles de cette entrave mais je n’y arrive pas. Je m’énerve et je crois que je fais pire que mieux. Je pleure assis sur mon matelas. Je suis dans un rêve, ce n’est pas possible. Quand je me suis repris, je tente à nouveau de dénouer la corde mais c’est toujours sans succès… Je reste un bon moment seul. Je ne sais pas quelle heure il est. La lumière s’allume enfin ! Je bois un peu d’eau et je fais mes besoins dans le pot de chambre. Heureusement qu’il y a un couvercle ! La porte s’ouvre. Quelqu'un dépose un plateau et referme la porte tout de suite. Il y a un bol de riz, une bouteille d’eau et un pain rond… et un rouleau de PQ ! Je mange ce maigre repas pendant qu’il y a de la lumière… Puis je m’allonge, je reste les yeux ouverts un long moment, les larmes me montent aux yeux. Je décide de ne pas me laisser faire !

Quand je me réveille, j’entends du bruit autour de moi, des cris, des coups… ma porte s’ouvre, Karl entre.

— Bien dormi ? Tu vas nettoyer ton bardas… prends le seau et le plateau et suis moi.

J’hésite un moment, mais Karl a une canne dans les mains et j’ai encore les traces de la dernière fois… je le suis. On arrive dans des toilettes où je vide le seau. Je lui demande si je peux les utiliser.

— Fais vite !

Ici il fait bien clair, je regarde la cordelette autour de mes couilles. Il y a des nœuds très serrés, il faudra sans doute des ciseaux pour enlever tout ça. Mes bourses me font mal, elles sont toute rouges, et même bleues par endroit !

— Ça y est ? Dépêche-toi !

Je tire la chasse et je suis Karl à la cuisine. La pièce est vaste. Il y a une grande table au milieu et un évier avec plein de vaisselle.

— Assieds-toi à table !

Il me sert un bol de lait chaud et du pain.

— Tu vas tout nettoyer ici, sinon plus de nourriture !

— J’ai pas demandé à venir ici !

— Si tu protestes, tu retournes dans ta cave et tu y passes une semaine sans manger et sans boire, on verra comment tu reviens !

— J’m’en fous ! Si j’suis mort vous pourrez plus rien pour moi !

— Et tu seras corrigé comme hier !

Je me tais, je réfléchis, la douleur est encore vive sur mes fesses, il y a même quelques croûtes de sang…

— Ok, je fais la vaisselle…. Et après ?

— Après, entraînement, ça te va ?

— Merci, monsieur.

— Très bien. À ce régime je te promets une bonne surprise pour ton anniversaire !

Mon anniversaire… dans moins de deux semaines, je suis majeur !

— 18 ans, ça se fête hein ?

Je finis mon bol et je pars faire la vaisselle. Je regarde par la fenêtre. Le soleil est déjà bien haut, il doit être midi ou pas loin… Quand Karl est sorti, j’essaie d’ouvrir la fenêtre, mais impossible, elle doit être bloquée. La vaisselle terminée, je cherche un endroit où ranger le tout. Je finis par trouver. Je range puis je trouve un balai pour nettoyer le sol. Quand j’ai terminé, je cherche à quitter la pièce, mais la porte est fermée à clef. Je cherche alors une paire de ciseaux pour me libérer les couilles, mais pas le temps, des mecs entrent dans la pièce. Tous sont cagoulés et en short de cuir… je les regarde et eux rient en me voyant.

— Alors, la pucelle ? Bien joui ?

L’un d’eux s’approche et me donne une claque sur les couilles… Ça me fait tellement mal que je me mets à terre en pleurant. Karl entre.

— On ne touche pas à Adam ! compris ?

Il a dit ça d’un ton sévère. Les trois gars se sont mis carrément au garde-à-vous et n’ont pas bronché. Karl m’a relevé et a regardé mes couilles.

— Je vais te retirer ça

Quand il tire sur la corde ça me fait encore plus mal, mais enfin mes couilles sont libérées. Il m’embrasse en mettant sa langue dans ma bouche. J’ai un mouvement de recul mais finalement j’apprécie assez. Je crois que je suis gay finalement !

— Tu as bien travaillé, tu as droit à ta récompense. Emmenez-le à la salle de sport, vous lui donnerez un short et des baskets ! Jo, occupe-toi de ça !

Le dénommé Jo m’accompagne à l’étage de la villa. Il y a là une grande pièce avec un vélo, un rameur, quelques instruments de musculation. Il me jette un short et me demande ma pointure.

— 42.

Il me lance une paire de baskets. Enfin, je me sens mieux, je ne suis plus à poil… Je me mets au rameur tandis que Jo se met au vélo. Il me parle de sa vie ici. Il est bien payé pour faire le gardien de la villa mais il y a longtemps qu’il n’a pas pu en sortir. Il n’a pas de vie depuis qu’il est ici c’est pour ça que dès qu’il a un mec à se mettre sous la dent, il le fait…. Il m’annonce que je vais devoir servir à des mecs, répondre à leurs attentes et il y en a qui sont pervers ! Il me dit aussi que Karl n’est pas méchant, qu’il est juste mais que quand il s’en prend à quelqu’un, il peut être très violent ! Tout ça ne me rassure pas. J’essaie de lui parler de moi, de ma famille, mais il esquive.

— Je ne peux rien faire pour toi ! Il faut que tu acceptes ton sort, c’est mieux pour toi et tu pourras choisir tes clients !

— Mais on est où ici ? Je ne reconnais pas le paysage.

Il rit.

— On est dans le sud-ouest de la France, pas loin de la frontière espagnole.

Je suis à près de 600km de chez moi ! Je lui demande si on a parlé de ma disparition à la télé ou dans la presse mais il ne sait pas. Pas de télé, par d’internet, même les portables passent mal ici. Karl vient me rechercher.

— Allez, c’est terminé pour aujourd’hui.

Il m’emmène dans une chambre un peu sommaire.

— Tu vas être ici tant que tu obéis. Tu vois, c’est plus agréable qu’en bas !

Il y a un lit, un petit frigo une table et un tabouret. Au fond une porte… et surtout dans cette pièce il y a une fenêtre. Je m’avance vers la fenêtre, le soleil baisse, c'est déjà le soir.

— Elle ne s’ouvre pas, et les carreaux sont en verre Securit ! alors ne tente rien… sinon retour à la cave !

— Je ne tenterai rien, j’ai compris.

Je marche un peu comme un canard à cause de mes couilles gonflées. Karl s’approche de moi.

— Baisse ton short.

Je m’exécute, il regarde mes couilles et me donne une pommade à mettre dessus.

— Ça ira mieux demain. Si tu es raisonnable, tu pourras aller librement dans la maison. Ne crains rien, ils ont ordre de ne pas te toucher ! Au moins jusqu’à tes 18 ans !

Et il se met à rire.

— Moi par contre, j’ai tous les droits.

Il s’assied à côté de moi. Il commence à me caresser la joue, puis le torse... le pubis.

— Tu es vraiment très poilu pour ton âge, demain on s’occupera de toi !

C’est vrai que je suis poilu… je me rase tous les jours et là je sens ma barbe qui a poussé ! Quand il arrive à ma bite, je réagis mais je ne peux pas cacher que ça me fait de l’effet : je bande. Il prend ma queue en bouche et me pompe. Sa langue me titille le gland, c’est un expert ! Je me retiens mais je ne peux pas me retenir très longtemps et puis ça fait un moment que j’ai pas éjaculé. Mon sperme envahit sa bouche ! Il prend tout et vient vers moi. Il ouvre ma bouche et me reverse un peu de mon sperme. Je suis un peu dégoûté mais je ne veux pas qu’il devienne violent… Je me laisse faire et j’avale avec quelques haut-le-cœur.

— Tu vas dormir ici, mais pour le moment, on va aller manger en cuisine. Remet ton short !

Dans la cuisine, il y a une dizaine de mecs et trois filles. Je reconnais les trois mecs en cagoule qui gardent la cuisine. Les autres sont assis autour de la table. Une des filles est complètement nue comme deux mecs d’ailleurs. Tous portent des traces de coup. Les deux autres filles sont en short comme moi, mais elles ont un tee-shirt. Elles semblent plus âgées que le reste. Il reste trois mecs qui ont eux aussi un short comme moi et qui sont également plus âgés que moi. Karl intervient :

— Repas en silence !

Je m’assieds à la seule place libre et je mange ce qu’il y a devant moi : du riz, du poulet peut-être, et une pomme. Quand tout le monde a fini, ceux qui sont à poil font le ménage, les autres sont raccompagnés dans leur chambre. Rentré dans ma chambre, je fonce vers la porte du fond, je suis un peu déçu, ce n’est qu’un cabinet de toilette. Je me couche et je finis par dormir.



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