K-9


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Texte paru le 1998-12-20 par Qwerty   
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© 1998 — Tous droits réservés par Qwerty.


Un léger bruit se fit entendre. Hugo se maudissait pour n'avoir porté plus attention à la vitre fêlée. Il demeura immobile quelques instants pour rester à l'affût de quelconque mouvement qu'il y aurait à l'intérieur. Rien. Il pénétra dans la pièce et prit soin de bien refermer derrière lui pour ne pas éveiller de soupçons de la part des voisins.

Cette énorme demeure était vide depuis presque un an et à plusieurs reprises, il s'y était réfugié lorsqu'il faisait mauvais ou trop froid pour rester à l'extérieur dans un parc. De plus, c'était pour lui la meilleure cachette lorsque quelqu'un lui courait après (et comme il était de nature baveux et béliqueux, ça arrivait assez souvent!) et pour y cacher ses quelques joints qu'il venait chercher avant la fin de semaine.

C'est justement ce qu'il venait prendre en ce moment, ce matin lorsqu'il passait dans la rue, une équipe d'hommes travaillaient sur les lieux, alors il était aussi bien de vider la place et de se trouver un nouvel endroit.

Il longea le couloir au deuxième étage pour ensuite se diriger vers l'escalier de service qui le mènerait dans la cuisine. Il fut surprit mais surtout appeuré: on avait remplacé toutes les armoires! Il espérait seulement que les travailleurs n'avait pas eu le temps d'en faire du pareil à la salle de bain, c'était l'endroit de sa cachette. Il couru vers le fond du couloir. Il fut soulagé. Il plongeait sous le lavabo et y agripa son petit étui de cuir. Sans regarder autour de lui, il reprit la direction du second étage. S'il avait pris la peine de porter attention, il aurait vu le petit clavier à l'entrée avec sa petite lumière rouge qui clignotait.

Hugo entreprit d'ouvrir la fenêtre pour sortir. Un reflet bleuté tourbillonnant pouvait s'entrevoir au loin, s'approchant dans cette direction. Immédiatement, Hugo comprit: on avait installé un système d'alarme!

Il se laissa tomber du rebord du toit et se lança dans une course effrénée pour ne pas se faire prendre. Derrière lui, il entendit une soudaine accélération. La voiture de police arriva rapidement à son niveau. Ne désirant pas se faire avoir avec la dope sur lui, il prit vers sa droite, courant dans la pelouse humide de la propriété. Surprit, il s'étala de tout son long mais se releva rapidement. La voiture s'était arrêtée et un policier en était sorti avec un berger allemand. Le chien répondit à l'ordre de son maître et courut derrière le gamin. Il ne lui fallut que quelques enjambées pour entrer ses crocs solidement dans la cheville du garçon et le faire ainsi trébucher et Hugo se retrouva à plat-ventre, une vive douleur lancinante à sa cheville. Il voulut tout d'abord se débattre mais en sentant l'emprise des crocs se raffermir sur sa chair, il abandonna, demeura immobile.

Le chien ne lâchait pas prise mais il avait desserré sa poigne. Une grosse main s'abattit et lui prit le bras pour le soulever avec force. Le policier qui était devant lui était tout un pan de mur: 6'5", des épaules plus larges qu'un réfrigérateur, et il lui jetait un regard noir. Hugo, prit par la peur, sentit sa vessie se vider sur sa cuisse et dut se retenir pour ne pas s'évanouir.

— Hey l'jeune! Lui dit le policier d'une voix étonnament douce en le tenantfermement pour ne pas qu'il s'écroule par terre. Qu'est-ce que tu faisais dans cette maison? Ajouta-t-il sèchement.

— R...R...rien, finit enfin par répondre Hugo, mort de peur.

— Soit que tu es idiot, ou que tu me prends pour un idiot alors! Cette maisonest vide depuis longtemps, alors c'était quand même pas pour voler!

Hugo se sentit quelque peu secoué par les épaules.

— Pour la dernière fois, que faisais-tu là?

Hugo demeurait coi. Le policier le projeta face à terre et entreprit de le fouiller. Le jeune homme qui avait jusque là un faible espoir de s'en sortir se mit à brailler comme un bébé alors qu'il sentait les larges mains tâter ses vêtements. Hugo avait déjà utilisé cette technique pour s'en tirer. Le policier à l'époque, adouci par les pleurs du jeune garçon devant lui avait cessé sa fouille et l'avait même réconforté. Son manège ne fonctionnerait pas cette fois-ci. Une fois que le policier eût vérifié ses poches le faisait tourner sur le dos, lui écartait les bras et les jambes et continuait sa fouille. L'étui, bien que pas très gros, donnait l'impression qu'il avait un ballon de soccer entre ses jambes et le policier lui tâta l'entrejambe dès le départ. Dégoûté par le tissu imprégné de pisse chaude, le policier lui demanda de sortir ce qu'il avait de dissimulé dans son slip. Hugo s'exécuta avec dédain et lui remit l'étui.

— Allez, au poste, morveux! Lui claqua le policier. Tu es en état d'arrestationpour possession de stupéfiant. Tout ce que tu diras pourra être retenu contre toi, tu as droit à un avocat. Si tu n'as pas les moyens, un avocat de l'aide juridique te sera fourni par l'état. Debout!!!

Hugo se relevait lentement, un peu trop lentement au goût du policier qui l'agripa au collet pour "l'aider" à se relever. Une larme coulait sur la joue d'Hugo, cette fois-ci, une vraie. Il fit un saut lorsqu'il senti le chien lui lapper le devant du pantalon.

— Ah ben, tiens! V'là ta chance mon jeune! LUI, il semble bien t'aimer... Situ veux ton billet de sortie, c'est le temps d'être gentil avec lui. À moins que tu préfères être plus gentil avec les grosses brutes en prison!

Hugo, perplexe, ne savait plus quoi dire. Il ne comprennait pas ce que le policier voulait insinuer. Le chien n'avait cessé de laper son jeans. Le policier lui ramena le bras derrière le dos et lui passa les menottes. Le berger, sur l'ordre de son maître, a docilement repris sa place dans la voiture de police et Hugo se fit pousser sur la banquette arrière. Le policier prit place et la voiture démarra. Quinze minutes plus tard, la voiture se stationnait dans un endroit plutôt désert, aux côtés d'une vieille usine.

Le policier fit sortir Hugo et lui retira les menottes. L'acculant au mur, il le fixa droit dans les yeux:

— Vois-tu, j'vais te poser une question à choix multiples. À toi de choisirla réponse qui te convient. T'as un beau petit cul, pis il intéresse bien du monde en même temps, mais tu as l'embarras du choix car juste un y aura droit! Tu piges?

Hugo fit un signe affirmatif de la tête. Un policier l'avait déjà forcé à lui faire une pipe, mais cette fois-ci, il ne s'en sortirait pas aussi bien, il allait devoir se laisser enculer par la brute!

— Dans la prison où je vais t'emmener, y'a plein de grosses bites poiluesqui voudront baiser ton p'tit cul moelleux. T'auras pas le choix, tu ferais jamais le poids devant eux, tu devras te pencher et te faire enculer comme une mauviette. Ici, ben j'ai mon beau petit Rex qui a les couilles bien pleines, il est nerveux ces temps-ci et il a besoin d'une bonne baise, vois-tu?

— QUOI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Es-tu fou toé! Cria Hugo au policierqui avait un large sourire appeurant en travers du visage.

— Pantoute. Pas peur, il est habitué mon beau gros pitou, pis tu vas voir, ilest bien gentil quand on est gentil avec lui.

Le policier claqua des doigts, Rex vint rejoindre son maître et commença à haleter, comme s'il savait bien ce qui l'attendait. La langue lui pendant bien bas et il fixait maintenant Hugo avec insistance, comme si Hugo était un beau morceau de viande qu'on allait bientôt lui offrir (n'était-ce pas la vérité?)

— A ou B, c'est à toi de choisir. (A) pis tu te fais massacrer le trou de culpar les bites crasseuses en prison, (B) mon chien fait joujou avec toi et tu crisses ton camp tout de suite après. À toi de choisir...

Hugo ne bougeait plus. Les yeux remplis d'eau, il ne voulait pas aller en prison. Déjà lors d'une de ses nombreuses visites en établissement de détention pour jeune, il avait passé de mauvais quarts d'heure, il n'osait s'imaginer ce que ça serait cette fois-ci, dans une prison pour adultes. Mais d'un autre côté, il aurait été moins humilié de se faire baiser par le policier, mais là, son chien! Juste à y penser, il en avait la nausée.

Le policier, tanné d'attendre prit violemment le garçon par l'épaule et il allait le pousser dans la voiture.

— Noooooooonnnnnnnnnnn! J'veux pas la prison.

— Ah, tu choisis (B) alors?

— Non plus! Bredouilla Hugo.

— T'as pas le choix, c'est (A) ou (B). Y'a juste deux choix de réponses à cettequestion. C'est pas commode, hein? Si tu voulais plus de choix que ça, c'était à toi de rester à l'école, eux autres te donnent jusqu'à (E)!

Le policier se mit à rire fortement. Hugo sentit un frisson lui traverser la colonne vertébrale et murmura:

— J'veux pas aller en prison.

Le policier l'attira vers lui, le retourna et lui ôta ses menottes.

— Essaie pas de te sauver ti-cul, Rex te rattrapperait trop vite.Déshabille toi! Rex! Fit-il. Garde!

Le policier retourna dans la voiture, grogna quelques mots dans son émetteur et revint vers les garçon.

— Pas encore à poil toi? Plus vite que ça! J'ai pas la nuit au complet!

Hugo, résolu, retira ses vêtements. Son pantalon était dégueulasse et tout collé à sa peau à cause de la pisse qui commençait à sécher. Une fois nu, le policier claqua des doigts et le chien se mit à gémir d'impatience. Le flic prit Hugo par les couilles et retira vite sa main.

— C'est dégueulasse, tu devrais avoir honte de pisser dans tes culottes àton âge! Faut nettoyer ça... Rex!

Le chien s'approcha et commença à lui licher la queue et les couilles de sa langue. Hugo fût surpris de la douceur de ce contact chaud et ne put s'empêcher de bander bien raide alors que le chien continuait de lécher encore plus rapidement. Il sentait ses couilles glisser sur sa langue pleine de salive, tellement qu'il en bavait partout. Quelques gémissements ne furent pas long à se joindre à force de se faire lécher de la sorte.

— Ho! On dirait qu'il aime ça le jeune, hein Rex? Allonge-toi par terre, etcrosses-toi!

Hugo obéit. Ce n'était pas très confortable mais il ne dit rien. Il commença à se masturber rapidement et le chien prit place entre ses jambes et continua de lui laper les couilles. Hugo sentit la jouissance monter en lui, son ventre se contracta et dans un dernier hurlement, juta sur son ventre. De longs jets crémeux s'étaient répandus partout sur lui, il haletait à en perdre haleine, jamais n'avait-il autant jouit.

Le berger vint à ses côtés et lècha toute la dèche encore chaude qu'il y avait sur lui. Ça le chatouillait et Hugo se mit à se tordre de rire à chaque lapement de Rex.

— Tu vois, c'est pas aussi pire que tu pensais le jeune, lança le policier.

Hugo se releva, le sourire aux lèvres malgré tout après avoir tant ri. Le policier tenait sa queue à la main, une vraie matraque. Hugo se sentit tout à coup soulagé de ne pas avoir eu à se faire enculer par cet engin. Il se pencha pour ramasser ses vêtements quand le policier coupa sèchement:

— Wow! C'est pas finit l'jeune.

Hugo figea sur place. Il se remit à trembler de peur.

— T'as eu du fun, pis Rex lui? Tu penses qu'il t'a fait ça juste pour tefaire plaisir? Il a été gentil avec toi non? Alors c'est à ton tour d'être gentil avec.

Se sauver! C'est ce qu'il fallait faire. Tout à coup, il repensa au chien qui aurait vite fait de le rattraper, et même s'il courait rapidement, où irait-il comme ça, complètement à poil? Le policier claqua des doigts et le chien se mit derrière Hugo et commença à lui lécher le cul. Hugo trembla de plus belle, mais il se sentait soudainement léger. Il ne voulait plus bouger, il ne voulait plus se sauver, la longue lange du chien lui entrait entre les fesses et lui léchait le cul avec vivacité. Ses bras lâchèrent et il se retrouva les épaules au sol, le cul bien en l'air avec le berger allemand qui ne cessait pas de passer sa langue entre ses fesses.

Sans qu'il n'ait pu réagir, il sentit tout à coup le chien monter sur son dos et avant de réaliser ce qu'il passait, un bâton rigide lui défonçait à rondelle et se plantait bien au creux de lui. La queue avait glissé rapidement, sans lui faire mal, et le chien, frénétiquement commençait à lui pomper le derrière. Hugo ne put s'empêcher de râler longuement, quand il lâcha un cri de douleur. Une énorme boule s'était gonflé dans son derrière et retenait le chien contre lui, comme soudé à ses fesses.

— Bouge pas! Cria le policier. Si tu restes tranquille, ça fera pas mal!

Le chien continuait néanmoins de bouger et à grogner. Ses pattes griffées lui labourait les hanches et le chien se mit à gémir alors qu'il sentait cette bosse commencer à gonfler et à se dégonfler en lui. Le cul d'Hugo sembla se resserer encore plus sur cette boule de chair et il sentait un liquide chaud lui se déverser en lui. Ça coulait, coulait, sans arrêter. Les spasmes de la boule étaient rapides, et plus les spasmes se faisaient ressentir, plus il se sentait se faire remplir de liquide chaud à l'intérieur.

Le chien se tenait maintenant immobile et soufflait rapidement, la tête reposée dans son dos, de la bave lui coulant sur l'échine. Hugo se releva un peu pour entrevoir les jambes du policier qui s'était placé devant lui. Il entendit un grognement du policier et des flaques chaudes lui tombèrent dans le cou. Il demeura ainsi attaché au chien de longues minutes. La boule se faisait moins grosse, l'intrusion était moins pénible. Un moment donné, le chien débarqua de sur son dos, un "ploc" se fit entendre juste avant qu'Hugo lâche un dernier cri. Le chien s'est rapidement couché sur le côté et la tête entre les jambes, léchait le sperme qui s'écoulait encore de sa propre queue.

Hugo entendit la porte de la voiture claquer et un sifflement qui fit accourir le chien à toute vitesse. Une deuxième porte se referma et le moteur de la voiture vrombit. Le policier quitta l'endroit, laissant là Hugo, à poil, toujours à quatre pattes sur le béton, les fesses écartées, le cul en l'air, reprenant peu à peu ses esprits.

Hugo s'est laissé tombé doucement à la renverse. Sa queue était gonflée, raide comme jamais elle ne l'avait été. Honteux, il ne résita cependant pas à se crosser une autre fois, en repensant à ce qui venait de se passer. Il s'est habillé et se rendit dans un coin sombre près du mur pour se recroqueviller sur lui, se remémorant sa soirée, le sourire aux lèvres. En dedans de lui, il voulait tout à coup avoir un chien bien à lui...