Kram : chien (2)


Kram : chien (2)
Texte paru le 2013-11-07 par Coolmark   Drapeau-fr.svg
Publié par l'auteur sur l'archive wiki de Gai-Éros.

MM.jpg

Cet auteur vous présente 54 texte(s) sur Gai-Éros.

Ce texte a été lu 21563 fois depuis sa publication (* ou depuis juin 2013 si le texte a été publié antérieurement)

(ne fonctionne qu'avec les auteurs qui sont des usagers validés sur l'archive)

© 2013 — Tous droits réservés par Coolmark.


Template-Books.pngSérie : Kram : chien

contrat

Oui, j’aurais bien aimé dormir. Manifestement, celui qui devait devenir mon maître (je l’ignorais à ce moment-là) avait l’air décidé à me faire retrouver une dignité perdue. Ce fut très hard. Pour commencer, alors que j’étais encore attaché sur le sol par des bracelets et des chaînes, il me nettoya au jet.

Tout à l’heure, je parlais "pudiquement" de mes crottes, n’osant pas évoquer ma chiasse, logique conséquence de ce que j’avais absorbé. Que du liquide. Ou presque. Ça m’écœure, mais il m’oblige à écrire la vérité. Je dois préciser que je suis attaché par la taille, le sexe et les jambes au fauteuil devant l’ordinateur, avec un énorme plug dans le cul. "M", mon maître, vaque à ses occupations pendant que j’ai comme consigne de rendre compte de mon dressage. Il m’a dit vouloir me remettre sur les rails d’une vie "plus saine". Chaque faute d’orthographe me vaudra deux coups de fouet. Un pour la faute, l’autre pour la correction. Je m’applique. Mais pour être tout-à-fait franc, il m’arrive parfois d’en faire exprès…

Je reprends. Une fois propre, il m’invita à prendre un petit déjeuner "complet". À huit heures du matin sur la terrasse ensoleillée, je croyais rêver encore. Hormis le large collier de chien en cuir qu’il m’avait passé autour du cou pour unique vêtement, c’était royal ! Jamais je n’avais connu ça. Jus d’oranges frais, céréales, café, croissants, pain, beurre, confitures… hôtel trois étoiles. Une autre vie commençait. Il me regardait manger, surveillant que j’absorbe tout. Quand je faisais mine d’arrêter, il me disait de continuer avec un grand sourire. Mais j’avais instinctivement compris qu’il s’agissait d’un ordre. Et je m’exécutais. Il ne resta plus rien. Depuis combien de temps n’avais-je rempli mon estomac avec autant de solide ? tellement longtemps. Je revivais déjà. Avant que je ne m’assoupisse pour cause de digestion, il intervint, soudainement grave.

— Bon, maintenant il faut qu’on cause.

— D’accord... Bien qu’en mourant d’envie, je ne l’appelai pas encore "Maître".

— Je suppose que tu en es conscient, tu n’es plus rien d’autre qu’une merde. Tu prends ton pied en te faisant sauter par un chien, tu le suces, il te pisse dessus, il te domine. Ce n’est pas dans l’ordre des choses, d’accord ?

— Oui, acquiesçai-je, yeux baissés.

— Je te propose de mettre de l’ordre et d’être ton maître. Qu’en penses-tu ?

— Je ne sais pas.

— Eh bien, il va te falloir apprendre. À partir de maintenant, je te prends totalement à ma charge. Je t’offre le gîte et le couvert. En échange de quoi, tu accompliras toutes tâches ménagères et m’obéiras aveuglément sans aucune discussion. Pour ma part, je m’engage à ne pas porter atteinte à ton intégrité physique ni à te droguer, et à faire de toi un "homme". Je te propose un contrat d’un mois, renouvelable deux fois, après quoi nous ferons le point. Qu’en dis-tu ?

Je fis "oui" de la tête. Il apporta le contrat, je lus, et signai. À cet instant, je devins Kram : chien. Placé au même rang que le mien. Ainsi, lorsqu’il appellerait, nous serions deux à accourir. Le hasard avait voulu que mon nouveau nom soit l’inverse, ou le complémentaire, du sien.

Apprentissage

Il attaqua fort. Je me demandais si j’avais eu raison de signer cet engagement, mais c’était fait. Et il avait raison, je n’étais plus rien, me suicidant à petit feu à coups d’alcool ou autres. Il me restait cependant suffisamment d’orgueil pour ne pas renier ma parole. Et s’il n’y avait qu’une chance sur cent pour que je sois capable de relever la tête, de me regarder à nouveau dans un miroir sans détourner les yeux de dégoût, je voulais bien la tenter.

Très calmement, il me passa des bracelets en cuir autour des poignets et des chevilles, fixant le tout avec une chaîne reliée à un palan. Je me retrouvai les quatre fers en l’air à environ un mètre du sol. Ce n’était pas si inconfortable que ça. Il me rasa de la tête aux pieds. Plus un seul poil en-dehors de mes cils. Je renaissais, aussi nu que le jour de ma venue au monde. Plus tard, je compris qu’il me redonnait une innocence perdue. Il dut me l’expliquer, c’était trop compliqué pour moi. Ce mec, pardon, mon Maître, fonctionnait de manière symbolique autant que physique. Il m’avait lavé à grands coups de jet, puis de rasoir et de tondeuse, effaçant du coup toute trace de mon âge. Bientôt, de mon passé.

Il sortit alors une bouteille d’alcool à soixante-dix degrés et m’en enduisit le corps entier. D’accord il me caressait, cela aurait pu être un massage sympa. En réalité, c’était l’enfer ! Ça me brûlait de partout. Je criais, le suppliant d’arrêter, mais il ne m’écoutait pas. Je m’abandonnai, pensant que ainsi il en ferait de même. Naïf et ignorant que j’étais ! Après le passage à l’alcool, c’était le passage à tabac qui m’attendait.

Toujours accroché au plafond, il me plaça un bandana noir sur les yeux, et commença à me faire tourner sur moi-même de plus en plus vite. Puis ce furent des volées de coups administrés avec des fouets, martinets, ceintures, cravaches, je ne sais pas, j’en prenais partout. Les bras, jambes, dos, fesses, le sexe et les couilles, sans jamais savoir à l’avance l’endroit qui serait atteint.

Peu à peu, je n’étais que brûlures et plaies. À ce moment, je réalisai contre toute attente que je bandais. Ma queue suintait de plaisir. Je n’avais plus qu’un désir, cracher, avant de dormir. J’étais épuisé par ce traitement. Mon Maître, non. Il me descendit et me plaça sur son fauteuil de travail. M’enleva le bandeau.

Solidement immobilisé par des ceintures en cuir, les jambes en l’air bien écartées, cul offert, je regardais ma queue splendidement dressée. Puis "M". Il paraissait content. S’emparant d’une longue chaîne à petits maillons, il entreprit un bondage queue-couilles, démarrant à la base du sexe, jusqu’au gland, et redescendant. Il ne serrait pas, mais la pression augmentait d’elle-même, par le simple poids du métal. Ça pinçait, j’avais très mal, hurlais. Il n’en avait que faire et se contenta de me remplir la bouche avec un gros gode noir pour me faire taire. Kram, qui était resté tranquille jusque là, s’approcha. Commença à renifler mon trou et ce qui dépassait de ma queue. Se mit à lécher l’un et l’autre sous les encouragements pressants de "M". D’étranges sensations m’envahirent, contradictoires, opposées, inconnues. Autant je souffrais au niveau du sexe, autant les stimulations de mon chien me procuraient un plaisir intense, au point de m’en faire oublier presque toute douleur. Ce mélange curieux était transcendant.

Mon cul réclamait autant que ma queue. À ce moment, "M" m’enleva le gode de la bouche et replaça le bandana afin, me dit-il, que je me laisse aller sans "arrières-pensées". Je suppliai pour que mon supplice s’arrête. Que l’on me baise, que je jouisse… "M" accéda à ma demande, mais n’était-ce pas davantage la sienne ? J’étais devenu une pure salope. Kram m’encula longuement. Lorsqu’il jouit, j’en fis autant.

Émergeant au bout de plusieurs minutes, je remerciai humblement mon Maître. Pensant être quitte pour ce soir.

— Tu rigoles ? me questionna-t-il en me rendant la vue.

— Non ! merci, répétai-je.

— N’as-tu pas envie de me faire aussi plaisir ?

— Euh… si, bien sûr. Ouais, j’avais oublié ce "détail".

— Parfait. Alors, au travail.

Il s’approcha, ouvrit la braguette de son pantalon de cuir noir, déballa une queue énorme de son slip aussi en cuir noir. Ça sentait fort l’homme et l’animal.

— Allez, suce-moi que je bande.

Hein ! il avait déjà une bite d’au moins dix-huit centimètres, et il disait qu’il ne bandait pas !!! Ma bouche fut remplie, je m’appliquai, cherchant à satisfaire mon maître. Je salivais en quantité, lubrifiant au maximum, jouant avec ma langue, contournant et agaçant son gland. Je sentais ses vibrations au fond de ma gorge. Il était bon. Moi aussi je suppose puisqu’il me fit stopper.

— C’est pas mal pour un début, mais on va passer à autre chose.

Je le vis alors enfiler des gants de chirurgien. Il allait s’attaquer à mon cul.

— Je vous en prie, pas ça !

— Mais si, tu vas voir que ça va très bien se passer, dit-il avec son sourire sadique.

— Non, suppliai-je encore.

En vain. Il me graissa largement mon orifice, bien qu’il le fut suffisamment par les bons soins de Kram. Ce fut un moment agréable. Jusqu’au quatrième doigt. Je n’en pouvais plus. Mais il était déterminé. Et atteindrait son but. Je pleurais, me débattais autant que possible, c’est-à-dire très peu. Il poursuivait son lent travail de sape.

Au bout d’un quart-d’heure peut-être, son poing m’habitait. Rempli, je pleurais toujours, mais de joie et de plénitude désormais. Ma queue, toujours enchaînée, libéra encore sa semence. Je crus devenir fou et demandai grâce. Il se retira délicatement. Je le remerciai de nouveau, pensant pouvoir enfin me reposer, mais entendis un bruit de caoutchouc ou de latex. Avant que mon trou ne soit de nouveau rempli. Pour la première fois, mon Maître me sautait. Je ressentis ça comme un grand bonheur. À mon tour, j’allais le faire jouir. Tandis qu’il me baisait, il retira la chaîne autour de mon sexe, la déroulant vivement.

— Aaaaaahhhhhh !…

— Tu pensais t’en tirer comme ça ?!

Ma queue était en feu, il me la tordait et branlait hard avec sa main recouverte d’une mitaine en cuir. Qu’allait-il rester de mon sexe ?… Ses coups s’accéléraient dans mon fondement, signalant sa venue prochaine. Il décula sans ménagement, enleva la capote, me dit d’ouvrir la gueule. Et déchargea enfin.

— Muuummm, fit-il tandis que je nettoyais tout. Je parviendrai peut-être à faire quelque chose de toi.

— Je ne demande rien d’autre, répondis-je.

— En es-tu sûr ?

— Oui, affirmai-je.

— Alors, prépare-toi à boire.

Celle-là, je ne m’y attendais pas. Il se mit à pisser abondamment dans ma bouche. J’avais du mal à ne rien perdre, mais m’appliquai. Son urine était agréablement parfumée, fleurie. Et copieuse. Une fois qu’il fut totalement soulagé, je le remerciai.

— Comme il faut que rien ne se perde, je vais te mettre une sonde, en plus du plug. Après quoi, tu pourras aller dormir.

J’avais déjà entendu parler du recyclage, mais de là à le vivre… La sonde et le plug en place, il me plaça sur un rude sommier recouvert d’une paillasse, m’attacha aux quatre pieds, me recouvrit d’un vague édredon. Et me souhaita "bonne nuit".


Bilan

Je passai ainsi ma deuxième nuit chez "M". Mon couchage était moins inconfortable que le carrelage, mais là, je n’étais pas pété. Les événements de la journée défilaient dans ma tête. Mis à part le fait que je ne pouvais aucunement bouger, il aurait encore pu s’agir d’un rêve. Et comment en étais-je arrivé là ?

Pur hétéro, vivant avec une femme magnifique, à vingt-six ans, j’étais un "jeune cadre dynamique". La récession passa par là. Licenciement. Chômage. Et du coup, viré par ma "future". De sa vie. De son appartement. À la rue. Zone. Désespoir. Alcool. Déchéance. Kram. Chien. Une vie peut se résumer si vite, consternant. En deux années, j’étais devenu une loque. Sexuellement, j’étais fin nase. Je pensais les satisfaire, en réalité, elles n’étaient que vides-couilles. Ce que j’étais devenu désormais.

L’autre point de vue

Il avait signé le contrat sans rechigner, et s’était bien comporté pendant la journée. Il faisait preuve de bonne volonté et de confiance à mon égard. Je devais mettre au point un plan de redressement. Principes de base : réguler sa vie, bien organiser ses journées. Réveil à six heures du matin, peut-être cinq. Tâches ménagères. Bricolage… Au départ, je pensais simplement lui inculquer quelques règles d’hygiène de vie, qu’il avait oubliées. Et qui lui permettraient de se réinsérer. Mais très vite, je me rendis compte que ce type était une vraie salope et un maso, pas que socialement.

Progressivement, je testai son endurance, lui faisant subir des traitements de plus en plus hard qu’il accueillait avec joie, la salope ! Bon sang ! des "recettes" expérimentées ne parvenaient pas à bout de sa résistance. Je lui fis goûter la bougie. À ma manière. Une, puis trois, sept, quatorze… Certes il réagissait, criait, souffrait. Mais bandait. Il aimait ça !

Le dernier fagot de bougies, la cire déversée en quantité sur son gland, le fit jouir puissamment. Je cherchais à le faire craquer, m’ingéniais à inventer des sévices qui lui feraient demander grâce. En vain. Il encaissait. Incroyablement. Même l’étau de cinq kilos.

Il était debout, les bras attachés à une poutre de la charpente, jambes écartées, je lui avais serré les couilles dans les mâchoires. Tour après tour, il ne débandait pas. Sa peau était violacée. Son érection insolente. Je lâchai sans douceur l’étau, lui donnai un mouvement de balancier qui amplifiait la douleur. Le salaud se pâmait !… Et jouissait encore. Ce qui ne signifiait nullement l’arrêt des festivités.

Il en voulait toujours. Semblait insatiable. Comme si les deux années de déchéance qu’il avait vécues, il voulait les récupérer en jouissance. Une espèce de revanche. OK mon bonhomme ! n’oublie pas que c’est moi le maître ici !

J’allai le coucher sur le ventre, mais cette fois-ci, les quatre membres attachés, plus un... Je me faufilai entre les liens et l’enculai aussi sauvagement que possible. Oui ma "carne", je vais te dresser ! Encore fallait-il que je trouve la bonne manière, chaque cas est différent. Un nouveau problème à résoudre. Jamais je n’avais connu quelqu’un d’aussi hard. Sans le vouloir, il me lançait un nouveau défi. Mais je vaincrai. Pour commencer, il était désormais "Kram : chienne".

À suivre...