Le Roi et le Dauphin


Le Roi et le Dauphin
Texte paru le 2018-01-18 par Jules1291   Drapeau-ch.svg
Publié par l'auteur sur l'archive wiki de Gai-Éros.

MM.jpg/ MM.jpg/ MMM.jpg

Cet auteur vous présente 330 texte(s) sur Gai-Éros.

Ce texte a été lu 6609 fois depuis sa publication (* ou depuis juin 2013 si le texte a été publié antérieurement)

(ne fonctionne qu'avec les auteurs qui sont des usagers validés sur l'archive)

© 2018 — Tous droits réservés par Jules1291.


Nous sommes le Roi.

Notre confesseur, le Cardinal, annoncé par le Grand Chambellan, entre dans notre chambre. Il fait la révérence en nous disant :

— Bonjour, votre Majesté.

— Bonjour, votre Excellence, lui répondons-nous en lui baisant sa bague. Comment allez-vous ?

— Très bien, et votre Majesté ?

— Ça va. Liquidons tout d’abord les formalités administratives. Rien de nouveau à confesser, sinon les orgies habituelles avec nos mignons.

— Dieu vous pardonne et je vous absous, comme d’habitude.

— Amen. Voudriez-vous une fois nous rejoindre lors de ces réunions ? Nous aimerions bien vous connaître, au sens biblique évidemment.

— Ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Hélas, je n’ai plus la vigueur de mes 20 ans, lorsque j’étudiais au séminaire. Nous étions infatigables et les nuits étaient courtes.

Le Cardinal fait le signe de la croix. Nous prenons un sachet dans une armoire et le tendons à notre confesseur en lui disant :

— Ceci est une plante médicinale qui nous vient des Amériques, le Sildenafilus genericum. Elle vous aidera à retrouver votre vigueur. Mais ne l’utilisez pas avec les enfants de chœur, seulement avec les moinillons.

— Votre Majesté est trop bonne.

Nous nous asseyons sur des chaises. La bouteille du vin préféré du prélat et déjà prête. Il nous sert et nous trinquons.

— Alors, Monseigneur, lui demandons-nous, qu’avez-vous appris cette semaine lors des confessions ?

— Pas grand-chose de nouveau. Ah oui, le Dauphin m’a confessé qu’il se touchait.

— Enfin, j’attendais ce moment, vous savez qu’il doit bientôt passer l’examen de virilité, il a eu 16 ans.

— De quoi s’agit-il ?

— Une commission doit contrôler qu’il a bien un vit et des couilles afin d’assurer la lignée de la royauté.

— Ce n’est pas un problème, il en a un.

— Et comment le savez-vous, votre Excellence ?

Le Cardinal a l’air embarrassé, il balbutie :

— Votre Majesté, j’ai vu le Dauphin qui se baignait nu dans le grand bassin, je me promenais par hasard dans le jardin.

— Le hasard fait bien les choses. Était-il déjà pubère lorsque vous vîtes son vit ?

— Euh, oui.

— Vous comprenez, nous devons nous assurer de ce genre de choses, avec votre réputation.

— Je comprends fort bien, votre Majesté.

— Il est grand, son vit ?

— De fort belle taille, en effet, il doit tenir de son père.

— Comment connaissez-vous la taille du membre de votre Roi ?

— Vos mignons sont fort bavards en confession.

— Disons que vous savez leur tirer les vers du nez.

— Que ne feraient-ils pas pour aller au Paradis ?

Nous bavardons encore quelques minutes, puis nous congédions le Cardinal en lui donnant la bouteille de vin et quelques pièces d’or pour les pauvres, pièces que les pauvres ne verront jamais, si nous en croyons nos espions. Le Cardinal aime bien les dentelles les plus fines pour ses habits sacerdotaux.

Nous appelons le Grand Chambellan :

— Faites quérir le Dauphin.

— Bien, votre Majesté.

Le Dauphin arrive cinq minutes plus tard, il nous salue :

— Votre Majesté, Monsieur mon Père.

— Monsieur mon Fils, le Dauphin, comment allez-vous ?

— Très bien, Votre Majesté. Et vous ?

Nous le serrons dans nos bras et l’embrassons de manière fort peu protocolaire. C’est notre seul fils, les autres enfants sont des filles, et après nous avons rapidement arrêté de coucher avec la Reine, elle a eu assez d’amants.

— Louis, j’ai une question à te poser, disons-nous à notre fils.

— Je t’écoute, papa.

Dans l’intimité, nous nous permettons de nous tutoyer. Nous continuons :

— Le Cardinal a-t-il abusé de sa position avec toi ?

— Que veux-tu dire, papa ?

— T’a-t-il demandé de voir ton zizi ? Ou t’a-t-il montré le sien ?

— Non, à part une fois que je me baignais. Il m’avait demandé à quelle heure j’allais. Et il a voulu savoir si je me touche, je lui ai répondu oui et lui ai donné plein de détails, il a dû bander en m’écoutant.

— Non, il ne bande plus. C’est son boulot de s’inquiéter de la vie sexuelle de ses clients, c’est pour assurer le salut de leurs âmes.

— En quoi les histoires de cul peuvent-elles intéresser notre Seigneur ?

— Notre Seigneur s’en fout, il est vierge. Enfin, je n’en sais rien, il vivait avec douze hommes. Ce sont les ecclésiastiques qui aiment ça. C’est vrai ce que tu as raconté au Cardinal, tu te touches ?

— Oui, c’est vrai.

— Tu nous le montres ?

— Quoi donc, papa ?

— Ton vit. Tu sais que tu devras bientôt passer un examen de virilité ?

— Hélas oui. Je suis très pudique.

— Un roi ne doit pas l’être. Le Cardinal l’a vu, pourquoi ne pas le montrer à ton père ?

J’aide Louis à enlever sa veste rouge, il porte sa main à sa braguette et l’ouvre.

— Enlève ta culotte, lui disons-nous, nous verrons mieux.

Le Dauphin obéit, il est en chemise, il a aussi gardé ses bas. Le Cardinal n’a pas menti, il a un long membre reposant sur des couilles dodues et près du corps.

— Pourrions-nous voir s’il grossit ?

Louis commence à se caresser, malheureusement son membre reste flasque. Il a l’air navré et nous dit :

— Je ne sais pas ce qu’il se passe, d’habitude il durcit bien.

— C’est l’émotion, tu n’as pas l’habitude de le faire en compagnie, je vais appeler notre maîtresse.

— Ta maîtresse ?

— Tu ne savais pas ? Un Roi doit avoir une maîtresse pour rassurer la populace au sujet de sa virilité.

— Et la Reine, Madame ma mère, qu’en pense-t-elle ?

— Elle a bien assez d’amants.

— Et tu la baises cette maîtresse ? Je croyais…

— Que nous sommes un inverti ?

— Oui.

— Tu as raison, tu es plus éveillé que je ne le pensais. Qui te l’a dit ? Le Cardinal ?

— Non, c’est ton mignon favori, le Baronnet. Il me tourne autour. Il pense que je suis comme toi.

— Tu as couché avec lui ?

— Non, je te le jure, je suis encore puceau.

— Le Baronnet aurait quand même pu nous demander la permission avant de te courtiser. Alors, qu’est-ce que tu préfères, la maîtresse ou le mignon, puisque tu ne bandes pas avec moi ?

Louis hésite quelques instants, puis choisit le mignon. J’appelle le Grand Chambellan, mon fils se cache derrière un paravent.

— Faites quérir le Baronnet.

— Bien, votre Majesté.

Le Baronnet arrive cinq minutes plus tard, il nous salue :

— Votre Majesté.

— Monsieur le Baronnet, comment allez-vous ?

— Très bien, Votre Majesté. Et vous ?

Je le serre dans mes bras et l’embrasse sur la bouche de manière fort peu protocolaire.

— Voudrais-tu dépuceler le Dauphin ? lui demandons-nous. Il paraît que tu n’attends que ça.

— Tu me fait trop d’honneur, Louis. Ne pourrais-tu le faire toi-même ?

Dans l’intimité, nous nous permettons de nous tutoyer. Nous continuons :

— Nous ne sommes plus assez mince et beau pour faire bander un jeune homme, nous mangeons trop. Nous nous demandons comment tu peux, toi, avoir du plaisir avec nous.

Il ne répond pas. Le titre de Baronnet que nous lui avons octroyé et la rente qui l’accompagne doit faciliter les choses. Et il reste passif avec nous.

— Viens, crions-nous au Dauphin. Emmanuel est arrivé.

Louis sort de sa cachette, il a les mains devant son membre.

— Tu es trop timide, lui disons-nous. Le Baronnet en a déjà vu des dizaines.

— Mais oui, dit le mignon, viens vers moi.

Emmanuel écarte les mains du Dauphin, nous avons le plaisir de constater que son vit se dresse rapidement sous les caresses expertes du Baronnet, plaisir qui se transforme rapidement en jalousie. Le vit du Dauphin est plus long que celui du Roi.

La commission le confirme quelques jours plus tard lors de l’examen de virilité. Le rapport mentionne aussi que de la semence a été émise, ce qui est de bon augure pour notre descendance.