Le chevalier servant

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Numéro 5

Texte d'archive:


Archivé de: Lettres Gay – Numéro 5
Date de parution originale: Octobre 1985

Date de publication/archivage: 2017-09-20

Auteur: Jacques
Titre: Le chevalier servant
Rubrique: Domination

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Je viens par cette lettre vous raconter ma première expérience homosexuelle. J’avais quatorze ans à l'époque et j'étais en camp d’équitation avec une douzaine d'adolescents. Nous nous installâmes au ranch où nous devions passer trois semaines. Nous étions deux par chambre, mais ne connaissant personne, je me suis retrouvé seul dans la chambre, pas pour longtemps car un des éducateurs d'équitation vint s'installer avec moi. Nicolas avait vingt-deux ans à l’époque.

Il avait l’habitude après le repas du soir d’aller faire une promenade à cheval tout seul. Ce jour-là, en revenant de sa promenade, il me trouva allongé sur le lit en slip, je lisais. Il s’approcha de moi, s’assit sur le lit et commença à me caresser les jambes, le corps et lorsqu’il voulut m’embrasser, je me libérai et je sortis de la chambre. J’ai dormi dans l’écurie ce soir-là. Le lendemain je remontai dans la chambre, Nicolas n’était pas là, mais il y avait une lettre sur mon lit. Il me disait qu’il m’aimait, que j’étais beau et qu’il voulait faire l’amour avec moi.

Les soirs suivants, je montais avant qu’il ne revienne de sa promenade et je faisais celui qui dormait. Chaque soir, il m’embrassait sur la joue en rentrant. Je trouvais Nicolas très attirant, il était très beau et bien foutu.

Un soir, je me suis décidé, je me mis dans son lit, nu comme un ver. Il arriva, il alluma et me vit dans son lit, il s’approcha, enleva les draps et vit que j’étais nu, il enleva sa chemise, mais il garda ses bottes et sa culotte d’équitation. Il s’assit sur le lit et m’embrassa à pleine bouche un long moment. Puis il vint se placer sur moi, les jambes écartées au-dessus de ma tête, il sortit son pénis et me l’enfonça dans la bouche. Je léchais, mais je n’avais pas d’expérience. Il arrangea cela avec un lent va-et-vient. J’avais l’impression d'étouffer. Son rythme s’accéléra dans ma bouche et, bientôt, je reçus la semence de mon premier amant, qui s’écroula sur ma tête. J’adorais qu’il restât ainsi. Nous nous embrassâmes encore. Il me chevauchait comme un cheval.

Les soirs suivants, nous continuâmes à faire l’amour. Puis un jour, il me dit qu’il fallait à tout prix que je lui appartienne. Toujours avec sa culotte d’équitation et ses bottes, il me fit mettre à genoux devant lui. Pendant qu’il enduisait son sexe d’une crème, il me fit allonger sur le dos un coussin sous moi, me caressa l’anus avec de la crème, vint s’installer entre mes jambes. Je sentis son sexe à l’entrée de mon anus. Il me pénétra un tout petit peu, avant de pousser et de me perforer l’anus. J’eus un cri. J’avais mal. Il m’embrassa sur la bouche pour me calmer, puis dans le cou, et commença son va-et-vient. J’éjaculais sans qu’il ne touche à mon sexe, puis son va-et-vient devint de plus en plus rapide, je sentis son sexe gonfler et un liquide chaud envahir mon corps. Il s’écroula sur moi en me mordant, en m’embrassant. Il se retira et comme les autres jours, plaça ses jambes au-dessus de ma tête et me fourra son sexe dans la bouche pour le nettoyer.

Je peux dire qu’il était beau Nicolas, avec sa culotte d’équitation, ses bottes et son torse nu. J’ai compris qu’il était fétichiste des culottes d’équitation et des bottes. Les soirs, j’allais me promener à cheval avec lui et il me fit l’amour sur un cheval. J’étais crevé en rentrant chez-moi, mais j’ai passé, avec l’accord de mes parents, un mois avec Nicolas, car il avait écrit à mes parents en disant que j’étais doué et qu'il voulait m’entraîner plus sérieusement à l’équitation. Nous avons tout de même travaillé, mais nous fîmes l’amour chaque jour. Il ne me fit l’amour que deux ou trois fois nu, le reste du temps il gardait sa culotte et ses bottes, que j’ai léchées, car j’étais devenu réellement son esclave, et je ne m’en plains pas du tout.

Je suis resté cinq ans avec lui et maintenant c’est un jeune de dix-sept ans qui est devenu mon maître. C’est un cavalier du club où je suis.

Voilà mon histoire en espérant qu’elle sera publiée.

Gros bisous.

Jacques, 28 ans.