Le prof motard (01)
Texte paru le 2022-09-29 par Joeuroise

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J'adore faire de la moto en montagne moyenne. Ce matin il fait beau et je m'habille tranquille. Ma bécane je l'ai vérifié la veille et elle tourne comme une horloge Une vielle DTMX YAMAHA qui grimpe encore aux arbres. Le short coton assez marge pour ne pas être embarrassé au cas où, un tricot , le blouson , les bottes indispensables, les gants et le casque. J'ai eu un gros problème médical qui me fait avoir une rente à vie malgré mes 30ans, sans séquelles. J'enfourche l'engin, un coup de kick et je pars.
Je vis par chance dans un vieux chalet à flanc de montagne et peut me permettre de ne pas fermer les portes. Le chemin serpente à travers les arbres et je commence par descendre pour mieux monter ensuite. Mon but du jour est une vieille tour qui surplombe la vallée ou je compte manger le casse-croûte préparé la veille.
Tout tourne bien et le seul bruit de guêpe est celui du moteur. Au bout de deux heures à serpenter dans les genêts je finis au pied de la respectable tour. Moteur éteint le silence est presque absolu et j'ôte le casque pour apprécier. Un bruit de l'autre côté de la tour puis des pas, deux personnes contournent la tour chacun d'un côté. J'avance vers le premier, main tendu pour le saluer. Il l'a prend mais ne la lâche pas pendant que le deuxième me fait une clé au cou.
— Eh! Mais que faites-vous ?
— Ferme là. ici, c'est chez nous et on attend les mecs qui passent, ceux dans ton gabarit, jeunes et surement encore puceaux du cul et de la gueule.
— Arrêtez, ne déconnez pas, j'ai été prof et je me plaindrais.
— De quoi ?
On met une cagoule sur la tête qui m'aveugle et d'un coup le short est tiré sur mes bottes. Une main se plaque sur mon slip. Je sens que malgré moi je bandouille. Toujours tenu par la clé au cou, deux mains cette fois déchirent mon slip.
— Déconnez pas ! Vous n'êtes pas drôle.
Sans tenir compte de ma remarque il me retire le blouson puis le petit gilet que je portais dessous.
— Finalement Pierre a eu raison, tu n'es pas mal conservé, un peu poilu, mais bon ça peut s'arranger. Lâche-le, Pierre. Il ne va pas partir à poil et on a ses clés.
J'ai vite ôté la cagoule. Les deux mecs devaient avoir une vingtaine d'années et guettaient les mecs pour profiter d'eux. L'un me matait particulièrement puis un éclair est passé dans ses yeux.
— T'étais prof à Saint Jean, non ?
— Oui, mais il y a déjà plus de cinq ans.
— Je te reconnais bien. Tu nous matais sous les douches après le sport.
— Euh oui, mais pour voir si vous vous laviez bien.
— Tu parles, je t'en ai parlé Pierre, ce mec avait ses chouchous et on le voyait passer la main dans la douche ! C'est pas vrai ? Attends, oui, t'es Alain, c'est ça ?
— Oui, en effet.
— Ben chacun son tour, on va un peu profiter de toi. Ne bouges pas, regarde mon smartphone.
Il a pris des photos de ma tronche et hélas aussi de ma bite qui avait réagi.
— Pas mal décoratif pour un vieux et on voit bien tes couilles pendre. Tourne-toi et écarte les fesses.
— Vous êtes bon à enfermer les mecs !
— Tiens c'est une idée à retenir. Alors tu montres tes fesses ouvertes ? Non ? Bon, c'est toi qui choisit Jean, va ramasser une poignée d'ortie tu as encore tes gants. Ah non, je crois qu'il comprend. Penche-toi bien je dois voir ta tête entre tes fesses.
J'ai entendu de nouveau le clic du smartphone.
-Là, il y a du travail. Mais tant qu'à montrer tes fesses, tu pourrais sucer Jean.
Ces mecs étaient dingues, mais j'ai vite senti qu'ils ne déconnaient pas. Le prénommé Jean avait sorti son sexe raide et me tirait par les cheveux vers sa queue.
— Aller suce, c'est comme une sucette et pour moi j'aime bien. Toi aussi, tu aimeras, tu verras.
Il la tenait décalotté et luisante devant moi, la passant sur mes lèvres.
— Suce ou je vais chercher des orties.
J'ai sucé, le goût de ce qui recouvrait sa queue n'était pas grave mais le geste, pour moi si ! En plus l'autre en profitait pour filmer la scène. Excité il allait de plus en plus vite et s'est retiré au dernier moment pour me gicler son foutre sur la tronche.
— Bien pour cette fois, on va te laisser.
Il avait sorti mon smartphone et notait mon numéro.
— Normalement la vidéo va circuler sur les réseaux gais avec un lien pour nous joindre. Tu auras surement de nos nouvelles, je pense que les mecs de Saint Jean qui ont gardé le contact ne vont pas tarder à appeler. On se reverra ici quand on te le dira.
Il a jeté les clés par terre et tranquilles ils se sont revêtus et sont repartis en bécane.
Je les ai entendu se faufiler dans un sentier puis assez vite les moteurs ont ronflé en roulant. J'ai compris qu'une vraie route menait à la tour, enfin passait très près. Je me suis rhabillé laissant le slip déchiré à terre. Dans le vieille tour en effet des graffitis obscènes visiblement gays étaient peints sur les murs. Certains très explicites montraient un garçon attaché et forcé bouche et fesse. Je suis allé récupérer mes clés de bécane et j'ai vite dégagé de là. Arrivé chez moi je me suis pris une super douche pour oublier l'épisode.
C'était vrai que je matais les jeunes sous la douche, mais jamais plus. Leurs jeunes corps de quinze ans me rappelaient moi à cet âge. De retour dans la cuisine, j'avais un message d'un inconnu. Ouvert il y avait des photos jointes, mais surtout un avertissement. Samedi, viens à la tour, sinon les photos seront envoyés aux anciens de Saint Jean. Soit là à neuf heures et en boxer. On arrivera après. Les photos me montraient nu et bandé, nu de dos fesses ouvertes et enfin la vidéo où je suçais le nommé Jean. J'étais effondré, les salauds allaient me faire chanter pour ça !
Je ne sais pas pourquoi, mais d'un côté j'étais effondré oui mais je me demandais aussi si, enfin, si dans ma tête, je n'allais pas aimer être forcé de faire ce que j'ai toujours eu envie, mais avec eux qui devaient maintenant avoir dix-neuf ans. Ma queue se déployait et pour me calmer je me suis branlé. Je les voyais encore les yeux fermés, et j'ai joui plus que d'habitude. Je me suis nettoyé sous la douche. De la terrasse où j'étais on voyait Grenoble en entier tout en restant invisible ou presque sans jumelles. Il faisait encore doux et je suis allé voir. En bas les premières lumières s'allumaient alors que de chez moi je voyais le soleil. Un calme parfait, une petite prairie puis un bois me séparait de la route. Seuls ceux qui savaient pouvaient venir. Un panneau à l'entrée du chemin indiquant sans issue et privé. Sous le rocher et invisible de la route mon chalet était là.
On était mercredi et j'ai imaginé ce qui m'attendait samedi. Irais-je seulement. Mon esprit disait non, mon corps oui ! J'avais trois nuits pour me décider.
Le chalet étant à flanc d'une petite colline. Je voyais par-dessus, mais restait à peu près invisible. Sous la terrasse un grand garage me permettait de ranger ma bécane et un petit 4X4 Et encore derrière sous la cuisine et ma chambre. Il restait un vaste espace. Pour moi seul, c'était vaste.