Les plans baise à l'Espiguette
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Texte d'archive:
Date de publication/archivage: 2015-06-01 Auteur: Jonathan |
Je m’appelle Jonathan, j’ai 28 ans, et je suis suffisamment bien foutu pour ne pas hésiter à m'exhiber à poil sur les plages nudistes. J’étais en vacances pour deux semaines dans le Gard, dans la famille, près de Sommières. Des amis m’avaient conseillé vivement d’aller faire bronzette à la plage de l’Espiguette, le plus grand rassemblement gai de la région, paraît-il.
Le lendemain de mon arrivée, j’y suis allé et je ne le regretterai jamais. La route jusqu’à l’autoroute de Nîmes, puis après jusqu’à la Grande Motte, pas de problèmes. C’est après que je me suis paumé, en cherchant la départementale du phare de l’Espiguette. Bonjour les embouteillages et la chaleur! J’ai fini par arriver jusqu’au dernier parking, presque plein! Si tout ça, c’était du pédé, j’allais écluser mon jus de couilles en moins de deux qu’il ne faut pour le dire!
J’ai suivi le sentier derrière la dune, comme indiqué sur le guide Gai Pied, et j’ai débouché sur la plage, immense, et plutôt fréquentée... Et au bout de quelques minutes je me suis aperçu qu’il n’y avait pratiquement que des mecs, seuls, en couples, en bandes, et quelques femmes non accompagnées: pas de familles bruyantes et de gniards hurleurs!
Ça a fait tilt tout de suite. À un point tel que ma bête a commencé à se réveiller dans mon short. Il y avait un mâle superbe, musclé, fesses étroites et rebondies, torse super-découplé, brun aux cheveux en brosse, déjà bien bronzé. À poil, comme tout le monde, assis en tailleur. Aux côtés de son... mec. Aucun doute. Je me suis installé à cinq mètres de là. J’ai décidé d’aller piquer une tête dans la Grande Bleue. J’ai senti son regard en train de me suivre. Il fallait que je me calme, je commençais sérieusement à bander. Quand je suis sorti de l’eau, il n’y avait plus que son copain qui semblait dormir. Sans réfléchir plus, j’ai pris mes clés de bagnole et je suis passé derrière la dune.
Imaginez une étendue de sable vallonnée sillonnée de dizaines de sentiers, avec des bouquets de pins et des fourrés dans tous les coins. Plus intéressant encore: au moins une centaine de mecs à poil déambulant et se draguant: un vrai baisodrome! Je n’ai pas eu à chercher mon beau brun très longtemps, il n’était pas loin. Je l’ai suivi à quelques mètres. J’ai maté son dos en trapèze bien doré, son cul un peu plus blanc, ses cuisses fuselées et ses mollets puissants. Une vraie démarche de mec, pas à se dandiner comme d’autres. Il s’est aperçu très vite que je le suivais et il s'est retourné plusieurs fois. Peu à peu on s’est éloigné de la plage, vers une souillère craquelée. J’étais raide comme un bout de bois maintenant, la queue à l’horizontale, et j’ai commencé mécaniquement à me palucher. La chaleur, le fait d’être à poil et ce canon de mec devant moi me faisaient fondre les plombs.
Alors qu’il arrivait sous un grand pin au bord de la souillère, il a fait soudain volte-face. Je suis resté pétrifié: il bandait, tout comme moi, mais ce qui se balançait entre ses cuisses était monstrueux. Ce n’était pas une queue, c'était une trompe d’éléphant! Il a commencé à se palucher le morceau en écartant les jambes, face à moi. J’en ai fait autant, hypnotisé par cette matraque de chair rougie qu’il manipulait vicieusement. Je me suis approché de lui. On s’est regardés dans les yeux. Les siens étaient verts et en amande. Il avait le haut des oreilles pointu. Si le bas faisait penser à un pachyderme, le haut évoquait un faune ou plutôt un lynx.
On s’est brutalement enlacés, sans dire un seul mot, et on s'est roulé un palot de plusieurs minutes sans décoller. Exactement ce que j’aime. Il embrassait bien l’animal. On était scotchés l’un contre l’autre et je sentais son énorme barreau coincé contre mon ventre. Puis on s’est pelotés, on s’est claqué un peu les pectoraux et les dorsaux. Ce type m’éclatait tellement que je me suis mis à le lécher partout, à l’embrasser comme un malade.
Sa peau goûtait le sel, la mer et le soleil. Je suis descendu sous ses aisselles où j’ai croqué quelques poils, j’ai glissé vers les tétins que j’ai mordillés, puis ma langue virevoltante a survolé un ventre dur et plat, avant que je ne me retrouvasse enfin à genoux, le nez contre sa monstrueuse matraque. Je l’ai dégustée comme un fruit rare, léchant chaque parcelle de peau brûlante, humidifiant toute la hampe, dessus, dessous, avant de tenter de l’engouffrer. Le gland rouge est passé, puis quelques centimètres, et c’est tout. J’avais les mâchoires écartées au maximum, je ne pouvais vraiment pas en faire rentrer davantage. Mais il devait avoir l’habitude de ce problème. À moins d’être un python! J’ai joué de la langue autour du méat, sur le gland, contre le nerf et sous la couronne, là où c’est bien sensible. Il soupirait et me caressait les cheveux. J’ai rejoint son gros sac de couilles grosses comme de beaux abricots, et je les ai fait rouler l’une après l’autre dans ma bouche. Puis je me suis baissé et j’ai atteint l’oeillet sombre où j’ai insisté en vrillant ma langue en pointe. Il a écarté les jambes pour que je le travaille mieux, et je les ai senti trembler ce qui m’a électrisé.
Il m’a relevé doucement. Il souriait de plaisir. Et il m’a rendu toutes les caresses que je lui avais prodiguées. Quand il s’est retrouvé à genoux en train de lutiner ma queue, je me suis retrouvé au Paradis. Paradis de sentir sa langue épaisse et chaude. Paradis de passer mes mains dans sa brosse courte et brune. Paradis de sentir ses mains malaxer mes fesses, tirer mes roustons, ou bien un index pénétrer mon œillet. On a fini par rouler dans le sable blanc. C’était brûlant mais on s’en foutait. C’était à la fois tendre et violent, une étreinte et un combat. On s’est léchés jusqu'à ne plus avoir de salive, on s’est mordus. C’était à celui qui dominerait l’autre, à celui qui se soumettrait avec joie. Le 69 a été somptueux: de la bouche, des lèvres, de la langue, des mains, du nez, tout était bon pour nous triturer la queue et les couilles, pour nous agacer les sens, pour nous exciter de plus en plus. Il fallait aller plus loin.
Alors que je pompais son gland et que je le branlais en même temps avec mon index et mon pouce en anneau autour de sa hampe, je l’ai regardé. Il a grimacé et il a murmuré: “I come...” J’ai retiré ma bouche tout en continuant à le branler de plus en plus vite. Juste avant qu’il ne jouisse, j’ai dardé ma langue dans son trou plissé. Il a gémi comme une bête et tout son foutre est retombé en cascade dans mon cou et sur mes cheveux. Au moins sept à huit jets, une fontaine! Il m’a tiré par les épaules et m’a remonté vers lui. Vautrés dans le sable et couverts de paillettes micacées, on s’est à nouveau offert un palot plein de tendresse. Il s’est attaqué à ma queue et s’est mis à me faire un pompier dément, tellement génial que j’ai joui en à peine une minute, constellant son torse bruni de giclées pâles...
En revenant vers la plage par tous ces petits sentiers, j’ai appris qu’il était suisse alémanique, de Zürich, qu’il s’appelait Hans et qu'il ne parlait presque pas français. J’ai appris aussi, et ce fut plus triste, que c’était une baise sans lendemain, que son mec acceptait bien qu’il aille de temps en temps voir ailleurs mais que celui-ci ne voulait pas en entendre parler. Ils s’aimaient et ne voulaient pas risquer l’avenir de leur couple. Il avait bien de la chance, son ami!
Je suis revenu presque tous les jours à l’Espiguette. J’ai rencontré plein d’autres mecs avec qui j’ai baisé dans le sable des dunes. De toutes sortes. Aucun n’arrivait aux orteils de Hans. Lui, je ne l’ai jamais revu.
Jonathan, 28 ans