Love profusion
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Texte d'archive:
Date de publication/archivage: 2013-11-03 Auteur: Christophe |
Voilà sept ans que je lis votre revue. Avant je la lisais pour rêver un peu mais depuis trois ans maintenant, c’est avec mon mec que nous partageons les fantasmes des lecteurs.
Je me prénomme Christophe et j’ai 37 ans. J’ai une bonne situation financière et j’assume mon homosexualité aussi bien avec mes parents qu’au boulot. Je ne suis pas une honteuse refoulée ni même un provocateur. Je vis, un point c’est tout! Je ne sors jamais seul dans le milieu car je n’aime pas la mentalité qui y règne. En revanche, je ne vous cache pas que j’y vais de temps en temps avec mon mec, soit pour boire un verre soit pour retrouver des copains. Je suis un romantique et non un collectionneur de capotes pleines.
Malheureusement, c’est pas toujours évident de trouver un mec qui veuille bien vous donner autant de tendresse lors d’un plan cul classique. N’étant pas branché milieu, je me suis donné à fond dans le boulot. Je faisais des heures de dingues jusqu’à ce que mes amis me fassent remarquer qu’on ne me voyait plus. Alors, j'ai décidé de m’inscrire à une salle de sport. Et qui sait, y rencontrer l’homme de ma vie!
Si je vous écris aujourd’hui, c’est parce que, ce soir, Alexandre et moi allons fêter notre troisième anniversaire de mariage. J’ai hâte! Je me sens tout excité. Contrairement à lui, je ne travaille pas aujourd’hui. Et vu le temps maussade, c’est tout naturellement que je repense au premier jour de notre rencontre. Vacillant entre le bonheur permanent qu’il m’apporte tous les jours et le blues de cet après-midi morose, j’ai décidé de partager mon histoire avec vos lecteurs afin de leurs dire que l’amour est la plus belle chose qu’il puisse nous arriver dans la vie.
C’était un jour pluvieux. La nuit s'abattait sur la capitale. Les gens couraient dans tous les sens, énervés et robotisés par une longue journée de travail. Il était 18h30 et, malgré ma fatigue, je me rendis tout de même à la salle de sport. Comme d’habitude, elle était déjà pleine et ça sentait réellement le fauve. Bon gré, mal gré, je rejoignis les vestiaires pour enfiler ma tenue de sport.
Tous les appareils étaient occupés à l’exception du tapis roulant. Après tout, un bon footing valait bien une séance de musculation!
Je courus pendant un bon trois quart d’heure. À la fin, j’avais la tête vidée, les jambes lourdes et le tee-shirt complètement trempé. La douche n’était pas de trop. Je ne fis pas fait attention aux mecs présents ce soir là dans les vestiaires. De toute façon, c’étaient toujours les même: soit ils parlaient de leurs derniers coups de rein avec leur meuf, soit ils jouissaient bruyamment de leur millimètre de muscle pris au bout de deux heures de muscu!
Une pluie violente s’abattait dehors contraignant les plus réticents à attendre. Évidemment, je n’avais pas pris mon parapluie et, sachant que ça allait durer un bon moment, je décidai de rentrer en essayant de frôler les murs le plus près possible. Inutile de préciser que, sous la pluie, les Parisiens deviennent de vrais danger public!
Et ça n’a pas loupé! Après dix minutes de marche titubante, je pris mes premières baleines en pleine tronche. Ma réaction animale fut de traîter l’autochtone de tous les noms pas encore inscrits dans le dico mais, lorsqu’il releva la tête pour s'excuser, je ravalai ma colère pour laisser la place au silence. C’était un ange qui venait de me percuter. Un mec fabuleux avec un magnifique regard gris bleu, des cheveux poivre et sel coupés courts, une bouche sensuelle aux lèvres légèrement rosées et un visage aux lignes douces et pures. «Excuse moi!» me dit-il confus. Et là, nous fûmes emmurés dans une sorte de silence merveilleux. Mon cœur s’emballa et lorsque je vis un sourire se détacher de son visage, je compris tout de suite que Cupidon venait de passer par là. Un véritable coup de foudre, celui qui nous fait perdre la tête et nous rend primaire. L’amour m’était tombé dessus alors que je n’étais pas prêt. Je ne sus que dire et le peu de mots qui sortirent de ma bouche furent étouffés par mon bégaiement.
Je réussis à décrocher une invitation à boire un verre. N’étant pas pressé de rentrer, il accepta. Nous nous rendîmes au petit bar qui se trouvait en bas de chez lui. Glacé et mouillé, je commandai un café alors que Christophe prit une bière. Il se présenta: j’appris qu’il avait 35 ans, qu’il travaillait pas très loin d’ici et que lui aussi était inscrit à la même salle de sport que moi. Mais il n’avait plus vraiment le temps de s’y rendre. Nous conversâmes pendant deux bonnes heures; je buvais ses paroles comme si ce furent un rare élixir divin. Je le mangeais des yeux sans en perdre une miette. Ça le faisait rougir et sourire. Un sourire ravageur qui masquait en fait sa timidité. Le charme se brisa lorsque j’éternuai pour la première fois. «Tu vas prendre froid», me dit-il comme si nous nous connaissions depuis des années. «Oh, c’est pas grave!» murmurai-je.
Néanmoins, la gorge me brûlait déjà, mon nez n’arrêtait plus de couler et je n’avais pas de mouchoirs. «Viens, je vais te préparer un bon grog bien chaud.» Sa proposition fut un véritable couperet de surprise. Néanmoins, dans l’ascenseur, le doute et la déception s’installèrent en moi. Ils me murmuraient qu’il allait être uniquement un coup d’un soir et qu’il ne fallait rien espérer de plus. J’en étais malade. D’un autre côté j’avais suffisamment souffert des promesses illusoires des mecs pour ne pas les écouter. Mais pour lui...
C’était plutôt sobre chez lui: dans le salon, se trouvaient un canapé en cuir rouge, une table basse avec un plateau en verre, une chaîne hi-fi dernier cri, des bouquins posés à même le sol, des colonnes de CD de toutes sortes et une table design entourée de ses quatre chaises. Au bout du couloir tout aussi dépouillé, se trouvait la chambre et la salle de bains. Je le suivis dans la cuisine où il me prépara le grog promis. Même si je n’aimais pas ça, j’aurai avalé n’importe quoi pour lui! Finalement, ça me fit plus de bien qu’autre chose. Je me sentais en pleine forme et la vue de ce corps musclé moulé dans son petit pull noir me donna la trique.
Il dut le remarquer car il s’approcha de moi, déposa le mug sur le plan de travail et colla ses lèvres sur les miennes. Nos langues s’enroulaient dans un pantin langoureux qui dura une bonne dizaine de minutes. Une de ses mains me tenait la nuque alors que l’autre s’était glissée sous ma chemise et caressait mon dos. Il avait les mains douces et ses caresses déclenchaient d’agréables frissons. «Viens!» me dit-il en me regardant droit dans les yeux. Son regard pétillait et semblait illuminer de joie et de bonheur. Il me prit la main et nous nous rendîmes dans sa chambre. Le lit trônait au milieu de la pièce et était recouvert d’une épaisse couette bleue roi, de coussins et d'un nounours. De grands cadres représentants des Geishas en tenue épousaient les murs blancs. Il reprit aussitôt ses baisers profonds. Je me sentais tout frêle dans ses bras puissants. Puis, il commença à me déshabiller. Il déboutonna en premier les boutons de ma chemise et me la retira. Puis, il m’allongea sur le lit. Son corps au dessus du mien, il embrassa ma nuque, mes oreilles, ma pomme d’Adam et mes tétons durcis. Sa langue humide glissa le long de mon torse pour finir dans mon nombril. Je bandais comme un fou. Je n’avais qu’une envie: le foutre à poil et le prendre sauvagement. Mais je retins mes impulsions animales pour laisser la place aux préliminaires et à la sensualité de ce moment.
Il prit ma queue à travers le coton de mon caleçon et commença à me branler. Une tache de mouille naquit là où se trouvait le bout de mon gland et auréola le tissu. Sa bouche suivit mes poils pubiens jusqu’à la base de ma queue. Puis, il extirpa mon engin de sa prison de coton et lentement, l’enfourna. J’en dandinais de plaisirs, j’en gémissais de bonheur et je brûlais de désirs.
À mon tour, je le débarrassai de ses fringues. C’était un réel sportif avec des muscles longs et fins. Ses abdos étaient bien dessinés contrairement aux miens. J’effleurais sa peau comme le feraient les aveugles et ça lui arrachait de longues expirations de plaisirs. Je sortis sa bite de son slip et m’empressai de la pomper aussi langoureusement que je le pus. En même temps, je descendis un doigt sur sa raie et commençai à titiller son trou. N’ayant pas de réaction négative de sa part, j’enfonçai alors mon doigt. Lorsque j’entamai mes va-et-vient, il roula des hanches et m’incita à le prendre. «Tu veux?» lui soufflai-je. Il ne me répondit pas. Il sortit un préservatif et une pochette de gel de la table de nuit et me les présenta. Je la déroulai sur ma queue et l’enduisit du gel. Puis, je soulevai ses jambes et présentai ma bite à son entrée. C’est dans cette position que j’aime bien commencer.
Alexandre, lui, me fit signe de la tête comme quoi je pouvais y aller. Au fur et à mesure que ma queue s’enfonçait, il jeta sa tête en arrière et geignit son plaisir. J’eus l’impression de le déchirer. Quand mes couilles vinrent enfin taper ses fesses fermes, j’entamai un bon limage qui, en général, ne laisse jamais indifférent, fût-ce à cause d’une excitation trop puissante ou bien d’un état de manque avancée, en tout cas, nous ne pûmes nous retenir de jouir très longtemps.
Enroulé dans ses bras, il me demanda de dormir avec lui cette nuit. Ne travaillant pas le lendemain, je ne vis aucun inconvénient. J’étais sur le lit du bonheur et, en aucun cas, je ne souhaitais rompre le charme qui me berçait.
Le jour suivant, le soleil réapparut. Alexandre s’était déjà levé. La peur de ce que j’allais découvrir me nouait le ventre. J’étais tombé amoureux fou de ce garçon et je ne savais pas si j’étais prêt à accepter un vulgaire adieu trop souvent entendu.
Quand j’arrivai dans la salle à manger, je vis que les sets étaient posés sur la table avec les bols, les viennoiseries, le beurre, la confiture et un énorme bouquet de roses rouges. Ça sentait bon le café et il me dit bonjour avec un sourire que je n’oublierai jamais.
Après quatre mois de fréquentation, nous nous décidâmes à prendre un appartement ensemble. Aujourd’hui encore, nos boulots respectifs nous prend beaucoup de temps mais c’est avec autant d’intensité que je le retrouve chaque soir. Ça n’a pas été évident tous les jours mais notre confiance mutuelle fait que nous arrivons à gérer les crises et les faire disparaître très vite. Après trois années de vie de couple, notre amour est toujours aussi fort et aussi puissant. Avec ce témoignage, je souhaitais seulement prouver aux sceptiques que l’amour entre mecs existe aussi!