Mano a mano


Mano a mano
Texte paru le 2013-11-26 par Naked   
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Mi avril 2007,11 heures, plage de S..., au nord de l'Espagne.

C'est le désert. Trop tôt. Trop tôt en saison, trop tôt dans la journée. Et pourtant le ciel est immensément bleu et la température pas si mauvaise que ça. Un effet du réchauffement climatique ?

Personne à l'horizon..., allez je fais glisser mon slip de bain blanc le long de mes cuisses. Un peu de nudisme, ça estompera les "raccords". Et me voilà parti à révasser, laissant le doux soleil printannier caresser mon corps...une très légère érection me fait un joli sexe. Une demi-heure se passe ainsi. Cette plage est vraiment extraordinaire : pas de constructions, une petite anse à l'abri du vent, un sable immaculé. Le paradis n'a pas d'adresse.

Tiens, il me semble qu'au loin, le long de l'écume, j'aperçois quelqu'un qui marche. Pour l'instant je ne distingue qu'une tache noire en guise de chevelure et une tache verte en guise de maillot. Un excès de pudeur et, peut-être ma légère érection me font me retourner sur le ventre... La silhouette, très élancée, se rapproche. Arrivée à la perpendiculaire de l'endroit où je suis allongé, elle bifurque brutalement pour se diriger droit vers moi !

Trop tard pour ré-enfiler mon slip de bain. Je peux alors mieux observer qui vient "empiéter sur mon territoire". Brun, cheveux bouclés et luisants, une barbe de trois jours, assez poilu, une peau basanée sur laquelle tranche la tache verte du slip qui moule des fesses super rebondies. Pas de serviette, pas de bagage, ça doit être un habitué du coin. Arrivé à un mètre de moi, sans autre forme de procès, il m'interpelle :

— Holà ! Como esta ?

— Euh, ben... mon espagnol...

Puis il fait glisser son slip et vient s'allonger sur le dos à même le sable, à ma gauche, offert... à mon regard ! Pour le coup, ça va être de l'observation au microscope ! Une belle toison de poils noirs frisottés en haut et en bas de laquelle émerge une belle bite qui n'a pas l'air totalement... au repos. C'est vrai que ses fesses sont extrêmement rebondies, ce qui lui fait une chute de reins assez extraordinaire. Pas de "raccords", ça doit être un adepte du nudisme. Il semble dormir mais je pense qu'il se laisse plutôt admirer et il y a de quoi.

Soudain, il se relève et me fait un signe d'invitation pour aller vers la mer. J'hésite et finalement, je réenfile mon slip de bain blanc, ça le fait sourire. Arrivés à l'eau, il plonge directement – pas frileux le gars –, m'asperge, se roule dans les vagues et le sable, nu comme un ver. Bref, il chahute tel un enfant, heureux ! Au bout d'un moment, nous regagnons ma serviette mais il ne s'y arrête pas et continue vers les dunes toutes proches, en m'invitant de la main à le suivre... Je le suis en prenant mon petit sac à dos au passage.

L'endroit est idéal et idyllique. Un joli creux au pied de la dune, bien à l'abri du vent et... des regards, inondé de soleil. On s'allonge sur le sable blanc. Ce qui a pour effet de recouvrir nos corps mouillés d'une fine pellicule sablonneuse. C'est probablement ce qu'il voulait car, avisant mon sac, il me demande :

— Foto ?

Je lui montre l'appareil numérique et, par gestes, il me demande s'il peut prendre quelques photos de moi. D'abord un plan large sur lequel ma blondeur et mon maillot blanc font une jolie harmonie avec le sable blond. À chaque photo, il me montre sur le petit écran de contrôle et m'invite à faire de même pour lui. Original comme dialogue ! Au fil des photos, je comprends parfaitement où il veut en venir. Les gros plans se précisent. Je sens ma bite se gonfler lentement sous le tissu. En plus, il est doué le bougre! Ses photos sont vraiment chouettes; les miennes un peu moins mais j'en réussis quelques-unes avec sa jolie toison brune constellée de petits grains de sable. J'essaie de faire dans l'art, moi aussi ! Après une longue séance de shoots, bien excitante ma foi, il veut me débarrasser de tout ce sable qui nous fait de jolies auréoles un peu partout.

Très lentement, très... langoureusement, il commence à me caresser les cheveux, le visage, le torse... Ce type doit être kiné ou masseur dans la vie. Quelle technique ! Chacune de ses caresses m'électrise la peau, je ressens comme des ondes qui me parcourent tout le corps. Toutes ses caresses convergent vers mon slip qui est maintenant gonflé à bloc mais, avec un art consommé de la retenue, il l'effleure à peine, rendant mon excitation encore plus grande. La sienne n'est pas mal non plus d'ailleurs. Sa bite, toute auréolée de sable avait commencé à gonfler lentement au fil des photos que je prenais de lui. Maintenant, elle est bien raide et se dresse fièrement vers... le ciel ! Comme pour les photos, il me demande la réciproque. J'entreprends de le "désensabler". C'est très agréable de fourrager dans sa chevelure et la toison de son torse. Ça me change, moi qui suis plutôt imberbe. J'ai bien compris la leçon et je ne vais pas me jeter sauvagement sur sa bite même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque. J'avise alors une grande plume d'oiseau qui traînait par là et j'entreprends de lui épousseter la bite avec, ce qui a le don de le faire rire mais il a aussi l'air d'apprécier énormément, aux mouvements de son bassin qui recherche le contact de la plume... jouissif, pour les deux !

Fini les poussières !

Il reprend l'initiative. Alternativement, il promène sa bouche sur mon visage en me donnant de petits coups de langue puis, aussitôt après, il pose son gland mouillé de liqueur au même endroit. Il fait de même pour mon torse, mon ventre, mes cuisses... Divin ! Puis il balance ses longs cheveux bouclés et humides sur mon slip tendu à mort. Wwoouuaahhh! Avec ses dents, très très lentement, il m'agrippe le haut du slip et me le fait glisser le long de mes cuisses, libérant violemment ma bite inondée de liqueur. Je n'en peux plus d'attendre, je n'ai jamais été aussi excité de ma vie et je n'ai qu'une envie : c'est qu'il me suce sauvagement. C'est mal le connaître. Ce gars a des nerfs d'acier. Très très lentement, de la pointe de sa langue, il me lèche les couilles posément puis remonte le long de ma bite. Je suis arc-bouté, totalement bandé de désir et offert. Pendant un long moment encore, il va m'exciter le gland inondé à petits coups de langue.

Tout à coup, comme une délivrance, je sens sa bouche autour de ma queue. Quel délice ! Je suis tellement excité que je manque de jouir mais ce n'est pas ce qu'il veut. J'ai bien capté qu'il voulait faire durer au maximum. Il sait parfaitement doser ses caresses et sentir mon plaisir , afin de ne pas atteindre trop vite la jouissance. Jamais on ne m'a sucé comme lui ! Il semble m'aspirer complètement puis il alterne les caresses avec la langue, les petits mordillements avec les dents et il reprend ses aspirations: délicieux. Je pousse des cris de plaisir, mon souffle s'accélère ainsi que les mouvements de mon ventre.

— Momento ! Momento !

Très excité lui aussi, il aimerait bien que je le suce aussi. On se met alors tête-bêche. Et me voilà la tête dans sa toison. Malgré le bain de mer, il a une odeur corporelle très forte, très musquée. C'est encore plus excitant. Je vais essayer d'être à la hauteur de sa technique, surtout qu'il continue avec sa bouche à me procurer de délicieuses sensations. Il a vraiment une très belle bite. Mes deux mains n'arrivent pas à la saisir complètement. Elle est longue, lisse, vibrante. Elle tremble dans ma main ! Je le branle très lentement du bout des doigts tout en promenant la langue sur son gland mouillé. Il a l'air d'apprécier, il ondule du bassin . Dieu que c'est bon ! Je m'enduis les doigts de sa liqueur sur son gland et je commence à lui caresser la raie, en insistant sur son anus.Il grogne de plaisir. Très vite, je peux enfoncer un demi-doigt. Il se cabre de plaisir. Mais, là encore, je sens qu'il veut reprendre "les choses en main".

On se remet face à face, agenouillés dans le sable et il commence une longue, très longue masturbation mutuelle. Il me branle, il se branle, il branle nos deux bites accolées, à deux mains, à quatre mains, doigts emmêlés. Nos deux visages sont à quelques centimètres l'un de l'autre. Dieu qu'il est beau ainsi avec sa chevelure toute mouillée dans le soleil, ses dent blanches éclatantes, son sourire ravageur !

— Okay ?

— Okay !

Il a donné le top départ de la jouissance. Cette fois on ira jusqu'au bout du plaisir. Son rythme de mains s'accélère. Je sens sa bite – bien plus longue que la mienne – collée à la mienne, nos bas-ventres bougent en cadence, nos respirations s'accélèrent, nos doigts se crispent. Dans une explosion et un hurlement de joie, je jouis avant lui, inondant sa toison de plusieurs jets chauds. Quelle délivrance ! Il pousse alors un grand cri et m'inonde de son sperme jusqu'au visage !

On retombe côte à côte, éblouis et heureux. On se caresse doucement l'un l'autre, en étalant bien le sperme. Une forte odeur de sperme flotte autour de nous. Je me mets à somnoler légèrement – du moins je crois –, totalement apaisé et délicieusement comblé. Quand j'émerge à nouveau, il n'est plus là... J'ai beau regarder partout à l'horizon... rien. Dans le sable, à côté du trou, il a dessiné une énorme bite en érection et a tracé ces mots : HASTA MANANA.

Chaque matin, je suis revenu, rien, personne... Il me reste les photos.

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