Mon suédois (01)
Texte paru le 2021-05-16 par Marc31

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Il était beau, il était grand, mais ne me faites pas dire ce que je ne dis pas, je ne suis pas homo ! Enfin, je ne l’étais pas…
Je roulais dans ma Cadillac 50 sur les routes vers le midi, et j’avais emprunté des chemins de traverses. Au milieu de nulle part un couple faisait du stop, le garçon, grand, blond, bel homme et sa compagne une jolie fille, en jupe longue. Je m’arrête et les prends à mon bord, ils me racontent qu’ils rentrent chez eux, une ferme en pleine montagne, je décide de les amener à bon port, car mis à part moi, je ne vois pas qui pourrait les prendre, sur cette route déserte. Le garçon ne parle que très peu le français, c’est un suédois, sa compagne, elle est allemande, mais parle bien le français. Le voyage est agréable, le soleil brille… Arrivés chez eux, ils me proposent de manger avec eux, ils me proposeraient bien de rester dormir, mais il n’y a qu’un seul lit.
Le repas est agréable, la maison, un peu ‘hippie’ mais bien tenue. Vers le soir j’avais un peu bu, et je ne me sentais pas en état de conduire de nuit sur ces routes étroites, ils me proposent donc de dormir sur place, mais un seul lit ? « On se serrera, il y a bien assez de place pour trois ! » Alors j’accepte surtout que j’avais pris un drôle de ‘truc’ qui m’avait mis dans un état second. Le garçon au milieu et moi sur un côté. Je ne dors pas vraiment disons que je suis un peu dans ‘les vapes’…. Mais c’est bien agréable et je suis bien, j’ai chaud, il n’y a pas beaucoup de place, mais ce n’est pas désagréable. Et puis je n’ai rien à craindre, sa femme est avec nous.
Je ‘plane’ et je sens son souffle dans mon cou, il ne serait pas ? En tout cas ce n’est pas mon truc ! Je fais comme si je ne sentais rien, mais lorsque je sens sa main se poser sur mon corps, je ne peux plus douter. Curieusement je reste sans réactions, le pire est que lorsqu’il me caresse la verge, je me mets à bander comme jamais ! Je voudrais résister, mais je ne peux rien faire pour débander ! Il a la peau douce, je sens sa bite se coller contre mes fesses, ses mains parcourent mon corps, s’attardent sur ma poitrine, il me tord les tétons, c’est douloureux, mais cela me donne des frissons ! Il me murmure des choses dans le creux de l’oreille, je n’y comprends rien, mais cela me détend, je me retourne et colle mon corps contre le sien. Il a une verge incroyable, qu’il loge entre mes cuisses… Il ne va tout de même pas me faire des choses, avec sa femme à côté de nous ! Lorsqu’il pose sa bouche sur la mienne, j’oublie tout, mes préjugés contre les ‘pédés’, sa femme juste à côté et je m’abandonne à son étreinte. Dans un premier temps j’avais fermé les yeux comme pour me cacher la vérité, mais je les ouvre grands et je plonge mon regard dans le sien. Qu’il est beau ! Ses yeux sont d’un bleu profond, sa barbe me caresse le visage, il parle encore, mais je n’y comprends rien et surtout je n’écoute que le son de sa voix, douce, profonde, qui me dirige vers le plaisir.
— Il ne faut pas, je ne comprends pas…
— Il dit que tu es une femme, sa femme ce soir…
C’est Lori, sa compagne qui me dit cela, elle ne dormait donc pas ?
— Il est bisexuel, toi aussi tu l’es, nous l’avons compris tout de suite en te voyant !
Je devrais être surpris, choqué, mais cela me délivre de mes inhibitions, et je m’abandonne à ce plaisir que je découvre, un homme se masturbe entre mes cuisses et j’aime cela ! Nos deux bites sont en fait l’une contre l’autre et moi je me masturbe sur son ventre, je sens sa toison pubienne me chatouiller le gland, que c’est bon ! Lori a raison, je suis bi, enfin maintenant je me sens surtout femelle, je le prends par le cou, il me prend par la taille, c’est lui qui m’embrasse et c’est merveilleux, oui je suis la femme ! Il fait glisser ses mains jusqu’à mes fesses, qu’il ouvre, que j'ouvre… Un doigt, Non je ne veux pas ! Mais je ne fais rien pour le repousser… Deux doigts, c’est bon… Encore ! Puis trois, il est si fort, et doux en même temps que je me tends pour le recevoir en moi… Ce n’est pas si désagréable que cela, c’est même bon…
Et lorsqu’il me retourne, que je devine, que je sais qu’il va m’enculer, alors que je devrais crier ’NON’, je m’abandonne à sa domination. Il me prend par les hanches, me relève, Lori me dit de me détendre, de me tendre, de m’ouvrir… Le passage du gland en moi se fait presque sans douleur, enfin bien moins que ce que je craignais et sentir son membre s’introduire, avancer, vivre en moi est merveilleux… Je commence à m’abandonner au plaisir, lorsqu’il découvre mon point G, qu’il s’y attarde et c’est comme un soleil qui explose en moi ! Je suis encore sous le choc de cette découverte, lorsque je le sens se tendre, sa verge grossir encore et une douce chaleur envahir mon ventre, je sais qu’il vient d’éjaculer en moi. Je devrais peut être lui en vouloir de jouir déjà en moi, mais je sais que c’est parce que je lui plaisais, je lui dois bien cela, il m’a fait devenir sa femme !
Sa femme, allons, je délire moi, je dois revenir sur terre, je me suis juste fait enculer! Mais cette découverte est incroyable. Oui je me suis sentis femme pendant quelques instants ! Il se retire et je me rends compte que moi aussi j’ai éjaculé ! J’étais tellement pris par mon plaisir, que je ne m’en suis pas rendu compte ! J’avais plus pris de plaisir en me faisant prendre qu’en éjaculant ! Puis vint la petite mort et je sombrais dans le sommeil.
Au réveil, après quelques instants, je repris conscience de ce que j’avais fait la nuit dernière… Une horreur ! Mais de doux souvenirs me revinrent en mémoire, Oui j’avais aimé de faire prendre, enculer… Mais toute ma mémoire d’hétéro, pur et dur, me disait que je devais fuir, ne pas accepter ce qui m’était arrivé, ce n’était qu’une erreur ! Je pensais à mon père, à ma mère, qui diraient-ils sils savaient que leur fils était une folle ? Je fus sur le point de faiblir en voyant le visage et le corps de Sven tout près de moi, qu’il était beau ! Je n’avais jamais regardé vraiment le corps d’un homme, alors que dire de celui de mon homme, de mon amant de la nuit dernière ? Il était musclé, couvert d’un duvet blond qui s’épaississait en descendant sur son ventre, son sexe… Son sexe, cette chose en demi-érection qu’il avait fait venir en moi, me faisant découvrir des plaisirs interdits. Je ne pus m’empêcher de caresser cette verge si douce qui reprit sous ma main une vigueur adorable…
Mais je ne devais pas, c’était des plaisirs interdits. Je faillis craquer lorsque sous ma caresse, il ouvrit les yeux, ses yeux si bleus, pleins d’une tendresse infinie… Pour ne pas succomber je sautais hors du lit, m’habillais et je courus à la voiture, je devais fuir ! Me fuir ! Mais lorsque je tournais la clef de contact, le moteur ne poussa qu’un faible bruit… La panne ! Je levais le capot (comme si j’y connaissais quelque chose…) et en levant les yeux, je vis Sven, nu dans l’encadrement de la porte. Je fus tétanisé, une vision de paradis, grand, blond musclé et je savais son odeur poivrée… Je perdis d’un seul coup toutes mes bonnes résolutions, c’est lui que je voulais ! Cette panne était un signe du destin. Il ouvrit ses bras et je courus m’y blottir. D’un coup, d’un seul, je sus où était mon destin, c’était lui, Mon Homme, celui qui avait fait de moi sa Femme ! Il m’embrassa et je succombais à son amour. Ses bras, sa force, son odeur de mâle… il posa ses lèvres sur les miennes et je m’abandonnais en murmurant : pardon, je t’aime. Un instant, une minute, une heure ? Je ne sais, mais ce fut Lisa qui nous ramena à la réalité.
— Je dois aller au village, faire des courses, j’en profiterai pour demander au garagiste si il peut quelque chose pour ta voiture.
Ma voiture… je dois leur avouer, que je l’ai empruntée et que je suis en cavale, une erreur, enfin des… erreurs et je crois bien que ma photo doit être dans tout les commissariats. Mais cela ne semble pas les déranger. Dans ce lieu, les lois républicaines… Mais elle doit quant même aller faire les courses, elle se renseignera en bas. Qu’elle parte, oh oui, qu’elle parte, j’avais bien d’autres choses en tête, serré dans les bras musclés de mon beau suédois ! Pas besoin de regarder pour savoir, qu’il bandait, je sentais sa bite contre ma cuisse.
Il me prit dans ses bras, me souleva comme une feuille et m’entraîna dans la maison, sur le lit… Je ne fus pas long à me mettre nu et je découvris un nouveau plaisir, un combat d’escrime entre nos deux verges, ce fut lui qui gagna, la sienne était dure comme de l’acier, il profita de sa victoire pour emporter le prix que je lui abandonnais bien volontiers. Il colla son gland contre mes fesses et je m’ouvris à son désir. Le passage du gland fut bien moins douloureux, je commençais à m’ouvrir, et je pus profiter de ses longues et douces pénétrations en moi… Il me tenait par les fesses, mais j’avais compris son rythme et je l’accompagnais dans notre plaisir. J’avais presque oublié combien sa verge était grande et épaisse, il allait et venait dans mon ventre sans effort, sachant s’attarder sur mon point G… Je ne fus pas long à éjaculer et je pus profiter pleinement de son étreinte, me consacrer à cette merveille qui vivait en moi et qui enfin, explosa et libéra un flot chaud dont je sus profiter pleinement. Sentir, savoir que son sperme, le sperme de mon amant coulait en moi, me comblait, non seulement en tant que plaisir, mais surtout je savais qu’il était venu en moi, dans mon ventre et qu’il m’avait vraiment possédé ! Plus qu’un plaisir physique, de savoir que j’étais à lui, que j’avais pu faire plaisir à mon Homme…
Hier soir j’étais peut être encore un peu inhibé, sur la défensive, après tout c’était mon premier rapport amoureux avec un homme, mais désormais je savais me détendre et apprécier ma nouvelle sexualité. En tant qu’hétéro, je ne cherchais qu’à prouver, ma virilité. Pendant qu’il se reprenait, me serrant dans ses bras, j’avais la tête tout contre son torse puissant et adorablement velu, ma répulsion contre ce signe de virilité avait disparu, sans doute n’étais-je avant de connaitre l’amour que simplement jaloux ? Alors que c’était si bon de lui embrasser la poitrine, lécher ses tétons en léchant doucement ses poils…
Un homme, un vrai ! Mais, et moi, qu’étais je devenu ? Je le savais et je savais aussi que désormais pour moi, le terme pédé n’aurait plus jamais le même sens, dieu que c’était bon de l’être ! Ce fut la fille qui nous tira de notre douce rêverie, elle m’annonça que les gendarmes étaient à ma recherche dans la vallée, elle avait cru me reconnaitre sur la photo de mauvaise qualité, qu’ils présentaient. Les gendarmes, non, pas encore, oui, j’avais fais une bêtise, mais alors que je venais de trouver l’amour, je n’allais tout perdre ! Je proposais de m’enfuir, oui mais comment, plus de voiture ! Sven, après une courte réflexion, parla longuement avec Lisa. Ils avaient trouvé une solution à mes problèmes… le fruit de cette cogitation, une fois traduite, me laissa stupéfait. Oui cela pouvait se faire, je pourrais rester auprès de mon Homme, garder ma liberté et bien plus… Je ne fus pas long à accepter cette solution, qui bien qu’un peu étonnante, m’ouvrait de nouvelles perspectives.
La femme de Sven, Ula était partie sur les routes faire un tour du monde, elle avait laissé des affaires, son passeport et surtout bien que blonde très claire, je lui ressemblais un peu… J’allais devenir Ula ! Pour ce qui était de la voiture, Sven allait la déplacer avec le tracteur et la cacher dans une grange au loin, mes anciens habits allaient être mis dans un coin au cas où les pandores fouilleraient la maison. Il ne fallut pas longtemps à Lisa pour me transformer en femme, mes cheveux étaient déjà mi longs, une teinture blonde, une coiffure féminine, en couette, un coup de rasoir sur mes jambes, un peu, beaucoup de maquillage et je ne me reconnaissais plus ! Et en plus je lui ressemblais terriblement ! Cependant Lisa ne semblait pas satisfaite, elle me dit de me déshabiller, enfin ce fut elle qui le fit la fermeture de ma robe noire était dans le dos, elle alla chercher un soutien-gorge, remplit les bonnets et me le fit passer en m’expliquant que la robe étant près du corps, il manquait quelque chose : des seins… et une gaine, car ma virilité quoique que réduite se devinait… Sven, nous regardait faire en souriant et dit quelque chose à Lisa, qui éclata de rire.
Ils avaient un plan dont j’allais devenir le pivot… Ula, la femme de Sven, avait disparue dans la nature et cela faisait jaser dans le village et en plus, c’était elle qui faisait vivre le couple, elle recevait régulièrement des mandats. Je lui ressemblais beaucoup. À s’y méprendre… J’allais donc me faire passer pour elle. Rien de bien difficile, je lui ressemblais, un rien de maquillage…je signais la lettre recommandée, le facteur étant souvent alcoolisé, n’y verrait que du feu. Et puis je leur devais bien cela… et éventuellement ils pouvaient me dénoncer.
Un fugitif, une travestie de surcroit… et être une femme ne m’avait pas gêné, hier soir… Lorsque je m’étais fait prendre par mon homme… et il tricha. Il s’approcha de moi, me prit dans ses bras, m’embrassa longuement en me caressant. Sa bouche, ses mains sur mes fesses, qui se glissaient sous ma robe, sous ma culotte de dentelle… « Et je sais que ma femme, aime l’amour de son mâle »…
Oh oui, j’avais adoré cette première nuit, il ne m’avait pas pénétré en pédé, mais comme si j’étais une femme, sa femelle, et j’avais adoré cela. Il ouvrit son pantalon, souleva ma robe glissa son énorme verge entre mes cuisses, que j’ouvris sans me faire prier… Je sentais contre mon ventre son sexe en érection qui se masturbait entre mes cuisses, pendant que ses doigts exploraient mon cul que j’ouvrais à ses caresses. J’étais en feu, j’en voulais plus, je voulais qu’il se glisse dans mon ventre, sentir son gland me pénétrer encore… Sa voix était grave et virile, son souffle courrait dans mon cou, j’allais me faire prendre comme cela, comme une catin ? Oh oui je le voulais ! Mais nous en n’avons pas eu l’opportunité, le facteur entra dans la cuisine. En voyant la scène, moi presque nue, dans les bras de mon homme… Il salua les amoureux, dit qu’il était content de mon retour. Un gribouillis sur le récipicé… et le tour était joué.
Oui mais comme le fit remarquer Lisa, j’avais ajouté un faux en écritures à mes erreurs…. Je m’en moquais bien, j’avais retrouvé mon délire amoureux d’hier au soir. Je voulais le retrouver, et la meilleure solution était que je devienne Ula…. Et je ne tardais pas à redevenir sa femme. Pour me remercier, il me coucha sur la table, mis mes jambes autour de son cou. Son gland contre mes fesses qui s’ouvraient, qui l’appelaient… Et je retrouvais ce plaisir indicible de me sentir envahi, pénétrée, de m’abandonner et enfin de sentir mon ventre se remplir de sa semence ! Oh, oui je voulais devenir Ula ! Ce que je devins sans effort les jours qui suivirent, je faisais un peu office de servante, je m’occupais de la maison, mais j’en étais récompensée. Un homme, un vrai, me faisait l’amour plusieurs fois par jour, je découvris les plaisirs de prendre sa verge en bouche, de le goûter, de le boire… De le boire de bien des façons… Car il honorait aussi Lisa, sa compagne avec qui je découvris le plaisir de boire dans son sexe, le miel de notre homme… L’odeur, le parfum était particulier, un mélange de son sperme que je connaissais bien maintenant et son odeur intime à elle… Étrange et merveilleuse sensation que d’être à genoux devant sa chatte béante, de m’enivrer de ces odeurs, de ma position de lesbienne soumise, de la faire jouir… Être leur jouet sexuel… C’était dégradant, mais tellement merveilleux, j’aimais ma soumission et j’acceptais tout. Je ne pensais qu’au sexe !
Et puis…
Et puis, un matin, alors que je lavais le sol, à genoux, j’entendis une grosse voix. Un gendarme !
— Ah, voilà donc la chose… je t’appelle comment, Marc ou Ula ? Et oui les signatures ont été comparées, je te souhaite bien du plaisir, je t’embarque comme cela, tu vas rire en prison, un travelo ! Mais…
Le mais était que je me donne à lui, qu’il me baise comme la trav, la putain que j’étais ! Sven n’était pas là, que pouvais-je faire ? Alors bien sûr, je lui donnais ma bouche puis mon cul… Il faisait bien moins bien l’amour que Sven, mais je découvris un nouveau plaisir, me faire enculer (pardon pour le mot, mais c’était cela!) comme une prostituée, je me donnais bien contre un service… Et puis, ce n’était pas si désagréable. Bien sûr, sa verge était moins épaisse que celle de mon homme, et sentait un peu l’urine… Mais de voir devant mon visage une bite en érection, me fit chavirer et je la pris en bouche, j’attendais avec impatience la montée de la mouille sur le bord du gland… Un autre goût, un autre parfum… Et lorsque je devinais que son plaisir allait venir, c’est moi qui me retournais et lui offris mon cul ! Je fus un peu déçue, il ne joua pas avec ma rondelle mais il me pénétra avec violence. En fait, je me sentis violée, mais ce n’était pas si désagréable de sentir son désir vivre tout au fond de moi, ses couilles contre mes fesses… Il ne tarda pas à cracher son sperme dans mon ventre. C’était chaud et surtout très abondant, il devait avoir du retard d’affection…
En se rhabillant, il me dit qu’il était venu, qu’il n’avait pas trouvé un Marc, mais une super salope…. Ula, et qu’il allait revenir, ma liberté et celle de mes hôtes, dépendait de ma bonne volonté… Qu’allait en penser Sven ? Sven était déjà au courant, il se tenait dans l’embrasure de la porte et n’avait rien perdu de la scène. Lorsque le flic fut parti, Sven me fit asseoir sur ses genoux et il m’expliqua. Ce n’était pas la première visite du pandore… Mais il venait pour Lisa les autres fois. Ils avaient dans la montagne des champs particuliers et c’était la monnaie d’échange contre son silence. Et ce qui venait de m’arriver allait permettre à Lisa de trouver un peu de paix, de tranquillité. Si il aimait mon cul, alors pourquoi pas ? Et surtout que j’avais l’air d’y avoir pris du plaisir… Et de plus, c’était lui qui était un peu piégé. Un représentant de l’ordre qui baise une travestie en cavale…!
Et puis, je n’étais pas bien dans la peau d’Ula ? Oui, j’étais bien dans ma nouvelle identité féminine, j’avais un mari qui me comblait sexuellement, j’avais pris goût aux vêtements féminins, bien plus doux et confortables que ceux de mon passé. J’étais en sécurité, j’avais même des papiers au nom de Ula… En fait mon mari était officiellement mon époux sur le papier. Bon, il y avait bien le gendarme, mais en toute franchise, oui j’avais pris du plaisir à me faire prendre, pénétrer par lui. Et puis ces derniers temps, je me sentais merveilleusement bien, différent, j’avais perdu mon sale caractère, j’étais bien dans la peau d’une femme soumise. J’avais même découvert un nouveau plaisir lorsque Sven me caressait la poitrine et j’avais même des petits seins… Je n’y avais pas pris garde, mais maintenant que j’y repensais… C’était quoi, les cachets que je prenais tout les matins ? Mais je ne devais pas m’en faire et m’en remettre à Sven, il savait ce qui était bon pour Ula.
Je n’étais plus un pédé travestie, un fuyard en cavale, j’étais Ula, sa femme. Sven était mon mari, le Maître de mon corps, de mon esprit et de ma destinée. Et si mon mari, voulait que je donne mon corps à d’autres hommes, je devais lui obéir. Une épouse doit être soumise, pour plaire à son homme. Cela me semblait naturel et confortable.
La vie repris confortable et sereine, nous formions un couple à trois, dormant dans le même lit, Sven nous comblait à tour de rôle et j’étais même gagnante, puisque je pouvais boire à la source de Lisa, la semence de notre homme… Sven était content, assouvis et avec Lisa, je me découvris savoir être une bonne lesbienne qui savait la faire jouir entre femmes. Et notre visiteur était devenu mon visiteur, il ne voulait que moi, que mon cul, il adorait m’enculer, surtout qu’à sa demande, je fis évoluer ma garde-robe. Pour lui, j’abandonnais les jupe hippies, pour adopter des tenues comment dire, sexy, des jupes, robes courtes avec des dessous, bas, porte-jarretelles, soutien-gorge pigeonnants… Des tenues spéciales pour circonstances spéciales… Mais les tenues courtes, sentir le vent sur et sous ma jupe, le soleil… Et cela plaisait bien à Sven…
Mais il y avait parfois du passage dans nos montagnes…
Celui que mon mari appelait en souriant ton amant, puis ton client, ne fut bientôt pas le seul à profiter de mon cul et y déverser son sperme, il semblait que j’avais un autre talent : je suçais bien… Il faut dire que je commençais sérieusement à avoir de la pratique, je savais comment faire monter le désir des hommes, attendre, en léchant le bas du gland, la première goute de précum, puis avaler juste le gland en caressant les bourses, en les pressant juste à peine, ne pas faire mal, juste qu’ils sentent aussi leur virilité, et puis engloutir le membre, le relâcher, masser avec mes joues… Parfois il s’emballait et cela se terminait par un glory hole… Mais je n’ai jamais eu de reproche. Le client jouissait aussi bien dans une bouche gourmande qui avalait leur jouissance que dans un cul offert.
Et oui, mes clients, car je le compris assez vite, deux, trois, puis jusqu’à dix visites par jour, et la maison qui évoluait… de nouveaux meubles, de jolies robes pour Lisa et pour moi. D’où venait cet afflux d’argent ? Bien sûr, il y avait les mandats, mais cela n’expliquait pas… En fait Sven, me prostituait ! Cela ne me choquait pas, j’aimais le sexe, j’aimais être Ula la pute, être traitée en objet sexuel… Et lorsque mon maître, oui il l’était devenu depuis que je n’étais qu’une marchandise, me disait dans notre lit : « c’est bien ma chérie, tu es une bonne pute, je suis content de toi. » Je ressentais une immense fierté, mon mari était content, j’étais sa femme, soumise et heureuse de l’être.
Et mes seins qui devenaient de plus en plus beaux, sauf pour les exhiber, (j’adorais !) un soutien-gorge était une obligation, ce poids... mes clients, car c’est bien ce qu’ils étaient, adoraient voir, caresser ma poitrine généreuse et ma toute petite bite… Parfois même, ceux-ci faisaient des baisers sur ma verge, mais elle était si petite… Je leurs apprenais à me lécher le cul, comme je leur faisais. Mais dans le cadre de séances privées comme le disait mon mari. Cela durait plus longtemps et je ne pense pas au même prix… J’avais bientôt une vraie clientèle et qui venait de loin ! J’étais fière de moi et de complaire à mon maître. Oui, mon maître, je ne pouvais me mentir à moi-même, plus je devenais femme plus je me soumettais et cela était bon, je n’avais plus à penser, juste à obéir, et pour mon plaisir physique. À peine prise, je n’attendais que la prochaine fois qu’un homme vienne me soumettre à ses désirs sexuels… c’était bon, d’être une salope, pouvoir donner du plaisir !