Simon (03)
Texte paru le 2010-10-20 par collectif
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Après ce moment de pur plaisir, il fallait prendre une décision quant à l'avenir de Simon. Même s'il était majeur, il devait pouvoir poursuivre ses études. Pourtant je n'acceptai pas de le voir souffrir du fait de son père. Je lui proposai alors de venir chez moi pour la soirée et d'en discuter alors. La situation l'ennuyait car il ne savait pas comment mes parents allaient réagir. Il faut dire que je ne m'étais pas posé la question. Certes, j'étais amoureux de Simon mais je n'étais pas prêt à bouleverser ma vie, je ne me voyais pas dire à mon père et à ma mère " Je suis gay et amoureux de Simon". J'avais besoin moi aussi de réfléchir à la situation. J'invitai alors Simon à venir diner chez moi puis on aviserai pour le reste de la soirée.
Comme je m'y attendais, mes parents furent ravi d'avoir un ami à moi à leur table. Ma petite soeur ne tarda pas d'ailleurs à lorgner mon copain. Je fus à la fois jaloux, il n'était pas question qu'elle y touche, et à la fois fier que le coeur de Simon m'appartienne. Hormis ce petit désagrément, il ne fut pas difficile de faire en sorte qu'il dorme chez moi. Bien sûr, nous avons partagé le même lit vu que j'en avais un double.
On aurait pu passer une soirée à s'envoyer en l'air mais la tension de la journée étant retombée nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre très rapidement. Pourtant cette nuit là, je fis des rèves bien étranges...
--Gordon 11 août 2010 à 12:24 (EDT)
Dans un premier rève, je me suis vu à genoux devant les jambes musclées de Simon. Il me limait la bouche de sa grosse queue. Ses mains tenaient ma tête pendant qu'il prenait du plaisir avec mon corps. Je l'entendis râler au moment où il giclait tout son jus dans ma bouche. Je commençai à avaler lorsque deux mains me repoussaient. Ce n'était plus la queue de mon Simon qui était devant moi mais une queue plus petite et plus large. Les jambes paraissaient plus vieilles.
— C'est bien, avale comme mon petit pédé de fils.
Je reconnu immédiatement le père de Simon. Il venait de prendre plaisir avec moi et de me jouir dans la bouche. Je me suis alors réveillé en sursaut, la queue raide. Même si ce porc me faisait horreur d'avoir utilisé ainsi son propre fils, la scène avait semblé m'échauffer. Je me suis collé contre Simon pour retrouver la paix que m'apportaient ses bras.
--Gordon 12 août 2010 à 03:23 (EDT)
Je me rendormis quelques secondes après apaisé par le corps de Simon lorsque un autre rève survint. J'étais à genoux dans les vestiaires de notre salle de sport avec la queue de mon amant en bouche. Mes mains posées sur ses cuisses, je lui suçait avidement son membre tout en entendant autour de nous :
— Allez Chris, vas-y, montre nous !
— Ce qu'ils sont mignons !
— Quel spectacle !
Des cris de joie jaillissaient de toute part ; nos coéquipiers nous regardaient.
Encore une fois je me réveillai avec la queue tellement raide qu'elle me faisait mal. Je découvrais que le plaisir de l'exhibitionnisme s'insinuait davantage encore en moi. Simon dormait toujours. Je me collai à lui pour sentir de nouveau sa peau contre la mienne et plaçai ma tête dans le creux de son bras cherchant une nouvelle fois le sommeil.
--Gordon 16 août 2010 à 03:26 (EDT)
Ces deux rêves m'avaient fait travailler l'esprit un peu trop et maintenant je me sentais bien réveillé. Impossible de me rendormir. Mais je me sentais bien, j'étais près de cet homme auquel je tenais. Une chose était sure, je voulais a tout prix l'aider afin qu'il puisse éviter de continuer de se faire abuser par son père mais je ne me sentais ni le courage ni l'envie de faire un coming out. Trop de choses étaient encore à creuser. Etais-je homo ou juste amoureux de Simon ? J'avais peur.
Alors que mon cerveau tournait à toute vitesse je me rendis compte que j'avais débandé et qu'un besoin naturel à satisfaire devenait impérieux. je devais quitter les bras de Simon afin d'aller me soulager. Je me relevais doucement avec précaution, car je ne voulais surtout pas le réveiller, j'enfilais mon caleçon et sortis de la chambre.
Alors que je croisais mon père qui sortait du petit coin, je le regardais lourdement en me demandant comment prendrait-il mes sentiments pour Simon et s'il m'aiderait à faire quelque chose pour lui afin de remédier à la situation, que penserait ou dirait-il de savoir que mon ami était abusé par son père? Je me dis qu'il avait toujours été là pour moi et que je n'avais jamais manqué de quoi que ce soit ; il m'avait toujours encouragé à suivre mes instincts tant dans le sport que dans mes études. Perdu dans mes pensées je ne remarquai pas que j'étais arrêté dans le couloir à quelques mètres des toilettes à réfléchir depuis bien 4-5 minutes à tel point que j'en avais oublié mon impérieux besoin. Je me décidai à y aller, remontai la lunette et baissai mon caleçon, j'étais de nouveau en érection. Alors que je me concentrais, un jet doré commença à couler.
— Bonjour ma beauté ! murmura Simon
— T'es fou, j'ai failli faire un arrêt cardiaque avec tes conneries. Depuis quand tu me parles au féminin ?
— Oh mais dis donc, tu as les couilles pleines ou c'est juste que tu t'es levé du pied gauche ? Désolé de te trouver beau même alors que tu pisses.
— Pardon Simon, j'étais empêtré dans mon esprit, où plein de choses travaillent et résonnent et tu m'as fais peur, merci pour ton compliment. En plus j'arrive plus à me rendormir, je n'arrête pas de penser à mille choses, et toi comment vas-tu ? J'ai fini je te laisse la place.
— C'est bon pour moi, je n'ai pas de besoin de cet ordre là. Le lit me semblait vide depuis un moment alors je me demandais ce que tu faisais et quand je suis allé à la cuisine et que je n'ai vu personne, j'en ai déduis que tu devais être aux WC quand j'ai vu la lumière filtrer par la porte pas fermée, je t'ai vu au même moment voilà tout.
--Quentt1 17 août 2010 à 03:12 (EDT)
— Simon, hier quand nous sommes partis de chez toi, je t'ai dit que je voulais te parler. Alors oui effectivement nous avons parlé, pas vraiment de ce qui devait nous intéresser mais ça nous a fait du bien. Je ne le regrette pas du tout, j'en suis d'ailleurs tellement content de ce que nous avons découvert ensemble que je me demande si on ne devrait pas recommencer. Mais j'ai vraiment besoin de discuter avec toi, de certaines choses avant d'aller plus loin. Je ne voudrais pas que par la suite tu puisses me faire des reproches, que c'était pas clair, ou que tu te sentes floué parce que je t'avais pas dit que.
— Tu sais Chris, je me doutes bien que tu veux parler et je penses même savoir où tu veux en venir. Je ne sais pas si j'ai vraiment envie d'entendre ce que tu as à dire, ni si je me sens prêt. Je sais que là maintenant, je passes de bons moment avec toi. Je sais pas si ça durera vraiment ou pas, et j'ai pas trop envie de me poser de questions, c'est déjà suffisamment dur comme ça sans encore se prendre la tête perpétuellement sur des détails.
— Si ça te dérange pas, peut-on aller à la cuisine où l'on ne peut pas être surpris ni écoutés à notre insu, je me méfie de ma sœur. J'ai pas du tout apprécié la manière dont elle t'a regardé pendant tout le repas, et bizarre elle a mouché que dalle avant d'aller se coucher.
— J'ai bien vu que t'as pas aimé, mais laisse faire et comme ça au moins il y a pas de questions, c'est plus cool. Moi je joue celui qui est touché, mais qui veux pas faire de mal à la sœur de son pote.
Alors que nous arrivions dans la cuisine je ne pus m'empêcher de prendre Simon dans mes bras, envie de ressentir sa douceur et sa chaleur contre moi. Même si tout mon être avait une folle envie de ce mec, ma tête et mon coeur ne voulaient que des câlins. J'adorai la douceur de sa peau, une douceur presque infantile, il sentait le caramel en permanence.
Je me rendis soudain compte que je faisais attention à des détails pour Simon auxquels je n'avais jamais réellement fais attention auparavant. Je n'avais jamais remarqué une odeur chez Stacy, déjà qu'avec elle chaque fois que nous pouvions nous retrouver seuls, il fallait que l'on fasse l'amour, mais je ressentais encore plus l'envie de faire l'amour avec Simon et surtout je me sentais nettement mieux après. J'aimais cette plénitude juste après le sexe, quand il me regardait en me caressant. Je balayai ces pensées pour me concentrer sur l'actualité, Simon moi, nous, son père, son avenir, ses désirs.
— Simon, je voudrais dans un premier temps que tu m'écoutes et me laisses parler. Je voudrais être le plus clair possible et surtout ne pas oublier, tout ce que je souhaite te dire déjà depuis quelques jours. Et après si tu le souhaites, je t'écouterai sans interrompre le fil de tes pensées. Si tu souhaites attendre pour me répondre car tu aurai besoin de réfléchir, je te promets d'attendre et de t'écouter.
Après quelques instants où il me regardait silencieusement :
— Je ne veux pas te faire de promesses,repris-je, que je risquerai de ne pas tenir, mais je veux quand même te dire un certain nombre de choses qui pour toi sont très importantes. Comme tu le sais, jusqu'à notre première fois après l'entraînement je n'ai toujours eu des relations qu'avec ma petite amie Stacy que tu connais. Depuis cette fois avec toi tu m'as donnée pleins de choses que je ne soupçonnais même pas, et j'avoue qu'elles sont a chaque fois renouvelées. Encore cet après midi, tu m'as fait découvrir des choses chez moi que je ne pouvais imaginer. Je ne souhaite pas dire à tout le monde que je suis amoureux de toi, même si c'est vraiment le cas. Je t'avouerai que je suis un peu perdu en ce moment et que je ne sais plus trop où j'en suis même si j'adore tout ce monde nouveau que tu m'apportes, toutes ses nouvelles sensations. Que surtout je tiens vraiment à toi, seule certitude actuelle. Et enfin, j'aimerai faire quelque chose pour toi par rapport à la situation avec ton père.
--Quentt1 18 août 2010 à 17:43 (EDT)
J'avais peur que Simon le prenne mal, qu'il croie que j'avais honte de nous, de lui. Ce bouleversement dans ma vie était imposant et je devais moi-même apprendre à vivre avec.
— N'aie pas peur, me chuchota Simon. Tu sais, tu es presque le seul à qui j'ai avoué mon homosexualité et je ne veux aucunement que tu brusques les choses. Tu sais, il y a quelques mois, j'étais dans la même situation que toi. J'étais tombé amoureux d'un garçon de mon collège, avec qui j'avais quelques classes, et j'ai voulu aller trop vite. J'ai immédiatement crié mon amour pour lui, ce qui nous a valu des railleries à l'école. La vie en était rendue insupportable. Gabriel, le mec de qui j'étais tombé amoureux, question de se sauver la face, s'est protégé en disant qu'il avait voulu me tester et qu'il s'est vite réfugié derrière ses potes qui ont alors commencé à me rendre la vie difficile. Croyant que je trouverais une oreille attentive en la personne de mon père, je suis allé lui raconter mes problèmes. Après qu'il eut rencontré la direction de l'école, il m'annonça qu'on déménageait et que je changeais d'école. Je me suis senti soulagé sur le coup mais une fois rendu ici, c'est là qu'il a commencé à faire de moi son vide-couilles, sa gueule-à-foutre. Il ne m'a pas lâché depuis. Je me suis fait une carapace, j'ai enduré, au moins je me disais que j'étais changé d'école et que l'épisode ne se reproduirait pas. Mais voilà, il a fallu que je te rencontre et que je retombe en amour... Pire encore, tu as même assisté à ce que j'ai de plus secret chez moi... Tu sais, je ne suis pas une salope... Oui je suis gai mais je crois en l'amour sincère entre deux mecs.
J'avais écouté jusqu'au bout, sans rien dire. Des larmes coulaient sur mes joues et Simon s'approcha de moi et recueillit quelques-unes d'entre elles sur ses lèvres. Alors qu'il y a quelques semaines, je me serais probablement moqué que deux de mes potes s'envoient en l'air que pour le cul, voilà que moi, je tombais en amour par-dessus la tête avec un autre mec, pire encore, un gars de l'équipe! Le pire cependant, c'est que maintenant que je connaissais le récit de Simon, j'étais encore plus terrorisé à l'idée d'en parler avec mes parents, du moins, pour ce qui est de mon amour pour Simon. Je sais fort bien que mon père n'est pas du tout comme ça, mais l'idée n'en était pas moins terrorisante.
Simon me prit la main tout doucement et me dit tout bas:
— Viens, retournons à la chambre...
--Patrice 20 août 2010 à 17:59 (EDT)
Après tout ce que nous venions d'échanger, je n'arrivais pas a me lever. Je savais plus quoi penser, encore moins dire. Je réfléchissais a mille choses, après ce que je venais d'entendre, j'avais terriblement peur de continuer à me confier, où à l'écouter mais paradoxalement, très envie de savoir enfin un certains nombres de choses auxquels jusqu'à présent je n'avais pas osé poser de questions. Qui était mon mec? Qu'attendait il de moi?
- Attends s'il te plaît! Avant de faire quoi que ce soit, j'ai encore une question, à te poser, ce n'est certes pas la plus importante pour le moment, mais j'ai le sentiment que c'est celle dont j'ai le plus peur de se que tu diras, même je brûle d'en connaître la réponse.
- Alors viens! Moi je veux retourner dans ton lit. J'ai terriblement envie et presque besoin de me sentir proche de toi, juste d'être dans tes bras. De te sentir "mien", si tu me permets cette expression. je ne veux pas que tu t'emballes en cherchant dans mon phrasé, la signification qui t'arrange ou te dérange le plus. Mais je voulais quand même te dire que depuis la découverte de ma sexualité, les seuls mots qui conviennes vraiment pour la qualifier c'est masturbation, abus et solitude. Autant te dire que je veux pouvoir profiter de tout les moments que nous pourrons avoir ensemble bons ou moins bons peux importe, mais moi aussi j'ai envie et besoin de sentir ta chaleur et ta peau contre la mienne.
- Voilà la plus belle chose, que tu aies pu me dire. Quelle magnifique déclaration, pour mes oreilles qui fait battre la chamade à mon coeur, pour un peu je me sens comme un puceau juste avant sa première fois.
- Ok Chris, je répondrai à toute les questions que tu voudras bien me poser, mais on va se poser dans ta chambre.
- Ca m'apparaît être un marché honnête ça. Quoi que, vu tes yeux, je les trouve très brillant tout à coup, j'ai des doutes, sur tes intentions.
- T'occupe de mes yeux, ce n'est pas le propos du moment, c'est juste que je me sens bien près de toi, avec toi.
on se leva et quitta la cuisine, nous traversâmes l'appartement en silence et on se retrouva dans ma chambre. A peine la porte refermée, on se regarda et tous les deux on avait le caleçon tendus de désirs. Les premières traces d'humidité commençaient a perlé a travers le tissu.
- Chris, je t'en supplie ne me regarde pas avec des yeux comme ça, je vais finir par fondre, et me répandre en eaux si tu continue. Tu sais très bien que je ne peux te résister très longtemps. Je fais des efforts surhumains pour bien me conduire, nous sommes quand même chez tes parents
Je m'approchai de Simon et lui glissai mon pouce dans la bouche pour le faire taire. je me mis a genoux devant lui, fis sortir sa queue du caleçon, et la pris doucement dans sa bouche retroussant la peau qui recouvrait le gland, pour mieux m'amuser avec ma langue sur le gland. Simon chercha à branler mon sexe, sans arriver a le toucher, frustré, il se mit à sucer le pousse de Chris comme un nouveau né aurait téter son premier biberon. Ca finit de me faire rentrer en transe pendant que je m'activais toujours sur ce sexe, qui rentrait et sortait de ma bouche a toute allure.
- Arrête s'il te plaît, je vais jouir si tu continues.
Je me déchaînai sur la queue que j'avais en bouche, tout en jouant avec une main avec ses couilles.
- Aaaaarh, non, non arrête, pas comme ça!
Malgré sa volonté de vouloir se retenir, Simon perdait pied et s'abandonna à la jouissance qui le tenaillait doucement mais sûrement. Quand il sentit mon majeur bien humide s'introduire entre ses fesses, il arrêta de lutter, et céda au bien-être qui l'envahissait, en lui donnant, ce qu'il cherchait, sa jouissance. Ses couilles se contractèrent, il s'abandonna et se vida dans ma bouche chaude et accueillante.
Je n'en perdis pas une goutte, à peine, avais-je senti Simon jouir que j'avais empoigné sa queue dans mon caleçon, et à la vitesse d'un éclair, je me masturbai. Alors que la semence désirée coulait en moi, je me jouis dans la main.
Quand Simon s'aperçut que j'avais joui aussi, une immense frustration l'envahit. Alors qu'il allait en parler, je me mis à le regarder droit dans les yeux, j'ouvris ma bouche, qui était toujours pleine de son sperme encore chaud et sous ses yeux incrédules, je me léchai la main, dans laquelle je venais de jouir.
- Mais pourquoi mon amour, me prives tu du plaisir .....
Il ne put finir sa phrase, j'avais glissé une main sur sa nuque, tout en l'attirant à moi, de l'autre. J'écrasai ma bouche ouverte sur celle de Simon, qui s'abandonnait à moi, et à l'aide de ma langue lui fit partager le mélange de nos deux spermes ensemble. Nous tombèrent tous les deux sur le lit, Simon ouvrit les jambes, pour les refermer dans le dos de Chris, tout en continuant de jouer de nos langues dans la bouche l'un de l'autre.
Du bruit survint dans l'appartement, quelqu'un s'était levé. Un mélange de vaisselle et d'eau se fit entendre. L'odeur du café tout frais se répandait autour d'eux.
- Oups, je crois que mes parents sont levés, il serait bon que nous nous rajustions.
- Je te le fais pas dire, et surtout qu'on ouvre un peu les stores et la fenêtre, ça sent l'amour.
- Pfffff, n'importe quoi arrête ton char, si les sentiments avait une odeur ça ce saurait.
- T'es con.
Simon prit mon visage entre ses mains et lui fit un smac sur les lèvres.
- Je peux être à toi si tu le désires, un peu, ou tout le temps, à toi de voir, mais je ne veux pas te brusquer, ni te forcer on fera au mieux, mais toujours ensemble si tu es d'accord. Je ne veux pas aller plus vite que la musique, j'ai besoin de savoir ce que je suis dans ta vie, et la place que tu souhaites m'y faire. N'oublie pas, je peux tout entendre et tout comprendre à condition que tu me dises les choses, que tu me les expliques. Comme je te l'ai dis, j'ai fais une erreur, je ne souhaite pas recommencer, mais tant que l'on communiquera ensemble et que tu me tiens au courant des modifications de ta vie, je peux m'adapter.
- Mon amour, je veux te remercier pour ce que tu viens de dire. Je suis sûr de t'aimer et d'avoir de vrais sentiments pour toi, j'ai très peur tu sais et je sais pas trop comment je vais arriver a gérer tout ça l'équipe, mes parents, Stacy. J'ai quand même une question comment tu vois les choses, par la suite, toi, entre nous deux, dans l'équipe, et "ensemble" ton avenir en fait.
- Je ne sais pas Chris. Je vais continuer a m'entraîner la même chose, je ne pense pas faire de modifications dans ma vie. Je dois faire attention à mes résultats au bahut, car la bourse, qui me permets de pouvoir faire mes études sans trop de soucis y est rattachée. Pour le reste j'ai besoin du sport pour évacuer un peu et surtout pouvoir m'évader un peu quand ma vie deviens trop lourde.
- Et par rapport a nous, ton père?
- Pour ce qui est de mon paternel, Même si je supporte de plus en plus mal cette situation et que ça me pèse lourdement, je ne sais trop quoi faire. Ma mère est décédée, brutalement, j'avais six ans et mon père a subi un choc assez fort à ce moment-là et je pense qu'il ne s'en est jamais remis. Même si au quotidien, il a tout fait pour que je ne manque de rien, et qu'il m'a toujours fait passé avant le reste, pour pas que je souffre trop. Le suivant a été plus fort encore puisque après des années, dans la même boite, de bons et loyaux services, jamais d'absences, jamais malade, il a été remercié dans son boulot, comme un chien enragé, puisque son poste a été tout simplement supprimé. Il a touché six mois de salaires, une belle prime et fini, on veux plus de vous. Le décès dont il n'était pas remis, plus son licenciement, a déclenché un état second dans lequel il vit depuis trois ans. Il boit souvent, pour pas dire tout le temps, me prends de tant autres quand il le peux, qu'il est pas trop bourré, et ronfle. Tout ça, devant la télé perpétuellement allumée, que bien souvent je me demande s'il l'a regarde.
- Et toi là dedans? que deviens-tu? Vous avez quelques liens encore a part tes viols, je veux dire?
- A vrai dire la situation s'est pourrie depuis notre déménagement. Je crois qu'il m'en a un peu voulu. Je sais pas vraiment en tout cas, depuis ce moment-là, il n'était plus le même. Un Jour, il à débarqué dans ma chambre s'est assis sur lit, il m'a dit que puisqu'il était veuf et qu'il n'avait plus les moyens d'aller aux putes, il était très heureux que je lui serve de femelle, et qu'il allait m'apprendre a aimer et contenter un homme un vrai, vu que j'étais gay. Y'a pas de raison, qu'il soit le seul a pas en profiter. Il s'est relevé, à ouvert son froc et m'as dit que la première leçon commençait de suite, il allait m'expliquer comment faire un bonne pipe.
Alors que j'écoutais Simon, les larmes avaient recommencé à couler et je ne parvenais plus a les arrêter. Je me demandais comment mes parents allais réagir si je leur annonçais que j'aimais Simon, Mais une pensée encore plus forte traversa mon esprit, je me devais d'être à la hauteur pour ce mec que j'aimais en le soutenant mais surtout en évitant de lui causer des tracas. Je trouvais ma vie, pas très simple depuis son arrivée, mais a côté de lui j'avais tout a apprendre.
- Et pour finir de répondre a ta question, quant à nous ben, ça dépend de toi, tout seul je ne forme pas un couple et ne vais pas me prononcer sur l'avenir parce que tu as dit m'aimer. Je ne vais pas refaire encore une fois la même erreur. Je ne veux pas te perdre. Mais toi, Chris, tu veux quoi toi, pour la suite? pour toi et pour nous!
--Quentt1 22 août 2010 à 03:54 (EDT)
Je regardais Simon amoureusement, ne sachant pas trop quoi répondre. Est-ce que j'envisageais de faire ma vie avec lui un jour ? Est-ce que je m'imaginais reconstruire toute ma vie ? Je n'en savais rien encore. La seule chose dont j'étais sûr c'était que je ne voulais pas le perdre.
— Je ne sais pas trop en fait... Mais je ne veux pas te perdre.
Les yeux de Simon se firent moins tristes et un sourire se dessina sur ses lèvres.
— Tu sais à quoi je penses ? me demanda-t-il.
— Euh... Non !
— Que nous n'avons pas beaucoup dormis et que pour le match de cette après-midi cela va être dur.
Il venait de me faire rappeler que nous avions en effet une compétition dans la journée. Nous nous sommes mis à rire et à chahuter. Tous les soucis s'étaient envolés par ces simples mots. Nous étions redevenus des enfants insouciants des problèmes qui nous entouraient. Chacun de nous, à tour de rôle, essayait de chatouiller l'autre si bien qu'au bout de quelques minutes ma mère à travers la porte nous dit :
— Dites les gamins ! Si vous êtes réveillés, venez déjeuner.
— on arrive, M'Man ! lui ai-je répondu.
Je murmurai alors à Simon :
— il va falloir baisser l'étendard car sinon cela va faire suspect.
Il me regarda avec un air surpris et je lui fis remarquer la bosse qu'il avait dans son boxer. Nous reprîmes nos rires mais nous attendîmes quelques minutes pour rejoindre mes parents dans la cuisine.
--Gordon 22 août 2010 à 11:39 (EDT)
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