Simon (07)
Texte paru le 2012-06-30 par collectif

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Les vacances avançaient à un rythme nonchalant. Nous profitions du soleil dans la journée et lorsque mon oncle et Grégory rentraient nous sortions assez souvent pour nous balader si bien que les travaux dans leur maison n’avançaient pas. Un soir, Bertrand proposa d’aller chercher les pièces qu’ils n’avaient pas trouvées la dernière fois. Cette fois-ci, Simon voulu y aller, moi, en revanche je préférais rester à lézarder. Grégory resta avec moi pour papoter. Sur le début j’en fus ennuyé car j’aurais bien fait une sieste au soleil, mais la discussion me plu. Evidemment, elle dévia sur le sexe. Grégory me parla de ses expériences et des jouets qu’ils avaient à leur disposition. J’écoutais avec intérêt lorsqu’il me dit :
— Avec un sling c’est supers sympa.
— Un slip ?
— Non, bécasse, un sling, répéta-t-il en appuyant sur le g.
— Heu, c’est quoi ce truc ?
— Ben viens je vais te montrer.
Il m’emmena dans sa chambre et me fit remarquer les quelques anneaux au plafond. Il ouvrit son armoire à gadget et en sorti une sorte de bâche en cuir à laquelle était attaché des chaines de métal. Monté sur une chaise, il accrocha son engin aux anneaux du plafond.
— Tu vois, l’un des mecs s’allonge dessus.
— Ah ?
— Ben monte voir.
Je montai sur le sling en question et m’allongeai. J’avais les jambes qui pendaient.
— Tu vois, il y a des menottes pour le mec, pour pas qu’il glisse.
Il me prit les bras et me les attacha aux chaines. Puis il me fit relever les jambes et vint m’attacher les chevilles. La position laissait apparaître mon cul. Positionné face à moi, il ajouta :
— T’as un beau petit cul de 19 ans, Chris.
Je me mis à sourire.
— Musclé et vierge, ça va être un régal.
— Hein ? Demandais-je.
Ses yeux avaient changé. Il s’éloigna me laissant là.
— Détache-moi, dis-je un peu en colère.
Il revint avec une paire de ciseaux qu’il utilisa pour découper le tissu de mon short et de mon slip. J’ai pu sentir la froideur de la lame le long de ma peau. Elle s’accordait parfaitement avec le sentiment d’horreur qui m’envahissait. Je me retrouvai en simple t-shirt me débattant mais ne pouvant trop bouger du fait des menottes. Il claqua ma fesse.
— Vraiment beau petit cul.
Il prit ensuite une sorte de petite badine qu’il passa sur la peau qu’il venait de frapper. Il semblait admirer ma croupe comme on peu le faire d’un cheval.
— Putain ! Détache-moi.
Je reçu un coup.
— Hey !
Un deuxième, un troisième ; c’était de petits coups au début mais il allait en accentuant la douleur.
— Tu vas être un gentil garçon ?
Voilà qu’il me parlait comme à un môme.
— Connard ! Dis-je pris de colère.
Une claque violente vint s’abattre sur mes fesses.
— Soit poli !
Il ouvrit son pantalon et en sorti une queue bandée.
— Un putain de cul. Depuis le temps que je rêve de te défoncer, Chris. Tu es vierge ?
Oui, je l’étais. Jusqu’à présent lorsque nous faisions l’amour avec Simon, c’est moi qui le prenais. Il se pencha sur moi afin de venir m’embrasser la peau rougie et de passer sa langue dans ma raie offerte. La sensation était étrange, la douceur de sa langue se mêlait à la brulure de ma peau. Il alternait fessées et anulingus. Des caresses de sa langue, je ne pus m’empêcher de bander. Il se redressa et vint me prendre les couilles dans la main. La pression qu’il y exerça me fit mal mais je ne voulu pas lui montrer l’emprise qu’il avait sur moi. Quelques secondes après, je le vis se baisser pour attraper quelque chose sous son lit. Il me présenta alors un fin gode noir qu’il plaça sur mon trou. Il s’amusa à faire entrer l’extrémité du gland. Je resserrai mon anus pour pas qu’il m’introduise, contractant tout mes muscles mais il forçait. Parfois il me giflait :
— Détends-toi ! De toute façon tu va y passer.
Je râlais de colère, de dépit et de douleur. Il ne bandait pas, mais semblait pourtant prendre un malin plaisir à m’ouvrir la rosette. Parfois la pression s’arrêtait lorsqu’il badigeonnait de nouveau le sextoys de gel. Malgré mes contractions, il réussit à enfiler le gode jusqu’aux couilles de latex. Il jouait lentement avec mon cul.
— T’es comme tous les mâles, dès que t’as une bite dans le cul tu ne résiste pas.
Il arrêta son jeu et continua par dire :
— Je vais te montrer ce que c’est d’être baiser par un vrai mec.
Il joua avec les chaines et je me retrouvai la tête dans le vide, le bassin plus haut que mon torse. Il changea de position pour se placer au dessus de mon visage. Sa queue était gonflée mais pas encore raide. Il attrapa ma tête et fit passer sa queue sur mes lèvres.
— Va te faire foutre ! Lui dis-je.
Il joua un petit moment à me caresser les lèvres puis par une pression sur un téton, m’obligea à ouvrir ma bouche. Je gouttai pour la première fois à sa queue et malgré moi cela me plaisait. Il fit de lents mouvements entre mes lèvres mais il se bloquait parfois au fond de ma gorge jusqu’à ce que je m’étouffe. Il me dominait et je ne pouvais que subir ses désirs.
— Bonne petite chienne, dit-il.
Il sortit sa queue de ma bouche et la prit en main. Je pensai qu’il allait arrêter son manège mais au lieu de cela il se mit à me pisser sur le torse. J’étais humilié, je sentais le liquide chaud dégouliner le long de mon cou. J’essayais de me débattre, hurlant mon dégout mais cela semblait augmenter sa satisfaction. J’avais les cheveux trempés de son urine. S’étant vider sur moi, il rentra de nouveau sa queue dans ma bouche. Je pouvais sentir le gout âcre de sa pisse sur ma langue et mon palais. Je n’étais pas fier de ce qu’il se passait pourtant j’en prenais un certain plaisir. Mes mouvements sur le sling, faisait couler le liquide chaud le long de mon corps.
— Y a longtemps que je me suis pas fait un cul vierge et dès que je t’ai vu j’ai eu envie de te baiser. J’attendais que ça de pouvoir t’enfiler.
Il fit basculer de nouveau le sling afin de me relever le torse et d’avoir mon cul à la bonne position. Il approcha son gland et sans attendre planta celui-ci dans mon trou.
— Oh putain ! Dit-il.
Il s’enfonçait davantage.
— Je parie que tu n’attendais que ça.
Il faisait de petits va et vient avec le bout de sa queue. Il me demandait constamment si j’aimais ça, mais je ne voulais pas lui faire ce plaisir. Surtout que je ressentais une certaine douleur. Il faut dire qu’il a une queue assez grosse. J’avais le cul écartelé par son sexe.
— Ça te fait kiffer un gars dans ton cul !
— Non !
Pourtant je ne pouvais m’empêcher de bander et de gémir. J’étais tout à son plaisir. Il sortit de mon cul, vient me prendre la tête pour que je plante mes yeux dans les siens et me dit :
— Maintenant tu va être tout à moi ?
— …
— Oui ?
— Oui, lui répondis-je.
Je me laissai faire lorsqu’il me détacha et me fis placer à quatre pattes sur le sol. Il revint se remmancher en moi puis me plaça un collier de métal autour du cou. Ul collier style étrangleur pour les chiens. Il bougea en moi et me prit par le collier, m’étouffant presque, afin que je me cambre. Ses mouvements étaient lents. Il me claqua le cul deux ou trois fois en me demandant :
— Tu va être sage ?
Il me fit m’enculer moi-même sur sa queue.
— Tu aimes ça les queues dans ton trou ?
A chaque question, je devais répondre rapidement avant d’avoir une claque sur l’arrière train.
— Oui, répondais-je.
— Tu aimes être une chienne ?
Et vlan, une claque.
— Oui, j’aime ça, me faire sauter.
Greg s’en donnait à cœur joie. Il m’enculait profondément, usant de mon corps comme un jouet. Il m’attrapait par le collier et me faisait me redresser pour me coller à lui. Je devenais fou ; je découvrais la sensation d’être au service d’un mec. Ce n’était pas de l’amour mais de la baise bestiale entre nous. Il testait mes limites au fur et à mesure. Il s’allongea même pour que je vienne me planter moi-même. Il me défonçait la rondelle, et lorsque sa queue sortait, je la reprenais pour venir la glisser en moi rapidement. Notre manège dura un certain temps lorsqu’il me dit :
— Oh putain, je vais venir.
Il se branla en dehors de mon trou, mais au moment de jouir, il me reprit pour me gicler sa semence dans mon corps. Je pris sa queue pour sentir ses spasmes. Je me fis glisser pendant qu’il lâchait son jus. Puis lentement je fis sortir sa queue et sentis le sperme couler le long de mes couilles. Il se redressa, m’attrapa par le collier et me fis basculer pour me retrouver allongé sur le dos.
— T’as aimé d’être ma pute ?
Je ne répondis pas mais je n’en pouvais plus, j’avais besoin à mon tour de gicler. Je me branlais pendant Grégory me caressait les couilles et me doigtait récupérant son sperme sortant de mon anus. Il en ramassa le plus possible puis me présenta ses doigts à la bouche. Dans un état second, je lui léchai les doigts goutant à sa semence.
— Va te doucher avant que les autres n’arrivent, finit-il par dire.
Il s’éloigna dans sa salle de bain me laissant repus. Un sentiment fort de malaise m’assaillit soudain. Que s’était-il passé ? Qu’avais-je fais ? Je m’étais fait enculer pour la première fois par un mec. Je me relevai, me dirigeai vers la douche de notre salle de bain et fis couler l’eau sur moi. J’y suis resté des heures. C’est là que Simon me trouva, prostré contre le mur, sous l’eau, en train de pleurer. J’étais redevenu un enfant de cinq ans. Il prit peur, cherchant à savoir ce qu’il m’arrivait. Je ne pouvais m’arrêter de pleurer et encore moins lui raconter ce qu’il s’était passé. Encore habillé, il me rejoignit sous l’eau pour me tenir dans ses bras, me soufflant que tout irait bien.
Nous sommes restés plusieurs minutes jusqu’à ce que je me calme et que je me rhabille. Je lui fis comprendre que je ne voulais pas lui raconter les événements qui m’avaient mis dans cette situation, et il me laissa me tenant juste contre lui. Je ne pouvais pas lui raconter, il fallait d’abord que je l’accepte, que je n’ai plus honte de moi et même avec cela, comment Simon allait pouvoir digérer, lui qui avait tant souffert aussi. Je ne voulais pas le replonger dans les horreurs qu’il avait subies de son père. Je ne pouvais plus voir Grégory ou mon oncle en face. Il me fallu pourtant tout mon courage pour lui annoncer que je préférais rentrer dès le soir. Il fut étonné mais ne chercha pas à connaître la raison de mon revirement.
Le retour fut silencieux. Simon pris le volant pendant que je me morfondais, les yeux dans le vide, regardant parfois le paysage extérieur et pleurant quelques larmes parfois.
--Gordon 20 avril 2011 à 06:45 (EDT)
Il y avait eu beaucoup de monde à l’enterrement de la mère de Didier, il avait été ému de la présence de tous ces gens. Sa sœur était restée quelques jours après, le temps que le notaire les convoque pour la lecture du testament. La salle de sport et l’appartement au dessus appartenaient à Didier. L’héritage concernait le mobilier et un substantiel capital de titres de placement. Il avait décidé de fermer la salle pendant deux semaines.
Mon humeur triste ne s’améliorait pas. Je passais les quelques jours de fin de vacances à tourner en rond dans la maison comme une âme en peine. J’attendais l’appel de Simon, ou sa venue. J’étais la plupart du temps impatient mais je me demandais toujours s’il allait découvrir quelque chose. J’essayais de sourire, mais cela m’était un supplice. Il avait bien compris que je ne souhaitais pas en parler et me laissait donc intérioriser mes craintes.
Un soir, nous sommes allés chez lui. Nous avons discuté avec son père qui s’inquiétait pour Didier. Nous avons proposé à Roland d’aller le visiter le lendemain avec son ami Henri. Ce qu’ils firent. Le soir même, nous fûmes invités à déguerpir car Didier s’ennuyant Roland lui proposa de venir chez lui avec Henri pour une petite bouffe sans tralala. Henri refusa, ne voulant pas laisser sa compagne Béatrice seule mais Roland trouvait préférable qu’elle se joignît à eux. Elle en fut ravie, pensez donc, seule avec trois vrais mecs, même s’ils sont plus ou moins PD.
La soirée semble avoir été mouvementée vu que pendant le café, pris au salon pour terminer la petite bouffe copieusement arrosée, d’autorité, Henri mit un porno dans le lecteur. Comme nous le raconta Roland, Didier se détendit et le résultat ne se fit pas attendre. Lui qui était assis sur la banquette entre Béatrice et Didier, sentit la main de celle-ci lui ouvrir la braguette. Il se tourna vers Didier, attira sa tête avec son bras pour l’embrasser profondément tandis que l’autre main sortait le sexe bandé. Assis en face, Henri, complètement à poil se masturbait doucement, se leva et déshabilla la jeune femme pour la faire s’empaler sur son pieu, invitant Didier à la pénétrer tandis que Roland, à califourchon au-dessus de Béatrice lui donnait sa queue à sucer. Durant la soirée, les positions furent multiples, Didier, Roland et Henri avaient tout partagé, quant à Béatrice elle avait joui plusieurs fois. Le père de Simon nous assura que c’étaient comblés, qu’elle et Henri repartirent.
Rien qu’à l’évocation des galipettes de ces mâles en puissance, mon envie de sexe revint. J’avoue avoir eu la main baladeuse sur Simon pendant que nous écoutions avec ravissement et un certain amusement les aventures paternelles. Il faut dire qu’il était bien obligé de nous raconter sa soirée vu que nous l’avions surpris endormi et tendrement enlacé dans les bras de Didier lorsque nous étions rentrés. Nous étions montés lentement sans les réveiller pour rejoindre la chambre de Simon.
C’est à ce moment, voyant la tendresse qui pouvait unir deux hommes que je ne pu me soustraire à raconter ce qu’il s’était passé en début de semaine.
— Simon, je te dois une explication sur mon comportement mais avant je veux que tu saches que je t’aime comme un fou, même si mes aveux te font horreur, ne me rejette pas.
— Moi aussi Chris je t’aime comme un fou, je devine qu’il s’est passé quelque chose entre toi et Grégory, n’est-ce pas ?
Alors je racontais dans le détail tout ce que Grégory m’avait fait subir, même mon dépucelage anal alors que j’aurais tant aimé que Simon fût le premier. J’avouai aussi y avoir ressenti un certain plaisir tout en me sentant humilié.
— Je t’en prie Simon, dis-moi quelque chose,
— À mon tour de te révéler un secret. Avant de te connaître, tu sais que j’étais déjà gay. Avec un partenaire de l’époque, j’avais plus de 17 ans, j’ai connu quelque chose d’un peu similaire, je n’ai pas eu droit au collier mais trois mecs m’ont pris l’un derrière l’autre. Eux aussi m’ont pissé dessus, j’ai même dû ouvrir la bouche et avaler la pisse, celui qui m’accompagnait a eu droit au même traitement. Oui, après je me suis senti sale. Oui, j’ai eu un peu honte, mais lorsque j’y repensais, j’avais la trique. Tu vois mon chéri, dans ce genre de plan, l’essentiel c’est de prendre son pied. Ce n’est pas une scène d’amour avec sentiments mais du sexe, rien que du sexe. Tu verras, un jour tu voudras recommencer. Tu ne dois pas en vouloir à Grégory. Avec tout le matos qu’il y a chez eux je ne suis pas surpris, crois-moi, ça aurait pu être Bertrand à la place de Grégory.
— Alors, tu n’es pas fâché ? Tu m’aimes toujours ?
— Oh oui que je t’aime et je vais te le prouver dès maintenant.
Nous nous sommes endormis ainsi, moi enfin reposé. Au petit matin, je me dirigeai vers les toilettes mais elles étaient occupées. J’allais repartir quand la porte s’ouvrit.
— Toi ? M’interrogea Didier.
— Toi ?
— Salut Chris, je ne savais pas que tu étais le petit ami de Simon.
— En fait, personne ne le sait, je ne l’avouerai qu’une fois mes parents informés, je voudrais te…
— Sois sans crainte, je ne dirai rien, ça te choque que j’aie baisé avec Roland ?
— Pas du tout, je trouve que vous allez bien ensemble, je constate que tu es aussi bien monté que lui.
— Je vois aussi que tu n’as pas à te plaindre.
Chacun regagna sa chambre. Chris ne dit rien de la présence de Didier. il invita Simon à le suivre, nu, dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner, peu de temps après Roland arriva suivi de Didier.
— Quelle surprise, Papa, tu baises avec Didier ? Mais, c’est formidable, deux solitaires qui se rejoignent, rien qu’à vous regarder vous exprimez la joie de vivre, embrassons nous.
Nous décidâmes de passer une bonne partie de la journée chez moi. À l’heure que nous arrivâmes, personne ne devait être là. Qu’elle ne fut pas ma stupéfaction de voir la porte ouverte et de découvrir mon oncle et Grégory.
— Salut Chris, on peut vous parler à toi et à Simon ?
Malgré notre discussion de la veille, une colère sourde me prit. De plus, je ne pouvais regarder mon oncle dans les yeux. Savait- il ? Qu’allait-il penser de son neveu ?
— Grégory et moi ne nous cachons rien. Après votre départ précipité et l’état dans lequel tu étais, Grégory m’a dit qu’il avait été très attiré par toi mais, que son désir n’avait pas été assouvi d’une manière courante mais de façon dominatrice. Oui, lui et moi, aimons de temps en temps ce genre de plan. Dans son excitation, il n’a pas mesuré tes propres réactions.
— En effet, arrivais-je à murmurer. Il m’a violé.
Mon oncle ne sembla pas avoir entendu ma réflexion car il continua.
— Vous ne devez pas, toi et Simon, en vouloir à Grégory parce que, canons comme vous êtes, j’aurais pu être à la place de Greg et faire subir le même sort à toi ou Simon.
— Mais vous êtes dingues ? Demandais-je, ulcéré par de tels propos. Sous prétexte qu’un mec est mignon, vous en abusez ?
Je ne pouvais retenir ma colère et mes larmes. Simon me tenait par la main. Plus je refermais ma main sur la sienne plus il faisait de même. Un blanc s’installa entre les deux couples. Cela ne se passait pas comme ils l’avaient espéré.
— Chris, reprit Grégory, je voudrais que tu me pardonnes si je t’ai profondément blessé, je ne veux pas que vous me haïssiez pour ce que je t’ai fait. Bertrand et moi aimerions que vous reveniez chez nous autant de fois que vous en éprouverez le désir, en tout bien tout honneur.
— Oui, Grégory, arrivais-je à dire, j’ai été très blessé, je t’ai détesté, je me sentais sale, souillé, j’avais honte de ce que je venais de découvrir, horrifié d’y avoir pris du plaisir, paniqué à l’idée de perdre Simon quand il apprendrait ce qui s’était passé. Mon Simon avait deviné en partie ce qui me torturait alors je me suis libéré, apaisé par son étreinte et son baiser, il connaissait mes réactions, lui-même ayant connu ce genre de pratique il y a deux ans. Mon oncle et Grégory semblèrent prendre conscience de leur acte. Un vrai désir d’apaisement et une recherche de pardon se lisait dans leurs yeux.
— Peut-être pourrais-je arriver à l’oublier…
Nous discutâmes encore longtemps avant que les choses ne s’apaisent réellement. Bertrand et Grégory proposèrent de nous emmener, chacun sur une moto, faire une balade et déjeuner dans un petit resto à la sortie de la ville. Nous passâmes une journée plutôt agréable mais il n’était pas question que je retouche une seule fois à Grégory. Pour mon oncle, j’avais pris le parti de conserver une certaine constance. Pourtant je gardais une défiance envers Grégory et ne souhaitait pas retourner chez eux comme ils nous l’avaient proposé. Il m'a fallu encore longtemps avant de pouvoir regarder Grégory et prendre conscience du désir que la situation vécue pouvait me procurer.
--Trebor et Gordon 25 avril 2011 à 11:39 (EDT)
Les vacances se terminant, nous essayâmes de passer un maximum de temps ensemble avec Simon. Le dimanche après-midi, nous sommes allés nous promener dans un parc. Bien sûr, une envie irrésistible me tenaillait de lui tenir la main mais je ne pouvais encore passer le cap de le faire devant un public inconnu. Nous marchions lentement, bavardant de nos matchs à venir lorsque pris d'un désir fou, je l'invitai à me rejoindre dans les fourrés. Nous poussâmes les ronces, heureusement protégés de nos jeans, et nous aventurâmes à travers les buissons épineux. J'avais l'impression d'être comme Indiana Jones suivi de sa poupée blonde dans la jungle indienne. Nous atteignîmes enfin un coin plutôt discret et je collai Simon au premier arbre venu pour venir écraser mes lèvres sur les siennes.
--Gordon 26 avril 2011 à 09:41 (EDT)
Je plaquai Simon contre l’arbre, je le léchai partout sur le visage. Nous nous embrassions avec fougue. D’une main, je voulais ouvrir son blouson et sa chemise, de l’autre je malaxais sa bite tendue dans son jeans, plus je malaxais, plus Simon écartait les jambes en projetant son bassin. Simon aussi était déchaîné, il avait ouvert ma braguette pour me caresser le sexe.
— Chris ! On nous regarde, arrête.
— Et alors, on s’en fout, rappelle-toi, l’autre jour dans les pissotières, toi et moi on avait apprécié, ne t’occupe pas d’eux, à leur place on ferait pareil, Simon, suce-moi.
Pendant que je me faisais sucer par Simon, je vis arriver trois types, la bite à l’air en train de se masturber, l’un d’eux plaqua son sexe contre mes fesses tout en dénudant mon torse, balançant blouson et chemise, je tournai la tête pour qu’il m’embrasse, il me titilla le téton ce qui me rendit déchaîné. Bien vite je me débarrassai du jeans au moment où Simon, relevé se faisait sucer par l’un tandis que l’autre l’embrassait. D’autorité, j’empoignai mon partenaire, le retournai lui descendis le jeans, crachai sur son trou et l’enculai allègrement, le bougre il devait avoir l’habitude de recevoir des bites dans le cul, il ne gémit presque pas quand j’introduisis mon gros sexe dans ses entrailles.
Simon, lui sodomisait un des mecs qui suçait l’autre placé en face, Simon était doublement excité, d’une part il me voyait me déchaîner sur un mec, d’autre part baiser un peu sauvagement avec des inconnus devant d’autres lui faisait prendre conscience qu’en plus d’être voyeur il était exhibe. Il accéléra ses va et vient pour décharger dans le mec, inversa sa place avec l’autre pour donner son sexe à nettoyer. Après avoir joui, mon partenaire rejoignit les trois autres. Quant à nous, nous nous embrassâmes, nous rhabillâmes, et partîmes en laissant les trois autres dans leurs ébats.
--Trebor 30 avril 2011 à 11:48 (EDT)
Je tenais la main de mon Simon à travers les buissons, repu de cette aventure. Pourtant, je repensais aux trois hommes que nous avions laissés derrière nous. Je m'imaginais prendre chacun des deux autres que je n'avais pas sodomisé puis prende Simon, sa bouche ouverte pour recevoir les giclées abondantes de ces mâles en rut. Mon excitation grandissait. Etait-ce parce que nous l'avions fait à plusieurs, parce que nous avions été surpris ou parce que nous étions plusieurs à profiter de Simon ? Je penses que cela était dû au plaiisir que je ressens à me montrer devant d'autres. Pris d'une impulsion soudaine, tiraillé par mon envie, je basculai Simon contre un arbre pour venir lui chuchoter à l'oreille :
— Putain ! Quel kiffe.
— Quoi ? Me répondit-il en murmurant.
— Cette baise à plusieurs... J'ai adoré te voir monter un autre mec.
— ...
Simon ne répondit pas. Je vis bien qu'il voulait me dire quelque chose mais qu'il préférait se taire. Moi je n'avais qu'une envie, rejoindre ces mecs pour leur offrir mon Simon.
--Gordon 23 juin 2011 à 08:09 (EDT)
Pourtant, nous ne retournâmes pas en arrière et rentrâmes chez nous.
--Gordon 26 juin 2011 à 13:53 (EDT)
Le lendemain, notre entraînement reprit ainsi que nos cours. Je n’avais pas reparlé avec Simon de notre dernière baise en plein air n’osant pas aborder le sujet avec lui, j’étais aussi un peu étonné qu’il n’en parlât pas, il est vrai qu’en semaine à part les études, l’entrainement, la salle de sport, on ne se voyait peu, mes parents n’auraient pas admis que je découche en semaine, déjà qu’ils acceptaient quand ça m’arrivait le week-end. Pourtant, un soir j’abordais le sujet avec Simon.
— Dis-moi Simon, tu m’en veux pour l’autre jour en plein air ?
— Non Chris, tu m’as dit avoir beaucoup kiffé la situation, je t’avoue que moi aussi, je t’aime comme un dingue, je ne voudrais pas te perdre en t’avouant que parfois j’ai envie d’être un peu salope, c’est pour ça que j’hésitais à t’en parler.
— Mon Simon chéri, on est deux couillons, moi aussi je t’aime comme un dingue, je n’ai rien à te reprocher, me faire mater pendant que je baise, dominer, te voir baiser un autre, tout ç m’excite tu ne peux pas savoir, tu sais j’ai dit en avoir voulu à Grégory, le mec de mon oncle, pour ce qu’il m’avait fait, certes sur le moment j’en ai été choqué, c’était aussi mon dépucelage, mais j’ai pris beaucoup de plaisir, dis Simon, si on allait passer le week-end chez mon oncle ?
— Bonne idée, quoiqu’il arrive, toi et moi on s’aime.
Bertrand et Grégory étaient ravis de nous accueillir. Grégory était tout de même plus effacé, dans ses petits souliers comme on dit, alors pour le mettre définitivement à l’aise, je me suis approché de lui, je l’ai plaqué contre le mur en l’embrassant profondément ma main droite lui malaxant le paquet.
— Tu as eu l’audace de t’attaquer à mon cul vierge eh bien là, devant mon Simon, je vais te prendre comme tu m’as pris la dernière fois. Simon, je veux en même temps te voir baiser mon oncle, Greg, tu as éveillé en moi des pulsions jusque là inconnues.
--Trebor 26 juin 2011 à 13:57 (EDT)
Notre baise me semble encore avoir duré des heures. Je ne pouvais savoir que cela allait être notre dernier moment de sexe torride avec mon oncle et son copain. Tout cela me paraît encore un rêve ou plutôt un cauchemar. Le lendemain, ils avaient décidé de nous faire une surprise et étaient partis faire des courses. Ils avaient laissé un simple mot sur la table de la cuisine nous disant de ne pas nous inquiéter, qu'ils seraient là vers 11h ; cependant les heures ont défilé et nous ne les avons pas vu revenir. C'est seulement vers 16h de l'après-midi que nous avons appris la terrible nouvelle. Nous étions inquiets lorsque la sonnette a retenti. Deux hommes habillés de bleu, portant l'uniforme de la police, nous ont demandé s'il s'agissait bien de la maison de mon oncle. Devant notre réponse et le malaise que je commençais à ressentir, ils nous annoncèrent que Bertrand et Grégory avaient eu un accident dans la matinée et qu'ils étaient morts. Je ne me rappelle plus vraiment ce qui s'est passé, mais je ressens encore la douleur qui m'étreignit et la douceur de la main de Simon sur mon épaule.
Les jours suivants ont été difficiles. Il a fallu prévenir mes parents qui a leur tour ont prévenus la famille. Rentré chez nous, je me suis enfermé dans ma tristesse. Je ne souhaitait plus voir personne, même Simon. Celui-ci a appelé plusieurs fois le premier jour mais je répondais inlassablement que je ne voulais pas lui parler. Je nous pensais responsable de la mort de mon oncle et je ne pouvais entendre la voix douce de Simon ni le sentir près de moi. Il a bien fallu que j'aille en cours, mais j'esquivais inlassablement mon amant. Je n'allais plus non plus aux entrainements.
Le jour de l'enterrement, il fut là, mais après avoir esquissé un rapide coup d'oeil vers lui, je me suis retourné. J'ai pu voir son chagrin mais le mien me semblait bien plus important et la punition que je m'infligeait bien méritée.
Une semaine après, je n'avais toujours pas repris le chemin de l'entrainement. Un soir, alors que je me trouvais dans ma chambre, on frapap à la porte.
— Laissez-moi ! J'ai du boulot.
Evidememnt, je n'en avais pas mais je voulais rester seul. Pourtant la porte s'ouvrit. J'allais hurler lorsque je découvrit Simon. Je me suis tétanisé.
— Chris ! Ecoute-moi.
Je devenais rouge. Comment avait-il oser venir ici. Son regard semblait m'implorer mais je ne cherchais qu'à le voir disparaître.
— Sors de là ! Répondis-je assez fortement.
— Non ! Il faut aqu'on parle, je...
Ses mots se fanèrent dans sa bouche. Il n'arriva pas à finir sa phrase. Des larmes commençaient à couler sur ses joues. Je le regardais en colère et pourtant lorsque je le vis ainsi, quelque chose se brisa en moi. Je restais muet.
— J'ai, j'ai... Commença-t-il. Tu ne peux pas me faire ça.
— Te faire ?
— Tu m'as ouvert ton coeur et tu m'a aimé, je t'aime trop et après ce que j'ai vécu, je ne peux pas te perdre Chris. Je t'aime trop.
Ce fut comme au premier jour où je lui ai fait l'amour, les voiles du cauchemar semblaient se déchirer. Je l'ai pris dans mes bras et l'ai embrassé sur les lèvres. Je retrouvais le doux plaisir de sa peau sous mes mains. Je renfermai la porte derrière nous, et l'invitai à retrouver mon lit. Nous échangeâmes de longs baisers, faisant passer nos mains sur le corps de chacun. C'était comme si je le touchais pour la première fois. Mon désir pour lui devint brulant pourtant je ne voulus pas que nos retrouvailles furent gâchées par du simple sexe. Nous avons fait l'amour tendrement, se suçant alternativement puis se branlant pour faire jaillir notre semence.
Le soir même, lorsque Simon fut parti, ma soeur me dit :
— Je ne sais pas ce qui te fais cet effet mais au moisn tu as retrouvé le sourire.
En effet, j'avais retrouvé ma joie de vivre dans les bras de mon Simon.
--Gordon 28 septembre 2011 à 08:49 (EDT)
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