Sur un tatami
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Texte d'archive:
Date de publication/archivage: 2014-06-06 Auteur: Philippe |
J’avais à l’époque 22 ans et je n’avais vraiment baisé avec aucun homme jusque-là ; seulement quelques branlettes par-ci par-là. Mais j’avais des fantasmes de plus en plus précis. Mon travail dans l’industrie automobile m’avait, chance formidable pour un débutant, envoyé dix jours à Hong-Kong. J’avais un week-end sans réunions ni prospection à passer tout seul, et j’avais décidé de le passer à Tokyo, relativement proche, pour connaître le Japon.
Je me baladai depuis le matin dans Tokyo quand, au détour d’une petite rue presque villageoise comme il y en a tant là-bas, je suis tombé sur un panneau qui disait, sous les idéogrammes habituels, en anglais : Karaté, ceintures noires seulement. Je ne sais pas pourquoi, j’ai eu envie d’aller voir. J’ai descendu un petit escalier obscur en bois, puis je suis entré dans un long couloir sans fenêtres. Au fond, j’entendais des cris gutturaux, les kiais, qu’on pousse en pratiquant cet art martial, ainsi que le bruit des pas et des sauts des pratiquants sur un plancher : une salle d’entraînement. Je m’approchai, intéressé ; pratiquant le karaté depuis 5 ans, j’étais ceinture noire deuxième dan.
Par une porte entrebâillée dans le couloir, j’aperçus une grande salle sans fenêtre au milieu de laquelle une dizaine de ceintures noires à peu près du même âge que moi pratiquaient combats et exercices. Ils avaient le gabarit classique des japonais, mais ils étaient très beaux et très musclés tout en étant petits et râblés. Je restai quelques minutes émerveillé, à contempler le spectacle plein de violence et de sensualité, quand une main me frappa l’épaule. Je me retournai brutalement.
Un japonais d’une quarantaine d’années, dans un kimono d’entraînement trempé de sueur, me contemplait en souriant. Tout de suite, il me proposa, dans un anglais laborieux, de participer à la séance si cela m’intéressait. Je n’hésitai pas. Bien que mesurant un mètre soixante, c’était un maître de karaté qui en imposait, et je le trouvai superbe. Il devait au moins avoir le grade sixième dan.
Je me précipitai dans le vestiaire pour mettre à la hâte un kimono, le moins petit que je pus trouver, et je rejoignis le maître et ses élèves dans la salle. L’entraînement dura deux heures pleines, et ils étaient très forts, avec souvent des combats à frappe réelle. De plus, il faisait incroyablement chaud, et l’on était obligé de nettoyer régulièrement le parquet pour ne pas glisser. Quand le maître indiqua la fin de la séance, je ne fus pas fâché d’arrêter, et je fus l’un des premiers à me rendre au vestiaire.
Je me déshabillai dans une atmosphère torride, seul dans mon coin. Bientôt, ils furent tous nus, abandonnant leur kimonos sur les bancs comme j’avais fait du mien. J’aurais pu partir, mais la vue de leurs magnifiques corps nus, laqués par la sueur, et la perspective de prendre une douche rafraîchissante me firent rester. En me tenant le plus discrètement possible la bite, car je commençais à bander sérieusement, je me mêlai à eux pour aller dans la salle de douche. La porte qui y accédait était étroite, et les corps de deux d’entre eux me frôlèrent au passage, me faisant trembler de désir. Je crus même distinguer un sourire chez le second. La salle de douche était minuscule, pas très propre, et sentait la sueur et l’urine. Il n’y avait que quatre douches. Alors je me mis au fond, attendant qu’une se libère. Je tenais toujours ma bite avec la main : elle semblait vouloir exploser. Je la lâchai quand je vis qu’un des élèves, agenouillé, suçait ostensiblement un de ses camarades tout en se branlant avec énergie. Je remarquai alors que d’autres se branlaient, et que petit à petit, tous les autres élèves, accouplés deux par deux, entraient sous les douches tout en baisant.
Je restai seul, heureusement pas pour longtemps car j’aperçus la silhouette du maître qui pénétrait dans la salle de douche. Il était nu comme un ver, et je faillis défaillir en le voyant. Il avait un corps parfait, des cuisses, des épaules et des bras formidablement puissants. Il était couvert de sueur, et, les mains sur les hanches, il bandait à l’horizontale : sa bite était fabuleuse, large de cinq centimètres au moins mais pas très longue, quinze centimètres, tout au plus, non circoncise. Je crus défaillir de désir et je dus me frotter les yeux pour y voir plus clair : il souriait et ses yeux étaient aussi pleins de désir.
Il s’approcha lentement de moi, jusqu’à ce que nos glands se touchent presque. Alors je n’y tins plus : je m’agenouillai, saisis sa grosse bite dans la main gauche et l’enfournai à pleine bouche.
Avec des oscillations des reins, il m’aida à le pomper tout en me caressant les cheveux et le dos, avec de petites claques. Ses couilles puissantes battaient sur mon menton. Je m’enhardis et délaissai ses superbes mollets et cuisses pour lui pétrir les fesses. Sa bite vibrait dans ma bouche, aussi affamée que moi. Puis, je caressai la raie de ses fesses, y enfonçai une phalange jusqu’à l’anus. Pendant un long moment, je suis resté à le pomper ainsi et je sentais son sphincter se dilater et se contracter. Puis, brutalement, il me tapa sur l’épaule et retira sa bite de ma bouche. Elle était luisante de salive, encore plus belle. D’un geste répété des deux bras, il me fit comprendre de m’allonger à plat sur le dos, ce que je fis. Je tremblai d’excitation. Allait-il m’enculer maintenant? J’allais enfin perdre ma virginité.
Au lieu de cela, il avança le pied droit et me posa le talon sur le front. Puis il le fit glisser sur mon visage, sur mon cou, caressa des orteils mes aisselles, et continua à descendre. Ses pieds étaient merveilleux, petits mais très larges et très bombés. Ils étaient maculés de sueur et de saleté ; un poil de sexe me resta sur les lèvres. Il s’attarda sur ma poitrine velue puis glissa vers le ventre. Arrivé là, il commença à me branler avec la plante de son pied. En même temps, il avait amené son pied gauche sur ma poitrine, ce qui faisait que je supportais tout son poids. J’étais sa chose et cela m’excitait doublement. Puis il cessa brusquement de me branler. Il s’accroupit, un sourire extatique sur les lèvres et s’empara de mes deux jambes en les prenant par le creux des genoux, me souleva le cul et, sans même diriger sa bite de sa main, me pénétra d'un coup sec en ahanant. Son gland gonflé me fit mal. Mais j’en avais tellement envie, mon cul aussi, et nous étions si glissants de sueurs que la douleur disparut vite et je me laissai aller à la vague de plaisir que je sentais aller et venir. Il dut s’en rendre compte aussi car tout en m’enculant comme un taureau, de plus en plus fort, il commença à me branler de sa main droite, doucement, puis avec autant de hargne et de violence.
Je crois bien que nous gémissions tous deux lourdement, mais j’avais perdu toute notion du monde extérieur. Toutes mes inhibitions avaient disparu. Nous étions deux bêtes de plaisir soudées l’une à l’autre. Il m’aspergeait de gouttes de sueur et je m’arc-boutais au carrelage. Puis Puis soudain, il ralentit un peu et les oscillations de ses hanches se firent plus amples. Je vis un trouble dans ses yeux et, l’instant d’après, il déchargeait son sperme dans un petit cri de jouissance, en cessant de me branler. Le temps de sentir le liquide chaud couler dans mon anus dilaté et il s'écroulait sur moi. Mon gland très excité entra en contact avec son ventre dur et humide et tout son buste écrasa bienheureusement ma bite. Alors, au contact de ce corps lourd et satiné, vierge de tout poil autre que pubien, je jouis comme un fou.
Je crois bien que je perdis connaissance quelques secondes après avoir hurlé de plaisir. Quand je revins à moi, je déchargeais toujours contre son abdomen et il accompagnait les saccades de ma bite de mouvements de glissement de tout son corps de haut en bas. Le plaisir qu’il me procurait me faisait haleter. Puis il se releva prestement, me tapota la joue et alla se doucher. Au bout de quelques instants, je fis de même, désolé. Il me quitta dans la rue sans un mot. Son sourire était celui de tout asiatique, à peine plus lumineux.
Le lendemain, je me rendis à la salle, brûlant d’excitation. Mais il n’y avait personne : il n’y avait pas de cours ce jour-là. Je dus repartir à Hong-Kong, puis plus tard revins à Paris.
Je n’ai jamais revu mon maître de karaté et son corps si épais et si sensuel à la fois. Mais je ne peux l’oublier.
Philippe, 30 ans