Un pute pour un arabe

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Numéro 5

Texte d'archive:


Archivé de: Lettres Gay – Numéro 5
Date de parution originale: Octobre 1985

Date de publication/archivage: 2017-09-16

Auteur: Alain
Titre: Un pute pour un arabe
Rubrique: Domination

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1981, j’ai trente-sept ans. De préférence passif, j’ai une véritable vénération pour les très gros membres. C’est pour cela que, depuis très longtemps, j’ai envie de me faire enculer par des arabes, mais chaque fois que j’en ai l’occasion, je suis inhibé et c’est un refus sec.

Enfin dans un bar du dix-septième arrondissement de Paris, je rencontre un arabe d’une trentaine d’années. Subjugué par la grosseur de sa queue, et sur son ordre, je le suce. C’est la première fois que je déguste le foutre d’un arabe et jusqu’à la dernière goutte. Je jouis sans me toucher. Je sais maintenant que je n’aurais de repos que lorsque j’aurais été la maîtresse d’un arabe.

Aussi, je décide le samedi suivant d’aller faire un tour dans le quartier arabe de la Chapelle, simplement pour voir. Je marche lentement et, au tournant d’une rue, je vois quatre arabes qui discutent entre eux. Je ralentis le pas et, arrivé à leur hauteur, l’un d’eux se détache :

— Tu as du feu ?

Je m’exécute.

— Tu te promènes, tu es libre tout l’après-midi ?

— Oui.

— Alors, viens avec nous.

Mes jambes tremblent, nous entrons à l’hôtel, je paye une chambre. Quelques minutes plus tard, nous sommes nus l’un devant l’autre. Sa bite est magnifique, comme je les aime : noire, grosse, un gland proéminent, violacé. Je suis bientôt cloué au lit par cet engin superbe. Très vite, il jouit dans mon ventre. Enfin ! je suis la femme d’un arabe. Je suis pénétré six fois de suite, je suis exténué, la «chatte» en feu. je me repose après son départ. On frappe à la porte, un autre arabe est là, il me pousse et entre.

— Tu es libre.

— Non, je suis fatigué.

Il a sorti sa bite superbe également. Je ne peux m’empêcher de la caresser.

— Je t’encule.

— Non.

Il m'assène une claque en plein visage. Je fonds, je me couche, cuisses écartées. D’une voix rauque, j’appelle le mâle.

— Viens.

Brutal il me force beaucoup, je gémis, sous ses coups de boutoirs. Cinq fois de suite, il prend son plaisir en moi : je suis à bout, la «chatte» me brûle. C’est fini, je rentre chez moi, je m'effondre sur le lit et je m’endors comme une masse. Je me réveille dans la nuit, ma «chatte» est douloureuse. Je m’étire, je suis bien. Je me déshabille, et nu sur le lit, je me caresse en me remémorant les étreintes successives. J’aurais dû faire l’amour avec d’autres arabes jusqu’à l’épuisement. Un vieux fantasme revient à la surface «me prostituer, accepter le rendement imposé, remettre l’argent, le plaisir intense de soumission absolue». Je suis toujours allé au bout de mes fantasmes et de mes désirs : ma décision est prise : «samedi prochain». À cette idée, je me branle furieusement. Je me rendors apaisé.

Le samedi suivant, je m’épile partout. Je mets un porte-jarretelles noir, des bas blancs, une petite culotte de dentelle noire. À deux heures, j’arpente les rues du quartier de la Chapelle. Je marche très lentement. À la porte d’un hôtel, un arabe m’interpelle : «viens». Il a l’air mauvais, brutal. Il me saisit par le bras : «viens, j’ai une grosse bite». Quelques minutes plus tard, nous sommes nus dans la chambre. Je suis effaré, sa bite est énorme, plus de vingt centimètres, grasse comme mon poignet. Il m’arrache ma culotte, me pousse vers le lit. Je vais passer un mauvais moment.

Heureusement, je ne me sépare jamais de mon tube de crème. Il sait y faire. Ma «chatte» s'ouvre doucement, je suis dilaté à l’extrème. Maintenant, il me travaille en force et ça me fait mal au fond du ventre. Il jouit rapidement. Il ne débande pas. De nouveau, il m’attire, ma «chatte» déjà bien dilatée, lubrifiée par le foutre, s’ouvre facilement. Écartelé, empalé, je suis en transes quand il jouit à grands coups de reins. Merci, je ferais ce que tu veux. Il m’encule une troisième fois ; là, je jouis comme un dément. Nous sortons de l’hôtel.

— Viens prendre un verre.

Je le suis. Nous entrons dans un café arabe bourré de monde. Nous allons dans l'arrière-salle. Il parle arabe avec les autres qui me regardent.

— Mets-toi à poils ici. Sinon, je te donne une raclée.

Rouge jusqu’aux oreilles, j’obéis. Je suis nu, des mains avides palpent mes fesses. Mon amant me prend par le bras, dans le couloir, une chambre de passe, déjà le premier client m’a saisi. Il me pénètre tout naturellement, j’ondule, je suis une putain. Neuf fois de suite, des arabes viendront prendre leur plaisir sur moi. J’appelle mon amant, j’en ai assez, il me gifle, à pleine volée. Je suis encore obligé de faire quatre passes supplémentaires. Il me ramène enfin mes affaires. J’ai intérêt à l’amadouer. J’ai bien travaillé, je suis heureux de faire la putain pour lui.

— Je reviens samedi prochain.

Je lui donne mon numéro de téléphone. Je suis dehors, libre, je titube, c’est fini. C’est fini, jamais plus, c’est décidé. Le lendemain, je me regarde à nouveau dans la glace : de larges cernes bleus, sous les yeux. Je me caresse la «chatte» encore gonflée du plaisir donné à tant d’hommes hier. J’ai éprouvé une telle jouissance d’être contraint par l’arabe de faire la pute que j’ai envie de recommencer.

Alain, 37 ans.