46 fragments d’inintimité (04)
Texte paru le 2021-02-24 par Sauveur
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Ces 46 fragments correspondent à 46 rencontres qui ont ponctué ma vie durant trois années. Tout ce que j'écris ici est vrai. Seuls les prénoms ont été changés afin de préserver l'anonymat des personnages.
Je revois JC plusieurs fois encore, puis il déménage et s’installe à plus de 200 kilomètres de chez moi. Pas facile d’entretenir une relation à distance. Nos messages s’espacent mais nous restons en contact. Quand je vois qu’il est connecté, je me remémore ces rencontres si spéciales. Elles sont, m’a-t-il confié un jour, notre secret.
Valentin
Je rentre en contact avec Valentin en répondant à une annonce qu’il a publié une semaine avant : « Cherche mec viril pour dial et plus si affinités ». Il précise que l’âge n’a pas d’importance : je tente donc ma chance en lui envoyant un gentil message. Je comprends très vite que c’est sa première fois. Il cherche un mec attentionné qui ne lui fera pas mal mais je lis entre les lignes qu’il a vraiment hâte de ne plus être vierge.
Après quelques jours d’échanges et dès qu’il a pu être rassuré quant à mon physique, il me donne son numéro de téléphone. On s’appelle un soir et tout est vraiment très simple : je lui dis que je suis uniquement actif et il me confirme qu’il veut perdre sa virginité. Concernant la différence d’âge il me précise que ce n’est pas un problème mais je le soupçonne de n’aimer que les plus âgés. Nous convenons d’un soir où je passerais directement chez lui vers 22 heures. Il est étudiant et travaille tard. Notre rencontre sera sa petite récompense après une journée studieuse.
Je n’ai pas de mal à trouver son studio qui donne sur une des places principales et animées du centre-ville. Par l’interphone, il m’ouvre sans me parler et quand j’arrive sur le palier, la porte est légèrement entrouverte. J’entre doucement en murmurant « bonsoir », je trouve ça assez amusant de lui parler alors que je ne l’ai pas encore vu en vrai. Il est debout au centre de la pièce, légèrement souriant et vraiment plus beau que sur les photos. Un visage d’ange qui va se donner à moi sans que je n’aie plus d’effort à faire.
— Ça va ? Je m’approche un peu en prononçant ses deux mots rassurants.
— Oui ça va.
— Pas trop stressé ?
Il fait une petite grimace qui en dit long ; il faut que je le mette en confiance. Je m’imagine à sa place : je serais mort de trouille. Sa détermination et son courage me touchent.
— Tu verras ça va bien se passer, approche.
Je colle mon corps contre le sien et instantanément le stress laisse place au désir. Ses mains savent quoi faire et où aller : elles descendent le long de mon torse et palpent déjà ma queue raide. Je lui palpe les fesses et approche ma bouche de la sienne. Nous nous embrassons fougueusement. Je mets une main sur son visage et caresse sa barbe de trois jours : il est très sexy et surtout tellement excité. J’imagine qu’il a fantasmé la scène de nombreuses fois, seul dans son lit, en se touchant la queue. Ses mouvements sont précis, comme s’il les avait répétés de nombreuses fois. Je lui enlève son tee-shirt. Son torse semble irréel tellement il est parfait : des tétons fins et bien dessinés, durcis par le désir, quelques poils au niveau du sternum. Rien d’autre. Son ventre est imberbe et ses abdos enfouis sous une petite couche de graisse ferme et très charmante. D’une main, je caresse ses fesses avec insistance et de l’autre je tente de défaire son bouton de pantalon. Il m’aide et il se retrouve en boxer devant moi qui suis encore tout habillé.
— Montre-moi ton joli cul.
Je le fais tourner et descends son boxer au niveau des fesses. Elles sont légèrement poilues mais c’est du duvet. Je caresse cette surface douce qui évoque une fine étoffe. J’insiste un peu au niveau de son cul en laissant doucement entrer un doigt entre ses deux fesses. Il semble apprécier. Il faut qu’on change de position.
— Attends : tu vas t’allonger sur le lit.
Je le guide doucement sur le lit et en profite pour lui retirer complètement son pantalon et ses chaussettes. Son caleçon recouvre encore son sexe sur l’avant. Je devine qu’il bande dur et crois reconnaître une tache de mouille à travers le tissu. Debout face à lui, je tombe rapidement mon jean et mon boxer. Au moment où ma queue se dresse, je me concentre sur son regard pour décrypter sa réaction. Il en a envie c’est certain.
— Je vais mettre une capote, attends un peu.
J’ai tout prévu : j’en ai trois dans la poche de pantalon. Je me baisse rapidement pour en attraper une. Ma queue est tendue au maximum à la vue de Valentin qui relève les jambes et les écarte pour que je le pénètre. Tout en enfilant la capote, j’essaye de deviner son petit trou et je m’imagine déjà à l’intérieur. Valentin est très appliqué : il se recale entre deux coussins et attrape le dessous de ses cuisses pour bien les relever. Je m’approche lentement et pointe ma queue entre ses jambes.
— Attends viens par là, descend un peu.
J’attrape ses cuisses et le tire un peu vers le bas du lit. J’ai prévu qu’il soit tout au bord car le lit est haut : il me suffira alors de fléchir un peu les cuisses pour être à son niveau. J’adore cette position et y penser termine de me faire bander au maximum.
— Tu veux que je mette du gel ?
Je pose la question par principe mais j’ai déjà le tube de lubrifiant en main. Je ne veux pas lui faire mal. Il faut qu’il adore ce moment. C’est important aussi pour moi.
— Si tu veux oui.
À sa réponse je comprends que Valentin s’en est remis complètement à moi : ça m’excite beaucoup. Je suis maintenant très proche de lui et d’une main je tiens ma queue afin de l’obliger à viser le trou du jeune homme. De l’autre main j’écarte sa jambe droite tandis que je pose mon gland délicatement contre sa rondelle. Son cul est sans aucun poil — peut-être se l’est-il rasé récemment ou est-ce naturel ? Et je sens son trou s’ouvrir doucement. Il me suffit d’une pression, si légère, pour qu’il se dilate complètement. Je n’ai presque pas besoin de pousser pour que mon sexe rentre entièrement. C’est incroyable. Mon organe est littéralement aspiré par son cul. Je m’allonge sur lui et mon visage n’est plus qu’à quelques centimètres du sien :
— Ça va ?
Tout en murmurant ses deux mots, j’ai déjà commencé à le limer doucement. La sensation est exquise : son trou est à la fois serré et souple. Le visage de Valentin s’ouvre et rayonne au rythme de mes coups de reins. Mon gland tape doucement au fond de lui mais sans violence : il rebondit et redonne du rythme à l’ensemble. Nos deux organes semblent fusionner à l’unisson.
— Tu aimes ?
Il me regarde en souriant, comme frappé d’une béatitude langoureuse.
— Oh oui…
Je décèle aussi dans son visage un soulagement : il a 20 ans. Il doit se dire : « ça y est, c’est fait. » Il ne gémit pas mais à l’air d’apprécier. Je continue et me demande encore comment il fait pour avoir un trou aussi souple. Certainement un entraînement régulier depuis des années avec divers accessoires. Je ralentis mon rythme car je sens que sinon je vais très vite éjaculer. J’aurais dû me branler quelques heures avant de venir. Il va falloir que je fasse une pause car je vais jouir très vite. Je ressors alors de son trou, l’embrasse et cale ma bite dans son entrejambe. Nos deux sexes se frottent mais il ne bande plus, le limage en règle ayant bien calmé l’ardeur de son membre.
— Tourne-toi, allonge-toi sur le ventre… Voilà.
Valentin m’obéit au doigt et à l’œil, il semble y trouver un grand plaisir. Je m’allonge sur lui et laisse descendre mon sexe entre ses deux fesses. J’enduis une nouvelle fois le bout de la capote de gel et le pénètre ainsi d’un coup. Il se cambre puis s’affale sous mon poids, je relâche tout et l’encule par puissants à-coups. Je prends sa tête et la tourne à demi vers moi. Ses yeux sont fermés et sa respiration se cale sur mes coups de bite. Je caresse sa joue et lui murmure quelques mots.
— Tu aimes ça hein. Dis-le-moi.
— Oui j’aime.
Après quelques minutes de grande intensité je me retire et décide de m’occuper de son sexe. Je retourne Valentin sur le dos et attrape sa queue. Elle est molle mais le gland est resté décalotté. J’effectue quelques va-et-vient rapides pour qu’elle reprenne un volume acceptable. Il bande rapidement et sa queue reprend sa charmante courbure sur la droite que j’avais remarquée au début. J’ai envie de la sucer mais me retiens. Valentin m’a vraiment excité au point que je voudrais presque sa queue en moi. L’idée me traverse l’esprit, je tente :
— Tu veux m’enculer Valentin ?
Il est surpris et ouvre grand les yeux.
— Je sais pas…
— Vas-y, tu verras. Tu l’as jamais fait hein ?
— Non jamais non plus.
— Tiens mets une capote.
Je cherche une deuxième capote à quatre pattes par terre. Ma queue mouille rien qu’à l’idée d’avoir celle du jeune homme en moi.
— Je vais te mettre la capote approche.
Valentin s’exécute et à genoux approche sa queue. Je lui enfile la capote non sans mal : je tremble un peu car je ne me fais presque jamais pénétrer, j’ai un peu peur d’avoir mal mais le désir de ce jeune sexe m’envahit et commande toutes mes décisions. En deux temps trois mouvements je suis sur le dos les jambes écartées. Je prends les bras de Valentin et le guide ainsi entre les jambes. Il est à genoux la queue en l’air.
— Vas-y entre.
Il se débrouille comme il peut, s’approche, vise mon trou que j’écarte avec mes deux mains. Je sens la pression de son gland contre mon anus qui s’ouvre assez facilement. Je ressens une vive douleur mais essaye de me concentrer sur ce visage d’ange pour me détendre. Cela rentre assez bien. Il est entré complètement.
— Allez défonce-moi, vas-y.
Valentin me pilonne doucement : visiblement ça l’excite mais ça à l’air de le fatiguer un peu. La situation est inversée et étrange. Je lui demande s’il aime et lui précise qu’il ne doit pas hésiter à y aller fort. Il sort au bout de quelques minutes de lui-même :
— C’est bien mais c’est fatigant.
— Tu préfères être pénétré ?
— Oui largement.
— Viens.
Nous reprenons notre position du départ : lui sur le ventre les jambes relevées, moi les genoux sur le bord du lit. Je le termine en quelques va-et-vient puissants. Je sens mon sperme jaillir de mon gland et détendre la capote : le liquide se répand tout autour de ma bite et tandis que je suis encore en lui, il approche son visage du mien pour m’embrasser rapidement sur la bouche.
— Merci, j’ai aimé.
Nous ne restons pas longtemps ensemble ensuite : je suis un peu pressé et je me rhabille à la hâte. Il ne me quitte pas des yeux. Tout en lançant mes chaussures je me demande ce qui lui passe par la tête, je dois le rassurer et je lui lâche ses quelques mots en fermant la porte :
— À bientôt, c’était super.
Puis en descendant les escaliers et alors que je ressens le froid de la rue m’entourer doucement, je me dis à moi-même : « à bientôt, petit ange ».
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