Avec Herman, l'instituteur du village
Texte paru le 2012-03-31 par Jeandeni

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Ce texte est la suite d'un récit interactif. Si vous n'arrivez pas de ce texte, veuillez lire Y'a-t-il un voyeur à la fenêtre? en premier lieu.
Je suis convaincu, juste à voir l’agitation du chien, qu’il y a dans les parages autre chose qu’un animal sauvage. Je mettrais ma chemise à parier que c’est ce vieux snoro de Narcisse qui rôde dans l’espoir de voir une petite femme en petite tenue dans ma maison. S’il savait, la plupart des réprésentantes du sexe tendre qui me visitent sont des filles qui pissent debout.
Mais où peut-il bien se cacher? J’ai fouillé chaque arbuste, tous les recoins sombres, et rien. Je me laisse trop souvent emporter par ma trop grande imagination. Narcisse doit être en train de finir son devoir conjugual avec sa Noëlla qui ne comprend rien des élans dégoûtants de son mari achalant.
Bon, coudon, je vais retourner tout bête à ma petite orgie solitaire. Mais pourquoi Trognon, ce chien innocent, ne veut-il pas entrer dans sa niche? Une niche, on pourrait presque dire une cathédrale pour chien, tant elle est grande. Je ne sais pas qui a eu l’idée de construire une niche aussi monstrueuse. Il faut dire que je n’ai pas connu les précédents propriétaires de cette vieille maison et de ce charmant lopin de terre.
J’ai acheté vite un peu, parce que ce n’était pas cher et surtout parce que le coin est isolé. J’ai eu le chien et sa niche-cathédrale en prime.
— Allez, Trognon, cesse de faire l'abruti et entre dans ta niche.
Je rêve ou quoi? La niche est occupée. Prudemment, je rallume ma lampe de poche, histoire de voir quelle bête s’y cache.
Je vous jure que la bête est de taille. Une bête aux yeux bleus et à la fourrure blonde. Il y a de quoi tomber sur le cul.
— Monsieur Herman, sortez de là. Je... vous... me gênez terriblement! Jamais de toute ma vie, je n’avais vu une aussi belle sortie de niche. Monsieur Herman, complètement nu, rampe à quatre pattes et vient m’implorer à mes pieds :
— Maître, maître, je vous demande pardon, je ne voulais pas vous espionner, j’ai été contraint...
Voilà, voilà, le chat qui sort du sac. Monsieur Herman est sans plus l’ombre d’un doute, - et je le sais pour l’avoir vu - un fétichiste maniaque.
— Pauvre chien-chien, qui t’a obligé à commettre un crime aussi répugnant?
Sans jamais avoir eu l’occasion de jouer ces jeux de rôle - ces fantasmes qui sont si raffinés, selon les dires de mes copains masos -je me sens ce soir prêt à lui payer la traite à cet enfant de chienne de la gestapo -Seigneur, excusez mon langage, est-ce possible que je tombe si vite dans le piège de ce jeu? - . - Pitié, monsieur Richard, ne me demandez pas de trahir mon maître, je ne le puis pas. Demandez-moi n’importe quoi, mais pas ça. Châtiez-moi, c’est tout ce que je mérite.
— Quelle excellente idée! D’abord baisse mon caleçon et suce-moi. Mais tendrement, ne t’avise pas de me faire mal avec tes dents.
Toujours à quatre pattes dans le gazon, Herman descend mon caleçon avec d’infinies précautions. D’une bouche experte, il lèche mon gland lustré et d’une main, il caresse mon scrotum frémissant. De son autre main, il empoigne mon membre et langoureusement le masturbe dans de longs va-et-vient.
J’en ressents rapidement un plaisir envahissant qui me crochit les orteils, mais je fais tout pour retenir mes râlements afin de ne pas lui montrer ma satisfaction. Je me veux exigeant, abusif et inassouvissable. Ça me fait de l’effet à quelque part de dominer ce bel animal, mais je sais, et c’est ce qui me trouble, qu’il en jouit davantage que moi.
Je suis déjà au bord d’une éjaculation éminente et je retiens ma sève; je veux profiter de cette occasion unique qui se présente à moi ce soir.
— Lâche ton os chien-chien, je veux maintenant te fourrer.
Chien-chien, enfin, je veux dire Herman, s’exécute aussitôt l’ordre lâché. Il laisse ma queue, se tourne et me présente ses fesses. Je le regarde pendant un moment et je me dis que je ne comprends pas comment un garçon aussi séduisant, qui pourrait facilement être un homme à qui on ne refuse rien, préfère être traité comme une peau de chien.
— Fourrez-moi, maître. Prenez tout le plaisir que mon cul peut vous apporter. Je suis à vous, utilisez-moi et ensuite jetez-moi...
Un désir trouble m’envahit, une rage mêlée d’une envie d'assouvir cette urgence qui agresse mon corps, mon esprit et qui ne cherche que cet exutoire qu’on m’offre, là, au delà de ce cul pulpeux et désireux de me souffrir...
En quelques coups de buttoir bien assénés, ma queue se vide de tout son dévolu, de toute sa charge, du miel ou des déchets de mon corps, c’est selon...
— Va-t-en, maintenant, va rejoindre ton maître qui n’est certes pas moi...
Je me couche dans l’herbe, nu, mon sexe est repu, et je remarque que ce soir il y a beaucoup d’étoiles, mais il n’y a pas de lune...
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