Crèmes et pommades : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 13 février 2018 à 14:32

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Numéro 4

Texte d'archive:


Archivé de: Lettres Gay – Numéro 4
Date de parution originale: Septembre 1985

Date de publication/archivage: 2014-08-13

Auteur: Alexandre
Titre: Crèmes et pommades
Rubrique: Rencontres

Note: Le magazine Lettres Gay ayant disparu, nous archivons sur Gai-Éros des textes y ayant été publiés au fil des ans, à titre d'archive, notre but premier étant que la littérature homo-érotique se préserve au fil du temps. Si vous êtes l'auteur de ce texte ou si vous détenez des droits légaux sur ce texte, veuillez communiquer avec nous sans délais.

Ce texte a été lu 4966 fois depuis sa publication (* ou depuis juin 2013 si le texte a été publié antérieurement)


J’achète toutes les revues gays qui paraissent et c’est comme ça que j’ai découvert votre numéro deux. Ma profession – je suis représentant de commerce – m’oblige à de fréquents déplacements et je suis souvent seul dans les chambres d’hôtels. Pour tuer le temps, je lis beaucoup. C’est dans une chambre d’hôtel justement que s’est déroulée la conclusion d’une histoire que je veux vous raconter.

J’étais arrivé à Nevers le matin et j’avais passé presque toute la journée à voir des clients. La ville était sinistre et la seule idée de passer la soirée dans ma chambre d’hôtel me donnait le bourdon. Il y avait trois jours que je n’avais pas touché une bonne paire de fesses et ça commençait à me démanger. Mais à Nevers ! Jamais je n’aurais imaginé ce qui allait m’arriver. Je m’étais arrêté à une pharmacie pour acheter de l’aspirine et j’ai entendu le garçon devant moi, dont je n’avais pas encore vu la tête, demander une crème que je connaissais bien pour l’avoir utilisée souvent. Vous imaginez ma tête ! Je me suis senti en pleine forme tout à coup.

Le type était pas mal et son allure ne laissait aucun doute sur l’usage qu’il pensait faire de la pommade. Il portait un pantalon blanc en toile qui lui moulait le cul avec une précision à vous faire bander. Je l’ai suivi dans la rue en me demandant bien comment j’allais l’aborder. Mais je ne pouvais pas laisser passer une occasion pareille !

Le hasard est venu à ma rescousse : le type a dérapé sur le trottoir et je l’ai vu se tordre le pied en même temps qu’il poussait un cri. Sans hésiter je me suis avancé pour lui proposer de l’aide. Mon cœur battait à tout rompre, j’avais comme le pressentiment que j’allais passer une bonne soirée avec lui. Heureusement il ne s’était pas fait très mal et il a pu se relever sans mon aide. J’avais ramassé son sac et je le lui ai tendu. J’ai dû dire une ânerie du genre «Est-ce que je peux vous aider», je ne savais comment faire pour l’accrocher. Son visage était beau, régulier, tenace. Ses lèvres gourmandes promettaient des caresses bien excitantes. Il les a entrouvertes pour me demander de prendre un verre.

À partir de cette minute, la chasse avait commencé. Nous savions tous les deux comment elle finirait mais ignorions qui la gagnerait. Les propos que nous échangions n’avaient aucun intérêt, le désir seul comptait. J’étais prêt à éclater, à me donner, à me soumettre, à accepter n’importe quoi. Mais lui, que voulait-il ? Jusqu’où irait-il ? Je ne le savais pas.

Entre ses jambes par contre, je savais qu’il portait un bel engin et je l’aurais bien libéré sur-le-champ pour le pétrir dans mes mains tout en le léchant gentiment. Il me soupesait du regard, attardait ses yeux longuement sur ma poitrine, avec une insistance rare. J’ai essayé d’atteindre sa main sous la table du café mais il l’a retiré prestement. Il souriait, comme s’il me préparait un tour.

Ensuite, il est descendu aux toilettes et je l’ai vu me faire une œillade avant de descendre les marches. Sans hésiter, je me suis levé pour le suivre. Et là, j’en ai eu le souffle coupé ! Il m'attendait en bas des marches, braguette ouverte. Jamais je n’aurais osé faire ça. Mes mains tremblaient en venant prendre sa queue. J’ai eu peur que quelqu’un nous ait remarqué mais il m’a rassuré :

— Alors? Elle ne te plaît pas ? Tu ne risques rien ici !

C’était follement excitant, cet escalier ouvert, cette queue inconnue, ce regard. J’ai décalotté le gland pour pouvoir le sucer. C’était inconfortable mais grandiose. Je bandais et mon pantalon était tendu à l’extrême. Mais Jean-Hervé ne faisait rien pour me soulager. Au contraire, il avait l’air de jouir de la situation : j’étais presque à genoux dans cet endroit où tout le monde pouvait nous surprendre, et je le suçais pendant qu’il continuait à fumer comme si de rien n’était. Il le savait que j’avais les couilles en feu, mais il n’a pas voulu me toucher. Cela ne m’a pas empêché de continuer à le sucer car sa queue m’excitait bien.

Je l’ai branlé comme ça en le suçant pendant dix bonnes minutes. J’avais carrément ouvert son pantalon qui avait glissé un peu et je pouvais prendre ses couilles poilues à pleine main. Je ne sais pas ce qui m’a pris mais je suis devenu comme fou : s’il m’avait demandé de traverser le bar en le suçant je crois que je l’aurais fait. Ce garçon avait un étrange pouvoir sur moi.

Il s’était appuyé contre le mur quand il a senti qu’il n’allait pas tarder à jouir. Moi j’ai crispé les doigts sur sa queue pendant que je le suçais aussi bien que je sais le faire. Je l’ai senti se raidir un peu plus et gémir pour m’annoncer le flot de sperme. J’adore ce moment quand je suce un mec : j’aime que le foutre gicle doucement dans ma bouche, il faut avaler sans cesser de sucer. Pour l’autre aussi c’est divin je le sais bien.

Ensuite, enfin, il a bien voulu m’embrasser. Sa bouche découvrait la mienne encore engluée de son sperme. Malgré sa faible corpulence j’ai eu la sensation qu’il me dominait encore. J’étais affreusement gêné en remontant dans le café mais personne ne nous a regardé. Jean-Hervé m’a demandé de retourner à mon hôtel tout en me promettant de venir m’y rejoindre. J’aurais voulu qu’il me suce en vitesse n’importe où mais il a refusé et m’a même menacé de ne pas venir.

Je l’ai attendu toute la soirée. Je m’étais retenu de me branler bien que ma queue se raidisse toute seule dès que je la frôlais. J’ai imaginé dix fois ce que nous allions faire ensemble. J’ai senti mes doigts passer entre ses fesses pour titiller son anus comme si j’y étais. Mais il n’est pas venu.

Vers une heure du matin, enfin, je me suis déshabillé pour m’étendre sur le lit. Dans ma valise se trouvait le petit godemichet noir qui me suit partout. J’ai fermé les yeux pour revoir Jean-Hervé. Mes narines ont cru reconnaître l’odeur de ses couilles. La pommade, mes doigts, je me plie. J’agite encore le gode en m’enduisant du sperme que ma queue vient de libérer. Je suis seul mais c’est quand même une soirée que je n’oublierai pas de sitôt.

Alexandre, 34 ans