Dépannage informatique et autres soins à domicile
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Dépannage informatique et autres soins à domicile par Jules1291 ![]() Ce récit a été publié sur l'archive par l'auteur d'après une activité d'écriture proposée au menu "Écriture" du menu général. Cet auteur vous présente 329 texte(s)sur Gai-Éros. Ce texte a été lu 5782 fois depuis sa publication (* ou depuis juin 2013 si le texte a été publié antérieurement) (ne fonctionne qu'avec les auteurs qui sont des usagers validés sur l'archive) |
Lundi matin, pause-café à 9 heures dans une entreprise.
— Ça s’est bien passé tes trois semaines de vacances ? demande Pierre. Tu es parti ?
— Non, je suis resté à la maison, répond Jacques. Repos. J’ai aussi reçu mon nouvel ordi. Et j’ai eu… une opération.
— Une opération ? Tu es malade ?
— Non, rien de grave, rassure-toi. Je me suis fait juste couper un bout de peau superflu.
— Un bout de peau ?
— Il doit s’être fait circoncire, dit Thomas.
— C’est vrai ? demande Pierre. Enfin, tu n’es pas obligé de nous dire.
— Oui, c’est ça, répond Jacques. Cela ne me gêne pas d’en parler.
— C’était pour des raisons médicales ?
— Non.
— Et ça va ?
— La cicatrisation est presque terminée, les fils se sont résorbés.
— Intéressant. Et ton nouvel ordi ? Il va bien ?
— Non, j’ai déjà des soucis. Tu pourrais peut-être m’aider, toi, le génie de l’informatique. Je n’arrive pas à installer un programme. Il me dit que je n’ai pas assez de mémoire alors qu’il en a cent fois plus que l’ancien.
— C’est difficile de savoir ce qui ne va pas sans voir sur place.
— Tu pourrais passer chez moi un jour après le travail ?
— Aujourd’hui ?
— Oui, je n’ai rien.
Lundi après-midi, 17 heures, dans l’appartement de Jacques.
— Alors, voilà la bête, dit Jacques.
— Belle bécane, fait Pierre, tu as cassé ta tirelire ?
— Non, j’ai gagné au loto, pas des millions, suffisant pour un nouvel ordi et une nouvelle bite.
Jacques montre à Pierre ce qui ne va pas, puis lui dit :
— Je te laisse regarder, je vais prendre une douche.
Pierre trouve rapidement le paramètre à modifier et installe le programme. Il s’assied dans un fauteuil. Jacques revient de la salle de bain quelques minutes plus tard. Il a passé une serviette bleue autour de la taille.
— Déjà réparé ?
— Ouais.
— J’avais raison, tu es un génie. Qu’est-ce je pourrais faire pour te remercier ? Tu es libre ce soir ? Je t’offre une pizza ?
— Avec plaisir, mais tu pourrais faire autre chose pour me remercier.
— Quoi donc ?
— Je n’ose pas te le demander.
— Laisse-moi deviner… Tu voudrais voir ma bite circoncise.
Pierre rougit.
— Je suis confus. Je devrais peut-être aussi y passer et ça m’intéresserait de voir.
— T’inquiète pas, j’ai l’habitude d’exhiber ma bite, je suis gay.
— Tu es gay ?
— Je ne désire pas faire mon coming out au boulot, ça reste entre nous.
Jacques s’assied alors sur les jambes de Pierre, il lui passe un bras derrière la nuque. Pierre a l’air surpris. Jacques écarte la serviette.
— Voilà la bête, dit-il.
— Belle bécane, dit Pierre en riant.
— Tu peux toucher.
Pierre prend précautionneusement le pénis de Jacques dans sa main. Il l’examine sous toutes les coutures.
— J’aime bien le gland totalement dégagé, dit-il.
— J’ai pu choisir exactement ce que je voulais. Le chirurgien esthétique est le meilleur spécialiste de la ville. Tu me montres aussi la tienne ?
Pierre décroche la ceinture de son pantacourt, baisse la fermeture éclair et extirpe son membre de son slip.
— Tu vois, dit-il, j’ai un peu de peine à décalotter.
— Je te donnerai l’adresse de la clinique. Si c’est pour des raisons médicales, ton assurance payera.
— On verra. Cela me fait un peu peur.
— Tu auras le temps de réfléchir. Tu me branles ? Ce sera la première fois après l’opération, vas-y doucement.
— Te branler ?
— Ne fais pas l’innocent, je suis sûr que tu es aussi gay.
— Comment as-tu deviné ?
— Tu n’as jamais parlé de ta petite amie ou de ta femme.
— Bien deviné. Tu es sûr que cela ne te fera pas mal ?
— Je crierai.
Jacques bande déjà lorsque Pierre débute ses caresses.