Deux frères à la salle de sport (03)


Deux frères à la salle de sport (03)
Texte paru le 2022-07-15 par Linya Jr.   Drapeau-fr.svg
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Note de l'auteur : J'ai pris la liberté d'inventer une suite à l'histoire originale, écrite par Chris A. sous le titre Gym Brothers. Si les deux premiers chapitres sont de lui, le texte que vous allez lire, et tous les chapitres qui suivront, seront de ma plume. J'espère que cette suite ne trahira pas trop l'esprit de l'auteur d'origine et que vous apprécierez les aventures de Thomas, Mathéo, Enzo et les autres…

Trois semaines s’étaient écoulées depuis cette soirée foot chez Mathéo et Enzo, où il n’y a pas que des ballons qui avaient pénétré la lucarne… J’avais découvert ce soir-là que les deux frangins, qui avaient pourtant du succès auprès des filles (et pas des plus laides) et qui juraient leurs grands Dieux qu’ils étaient totalement hétéros, avaient acquis depuis notre première rencontre un goût prononcé pour les plaisirs masculins, auxquels ils s’adonnaient volontiers dès qu’ils en avaient l’occasion. Enzo, tout juste dix-huit ans, aimait utiliser ses doigts, ou des objets plus volumineux, lors de ses séances quotidiennes de masturbation. Il avait converti Mathéo aux joies du massage prostatique, et celui-ci le pratiquait désormais avec entrain sur sa propre personne… mais aussi sur celle de son jeune frère, qui en redemandait. Il faut dire que l’aîné possédait entre ses jambes une arme de destruction massive, à faire pâlir certains acteurs de films pour adultes, et que le bougre savait s’en servir. Le plus jeune n’avait pas non plus à rougir de ses attributs, car bien que plus modestes que ceux de son frangin, ils n’en étaient pas moins l’objet de convoitises, tant de la gent féminine que de la gent masculine.

En rentrant de cette folle soirée, épuisé mais ravi, beaucoup de questions me trottaient dans la tête. Bien sûr, il y avait la manière dont Mathéo et Enzo définissaient leur sexualité. Lorsque nous avions fait connaissance à la salle de sport, ils se disaient 100% hétéros. Et ils continuaient de revendiquer, quoiqu’un peu plus timidement, cette étiquette. Hétéronormativité ? Peur de ne pas être ce qu’on a toujours cru être ? Possible. Mais je n’en faisais pas tout un drame : au sortir de l’adolescence, tout reste encore à inventer, et s’ils continuaient de se dire hétéros, je savais au fond de moi qu’ils avaient définitivement renoncé aux quolibets dont ils m’avaient gratifié à l’origine. Ils avaient évolué, gagné en ouverture d’esprit, et c’était ça le plus important.

Il y avait aussi l’éléphant au milieu de la pièce : le tabou de l’inceste. Les deux frères s’aimaient, c’était indéniable. Cet amour fraternel était-il plus intense que celui des autres ? En tout cas, il s’exprimait plus intensément, et j’avais pu assister à ce spectacle fascinant lors de notre dernière rencontre. J’avoue humblement ne pas avoir détourné le regard, et en même temps, comment aurais-je pu faire autrement ? Il n’y avait pas d’animalité ou de bestialité, ou du moins, il n’y avait pas que cela dans la relation charnelle qui nouait Mathéo et Enzo. C’était un amour puissant, sincère et consenti, qui s’exprimait librement, loin des qu’en-dira-t-on. Ils avaient chacun conservé leurs copines respectives — même si celle d’Enzo l’avait largué ce soir-là après un mot malencontreux et, disons-le, assez bête, prononcé un peu trop vite — et continuaient de séduire des jeunes femmes ; mais cette relation-là, c’était autre chose. Un amour pur, véritable, d’autant plus audacieux qu’il est tabou.

Et puis il y avait moi. Quelle était ma place dans cette histoire ? Celle de l’initiateur, celle du grand frère qu’ils n’avaient pas eu (j’avais six ans de plus que l’aîné), celle de l’amant régulier ? Tout restait à construire, et tout m’allait. J’avais tissé avec eux, en deux rencontres seulement, un lien singulier. Singulier, car si je n’avais jamais vu Mathéo sans Enzo, et inversement, le lien que j’avais avec chacun d’entre eux n’était pas tout à fait le même. Enzo, c’était la fougue adolescente, une curiosité débordante, le goût de la nouveauté et de l’interdit, sans penser aux conséquences et sans se prendre la tête. Mathéo, lui, était l’aîné : plus sage, plus posé, plus sensible également. Si je percevais Enzo comme purement bisexuel (le spectacle de sa copine, désormais ex, chevauchant sa queue sur le canapé de la véranda ne laissait guère de doute à ce sujet), j’avais un peu plus de doutes concernant Mathéo. Après tout, c’était lui qui avait pris les devants. Lui qui s’était dénudé le premier au sauna de la salle de sport. Lui qui m’avait fait des avances. Lui que j’avais sucé en premier. Lui qui avait m’avait invité dans la propriété familiale. Lui qui m’avait laissé le pénétrer en « remerciement », selon ses propres termes. Lui enfin qui m’envoyait des textos presque chaque soir, juste pour prendre de mes nouvelles. Et dans aucun de nos échanges, il ne parlait de sa copine… Était-ce par pudeur ? Ou bien les sentiments qu’il éprouvait à mon encontre étaient-ils plus profonds qu’il n’y paraissait ?

Ding… tiens, un nouveau texto de Mathéo. J’ai pris mon téléphone et j’ai lu le message : « Salut Thom, est-ce que tu sais à quelle heure commencera le recrutement des nouveaux pompiers volontaires demain ? Mat. » Je lui ai répondu : « 16h, et attention, aucun retard ne sera accepté. Le capitaine est très à cheval sur la ponctualité. Bises. Thom. »

Car oui, j’allais croiser l’un des deux frangins ailleurs qu’à la salle de sport… Enzo avait en effet décidé de rejoindre les pompiers volontaires. On en avait discuté tous les deux quelques jours après la soirée foot, alors que je l’avais croisé avec Mathéo dans les vestiaires de la salle — j’arrivais, ils repartaient. Enzo s’était avancé vers moi et m’avait embrassé tendrement sur la joue, un geste d’affection qui m’avait surpris car nous n’étions pas seuls dans le vestiaire, et que je n’imaginais pas qu’il puisse être aussi démonstratif en public.

— Thom, je peux te demander un truc ?
— Bien sûr, tout ce que tu veux.
— Voilà… tu es bien pompier volontaire, toi, n’est-ce pas ?
— Oui, j’ai commencé quand j’avais 14 ans, j’avais fait une pause pendant mes études à l’autre bout du pays, et j’ai repris il y a six mois. C’est d’ailleurs pour ça que je m’étais inscrit à la salle… comme quoi, merci les pompiers pour cette rencontre !
— Les pompiers et le sauna, hein ! a-t-il ajouté d’un air goguenard.
— Oui, tu as raison, ai-je ajouté en riant… Mais pourquoi tu me demandes ça ? Ça t’intéresserait de nous rejoindre ?
— Ben… en fait, c’est un truc qui me trotte dans la tête depuis un moment. J’aime bien le sport, j’ai envie de faire du bénévolat… donc ça pourrait me brancher. Et puis j’en avais parlé à Sarah et… enfin, bref.
— Et donc ? Qu’est-ce qu’elle t’avait dit, Sarah ? lui ai-je demandé.
— Que c’était une super idée, que son ex était lui aussi pompier volontaire depuis ses 12 ans, qu’il avait toujours dit que c’était une expérience géniale…
— Laisse-moi deviner… j’imagine que si tu te décides à sauter le pas maintenant, Sarah n’y est pas totalement étrangère. Je me trompe ?
— Non, tu as raison… m’a-t-il confessé, les yeux embués de larmes. En arrivant au bahut hier, j’ai vu Sarah dans les couloirs. En train d’embrasser Dimitri. Putain, on vient à peine de rompre et elle retourne avec cet abruti ! Mais quelle salope cette meuf !
— Tu sais, je crois qu’elle essaie de te rendre jaloux… et j’ai bien l’impression qu’elle y arrive.
— Ah… donc tu penses que je ne devrais pas m’inscrire ?
— Au contraire ! On a toujours besoin de nouveaux volontaires, Enzo, et je suis certain que tu serais une recrue parfaite pour la brigade ! Simplement, il ne faut pas que tu t’inscrives juste par jalousie, ou pour essayer de reconquérir Sarah, ou par rivalité avec son ex. Pompier volontaire, c’est avant tout des valeurs de courage, d’honneur, de détermination. Et tu les as, ces valeurs ! Mais ne te laisse pas aveugler par tes sentiments, c’est tout.
— Donc tu serais prêt à me conseiller ?
— Évidemment ! J’ai déjà hâte de te voir manipuler ta grosse lance… lui ai-je dit en lui caressant l’entrejambe.

Sa queue commençait à enfler sous mes caresses, et j’hésitais à l’inviter dans le sauna pour poursuivre la discussion plus en profondeur, mais une fois de plus, j’avais un rendez-vous à la caserne. Le capitaine voulait me voir, il avait insisté. La mort dans l’âme, j’ai donc dû me résigner à laisser Enzo sur la béquille en plein milieu du vestiaire… Même s’il n’était pas aussi bien membré que son frère (difficile de l’être vu le colosse que Mathéo se trimbale entre les jambes !), son érection était difficilement dissimulable, et l’aîné m’a confié une demi-heure plus tard par texto que seule une douche froide avait pu venir à bout des ardeurs de son jeune frère. Sacré Enzo !

Je lisais le texto de Mathéo et je m’apprêtais à lui répondre quand le capitaine est sorti de son bureau. Assis dans le couloir à l’étage de la caserne, je me suis aussitôt levé pour le saluer comme il se doit. Le capitaine Dumontier s’est avancé vers moi, un grand sourire illuminant son visage. 47 ans, des cheveux poivre et sel, et à cette heure de la fin de journée, l’ombre d’une barbe naissante qui venait obscurcir le bas de son visage — il se rasait tous les jours, c’est le règlement, mais je dois avouer qu’il était particulièrement séduisant quand il n’était pas totalement glabre.

— Ah, Thomas, toujours à l’heure, comme d’habitude !
— Toujours, mon capitaine, c’est de nature ! lui ai-je répondu en riant.
— Entre, je t’en prie. Assieds-toi. Tu veux un verre d’eau, quelque chose ?
— Non, c’est gentil, merci. Vous vouliez me voir ?
— Oui. Écoute, je sais bien que tu n’es que volontaire, que ça ne fait que six mois que tu es de retour parmi nous, mais… j’aimerais que tu me rendes un service.
— À votre service, capitaine. Vous pouvez compter sur moi.
— Je sais bien, Thomas, je sais bien… Dès que tu es arrivé dans la caserne du haut de tes 14 ans, je l’ai tout de suite senti. Et le fait que tu sois revenu ici après tes études, que tu n’aies pas abandonné ton engagement, que tu aies fait preuve de motivation pour te remettre en forme en t’inscrivant à la salle de sport, ne fait que me confirmer que j’ai fait le bon choix.
— Merci pour ce compliment, capitaine. Qu’est-ce que je dois faire ?
— Alors… tu vois l’adjudant-chef Berthier ?
— Le nouveau sous-off’ arrivé il y a quinze jours ? Je l’ai juste croisé dans les couloirs, on n’a pas vraiment eu le temps d’échanger… pourquoi ?
— En fait, c’est à lui de s’occuper du recrutement des volontaires cette année. Sauf qu’il n’a aucune expérience et que… comment dire… il ne se sent pas à l’aise. Et moi non plus, je ne le sens pas à l’aise.
— Et donc ?
— Eh bien, puisque c’est toi le plus capé de nos volontaires, avec tes douze années de service, et que je sais que tu es un gars sérieux… je me disais que tu pourrais aider l’adjudant-chef Berthier pour la phase de recrutement.
— Vraiment ?
— Donc tu es partant ? m’a-t-il demandé.
— Bien sûr, mon capitaine ! C’est un honneur.
— Parfait ! a-t-il dit en se frottant les mains. Tu pourras venir demain en discuter avec l’adjudant-chef Berthier, vous pourrez vous répartir les tâches.

Puis il s’est levé, m’a raccompagné vers la sortie et m’a serré la main. En redescendant les escaliers, je jubilais. Le capitaine Dumontier ne pouvait pas me faire meilleur cadeau. Depuis le temps que j’attendais un signe de reconnaissance ! Cette fois, c’était sûr, je pourrais lui montrer ce dont j’étais capable… et peut-être même passer caporal-chef ! Sitôt rentré chez moi, je me suis empressé d’envoyer un texto à Mathéo pour lui annoncer l’heureuse nouvelle.

Cinq minutes plus tard, c’est Enzo qui m’a répondu : « Génial ! Je suis très content pour toi. Tu vas pouvoir m’aider à m’entraîner pour la sélection… et peut-être que tu pourras me pistonner ? ;) » Il ne perdait pas le nord, le gamin ! Je lui ai alors répondu malicieusement : « Attention, je suis incorruptible ! Mais si tu es pris, c’est peut-être toi qui pourras me pistonner… j’ai toujours adoré les jeunes mecs en uniforme ! »

Pendant un peu plus de deux semaines, Enzo et moi nous sommes vus pratiquement tous les jours à la salle de sport. Au programme : des exercices avec les poids, des abdos, des pompes, mais aussi pas mal de cardio pour l’endurance, car c’était le seul point faible du jeune athlète. Bon, là, honnêtement, je chipotais pour trouver un point qu’il fallait travailler un peu plus… Car côté physique, Enzo n’avait rien à envier à la plupart des jeunes sapeurs-pompiers, bien au contraire. Une fois l’entraînement terminé, nous partions à la douche, puis au sauna, pour clore la séance d’une manière agréable et pas toujours très chaste…

L’avant-dernier soir avant le recrutement, c’était notre dernière séance de préparation. Enzo avait tout donné ce soir-là, et nous n’avions rien de prévu le lendemain  : il devait se reposer pour être en pleine forme. Après la séance, lorsque nous sommes entrés dans le sauna, désert comme à l’accoutumée, Enzo s’est allongé sur le ventre sur la plateforme au milieu de la pièce.

— Ah, putain, qu’est-ce que j’ai bossé aujourd’hui ! J’ai les dorsaux en feu.
— Tu as fait du très bon travail, Enzo. Le dos, c’est fondamental quand on est sapeur-pompier. Il faut porter des charges lourdes, l’équipement, parfois des personnes qu’on vient secourir… Sérieusement, un jour, tu me remercieras.
— Je voudrais bien te remercier tout de suite, mais là, je suis trop crevé pour te sucer ! a-t-il répondu en riant.
— Ha ha ! Ne t’inquiète pas, on aura bien l’occasion de se rattraper.
— Dis, Thom… tu veux bien me masser le dos ? Ça va me détendre.
— Pas de souci. Allonge-toi bien, étire-toi au maximum, je vais m’occuper de toi.

Je me suis placé pile au-dessus de lui, à genoux sur la plateforme, les jambes écartées de part et d’autre de sa taille, et j’ai commencé à le masser. D’abord les dorsaux, sur les flancs… Dieu qu’ils étaient contractés ! Il avait vraiment besoin d’un bon massage, en effet. Puis j’ai longé sa colonne vertébrale et je me suis attaqué aux trapèzes, remontant jusqu’à la nuque avec de petits mouvements circulaires des pouces, étirant doucement les muscles vers le haut de son corps. J’étais certain de ma technique de massage, qui en a fait craquer plus d’un… au sens figuré comme au sens propre, d’ailleurs : quand j’étais à la fac, l’un de mes colocs venait toujours me voir dès qu’il avait le dos coincé, et en deux temps, trois mouvements, je lui débloquais les vertèbres lombaires comme le plus doué des chiropracteurs. Rachid me demandait toujours comment il pouvait me remercier, et j’avais bien ma petite idée en tête, mais comme il était hétéro, pas sûr qu’il aurait accepté.

Dix minutes plus tard, Enzo s’était complètement détendu et poussait des petits gémissements à mesure que je lui massais le dos. Des gémissements de soulagement… ou de plaisir ? Il y avait de quoi se poser des questions vu l’énergumène. Je devais en avoir le cœur net. J’ai donc poursuivi mon massage en redescendant : les infra-épineux, les petits ronds, les grands ronds… et finalement, les superbes globes en-dessous de ses reins. Lorsque j’ai posé mes mains sur ses fesses pour les masser, il n’a absolument pas protesté et a continué de gémir sous mes caresses expertes. C’était bon signe. J’ai prétexté une crampe pour changer de position et je me suis mis à genoux derrière lui en lui écartant un peu les jambes, reprenant mon massage avec une vue imprenable sur sa petite rondelle. Elle palpitait à chaque mouvement de mes pouces sur ses muscles fessiers. On aurait dit qu’elle me faisait de l’œil, la coquine ! Et je me devais de répondre à ses avances.

Je suis donc passé à la vitesse supérieure, massant Enzo comme jamais je n’avais pu masser Rachid. Tandis que je continuais d’alterner entre son postérieur et son dos, glissant mes pouces vers le haut de son corps pour lui détendre les vertèbres lombaires, la petite pastille du plus jeune des frangins commençait à se dilater, presque imperceptiblement. Elle était toute rose, plissée, mais pas vraiment serrée : avec les 25 cm de son frère qui venaient régulièrement lui rendre visite, le contraire eût été étonnant… Autour des délicates lèvres anales, on pouvait apercevoir quelques poils bruns épars, signes d’une virilité discrète mais réelle. Avec la sueur de l’entraînement et celle du sauna, elle exhalait une fragrance musquée particulièrement plaisante qui m’a fait chavirer. J’ai avancé ma langue vers le bonbon de chair rose qui s’offrait à moi et j’ai commencé à le déguster. Au contact de ma langue, un frisson a traversé Enzo, qui s’est mis à gémir beaucoup plus fort.

— Oooooh… putain, c’est trop bon Thom, j’adore !
— Tu aimes mes massages ? lui ai-je demandé malicieusement.
— Et comment ! T’arrête pas, surtout, c’est trop bon !
— Je vois que ça te fait de l’effet, en tout cas… tu bandes à fond là !

Enzo s’est relevé légèrement pour plaquer ses 19 cm en pleine érection vers le bas, car sa queue assez massive durcissait sous ses abdos, et cela le gênait. Mais c’était pour me chercher ou quoi ? Son gland pointait à présent, luisant de précum, vers moi, et il me suffisait d’un tout petit coup de langue vers le bas pour commencer à le sucer. Ce que j’ai fait sans hésiter. Pendant cinq minutes, j’ai alterné entre son cul et son gland, sa queue et sa raie, donnant des coups de langue tantôt vifs, tantôt prolongés, histoire de faire durer le plaisir. Je recueillais son précum qui venait me chatouiller les papilles. Pas de doute, que ce soit pour ça ou pour ses fréquentations, il avait bon goût. Ses gémissements devenaient de plus en plus prononcés, son souffle de plus en plus irrégulier : il prenait du plaisir et ça s’entendait. Et au vu de ma propre queue, moi aussi, je prenais un plaisir fou à le déguster.

— Thom… Thom, vas-y, prends-moi…
— Tu es sûr ?
— Oui… vas-y… je suis prêt… j’ai trop envie de ta queue… s’il te plaît…
— OK, je vais chercher le gel, je reviens tout de suite.
— Non… pas la peine… je suis déjà bien dilaté… crache sur mon cul… et prends-moi… tout de suite…
— Tu es certain ? Je ne veux pas te faire de mal, tu sais.
— J’en suis sûr… vas-y, Thom, allez, prends-moi ! me suppliait-il presque.

J’ai pris une inspiration et j’ai craché sur sa rondelle. Une partie de mon crachat était déjà entrée en lui tellement il était dilaté : j’aurais pu passer un doigt sans difficulté. Je me suis redressé et j’ai craché à nouveau, dans ma main cette fois, pour mieux l’étaler sur ma queue. Ma bite était dure comme jamais. J’ai arqué les jambes pour me mettre à son niveau, j’ai pointé mon gland contre son cul, et doucement, tout doucement, j’ai appuyé. À mesure que j’entrais en lui, Enzo grimaçait, mais très rapidement, son visage se détendait pour laisser apparaître une expression d’intense plaisir. Après quelques va-et-vient délicats, le temps qu’il se détende, je me suis retrouvé totalement enfoncé en lui. Ma queue venait caresser sa prostate et cela lui arrachait à chaque fois un petit gémissement d’extase. Je me suis penché contre lui et j’ai alors commencé à le baiser. Mon torse collait à son dos, nos sueurs se mélangeaient dans l’atmosphère brûlante du sauna, nous étions en feu tous les deux, tellement emportés par l’ivresse du plaisir que plus rien n’existait autour de nous, même pas celui qui venait d’entrer dans le sauna et qui observait la scène avec un grand intérêt.

— Eh ben alors, on s’amuse sans moi, à ce que je vois !

Mathéo nous avait rejoints et nous ne nous en étions même pas rendu compte ! Cela faisait bien une minute qu’il nous entendait depuis les vestiaires, et, reconnaissant les gémissements de son jeune frère, il nous a rejoints après sa séance de sport. Aussitôt, il a ôté sa serviette, dévoilant son chibre gigantesque, et s’est placé face au visage d’Enzo. Sans demander son reste, le cadet a englouti le membre fraternel. Il était à présent embroché : une queue dans la bouche, une autre dans le cul, sa position préférée — ça lui faisait un point commun avec moi. Je me suis redressé, j’ai attiré Mathéo à moi et tandis que nous pilonnions Enzo avec ardeur, Mathéo et moi nous sommes embrassés à pleine bouche. Pendant de longues minutes, nous avons défoncé le benjamin de la bande, il n’y avait pas d’autre mot. Puis, sentant la jouissance venir, Mathéo s’est retiré de son frère et après quelques caresses vigoureuses sur ses 25 cm de chair, il a éjaculé une quantité impressionnante de foutre, qui est venu recouvrir le visage d’Enzo déformé par le plaisir. La vue de cette faciale m’a fait basculer à mon tour : j’ai agrippé les hanches du plus jeune et me suis vidé en lui. Cinq ou six jets de sperme lui ont fouetté la prostate, et sans se toucher, Enzo a lui aussi joui sur mes cuisses.

Mathéo s’était assis sur un banc face à Enzo. Je me suis retiré et je l’ai rejoint. Mon sperme se répandait au sol, dégoulinant de l’anus dilaté de l’aspirant pompier. Après deux minutes où nous étions tous incapables de parler, Enzo s’est mis sur le dos, nous a regardé la tête à l’envers et a éclaté de rire :

— Ha ha ha ! Si j’avais su que s’entraîner pour devenir pompier volontaire, c’était si agréable, je me serais inscrit depuis longtemps !