Enfilé entre brun et blond

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Numéro 105

Texte d'archive:


Archivé de: Lettres Gay – Numéro 105
Date de parution originale: Mars 2000

Date de publication/archivage: 2012-06-23

Auteur: Gérard
Titre: Enfilé entre brun et blond
Rubrique: Le vice pour vertu

Note: Le magazine Lettres Gay ayant disparu, nous archivons sur Gai-Éros des textes y ayant été publiés au fil des ans, à titre d'archive, notre but premier étant que la littérature homo-érotique se préserve au fil du temps. Si vous êtes l'auteur de ce texte ou si vous détenez des droits légaux sur ce texte, veuillez communiquer avec nous sans délais.

Ce texte a été lu 8104 fois depuis sa publication (* ou depuis juin 2013 si le texte a été publié antérieurement)


Je viens d’avoir mes quarante ans, et je n’ai plus envie de perdre du temps dans les plans cul. J’habite dans la Seine-et-Marne, pas trop loin de Paris. Pendant des années, j’ai pris ma voiture pour aller draguer du mec dans les bars et boîtes de la capitale. J’en ai tiré beaucoup de plaisir pendant longtemps. Et puis j’ai fini par m’en lasser, parce que ça devenait de moins en moins facile de se faire un mec. J’ai fini par me forcer, ce qui n’est jamais bon. Je tombais sur des types indécis, du genre: “Oui, tu me branches, tiens, mon téléphone, parce que ce soir, je ne suis pas libre, peut-être en fin de soirée, si t’es toujours là...” Un jour, j’ai fini par laisser tomber.

Un soir, de retour après une virée dans les bars du Marais, je me suis décidé à rentrer plus tôt que d’habitude. Marre de tous ces mecs qui ne recherchaient que leur propre reflet. Conasses! J’étais sur l’A4 quand les boules me sont montées à la gorge. Je me suis vu rentrer chez moi me branler seul devant une vidéo hardos...

La nuit de juin est douce. Une aire de repos est annoncée à quelques kilomètres. Envie de m’arrêter. J'accélère, je double quelques poids-lourds en fantasmant sur ceux qui les conduisent. À un moment, je me retrouve coincé entre deux d’entre eux. Le premier met son clignotant à droite et s’engage sur la bretelle d’entrée de l’aire de repos. Instinctivement, je fais pareil, et je vois dans mon rétro le semi-remorque qui me suivait en faire autant. On finit par se garer dans l’ordre d’arrivée. Arrêt des moteurs, silence, puis claquements de portières.

J’aperçois le routier de devant, il est grand avec des cheveux clairs. Il s’étire, la tête ramenée en arrière, gonflant son tee-shirt blanc sur son torse musclé. Il a tout de suite vu que je l’observe. Il fait quelques pas vers ma Vectra pour rejoindre son collègue qui vient vers lui. L’autre est plus jeune, plus mince, cheveux foncés, barbe de deux-trois jours, en tee-shirt noir, short et baskets. Malgré le peu de lumière, je m’aperçois qu’il a les jambes couvertes de longs poils noirs. Ils sont à deux mètres de moi. Ils discutent à voix basse. Le premier, que je vois de face, rajuste son tee-shirt dans son fute. Tout en continuant de discuter, il me regarde, un petit sourire aux lèvres, en continuant de se palper la braguette. L’autre lui tape sur l’épaule en rigolant. D’un coup, je me mets à avoir une gaule démente. L’excitation me donne le courage de les fixer clans les yeux. Le plus jeune invite l’autre à aller m’aborder. Il me dit qu’il trouve bizarre qu’un mec immatriculé 77 soit là à glander en pleine nuit... Ses yeux ont vite découvert la grosse bosse qui tend mon fute comme une toile de tente. Il appelle son pote en lui disant que je suis là certainement pour les mêmes raisons qu’eux.

Ce dernier se ramène et se place derrière lui, qui s’accroupit près de ma portière. Il lui frotte son paquet contre la nuque. L’adrénaline me monte au cerveau. Puis il se penche, plonge sa mains entre ses cuisses, la glisse sous son short par la jambe droite et en dégage une grosse paire de couilles couvertes de poils noirs et une queue large et lourdement tombante.

Quelques minutes plus tard, on se retrouvait dans la remorque du blond; elle était presque vide et jonchée de plusieurs épaisseurs de carton. Impec pour le confort! Une grosse torche halogène nous éclaire. Eux sont restés debout. Moi, je me suis précipité à genoux sur le brun, dont la bite et les couilles étaient toujours à l’air, une bite maintenant pointée vers le ciel, bien dure. Je l’embouche pour le décalotter de la langue. C’est bon, c’est raide, c’est chaud et ça sent bon!

Son gland glisse dans ma gorge. L’autre, le fute aux chevilles, se malaxe la queue, un engin encore plus mastoc que l’autre. Je passe de l’un à l’autre des braquemarts, toujours un en main pendant que je pompe l’autre. Des râles commencent à se faire entendre. Je les vois se débarrasser de leurs tee-shirts. Aussitôt, mes mains partent à la rencontre de la poitrine lisse et musclée du blond et de celle, très poilue, du brun. Ce dernier m’attrape brutalement par les oreilles et m’enfonce sa pine jusqu’à la glotte. Mon nez collé à ses poils, je renifle une odeur de pisse qui m’excite un max. Le second me saisit par la taille et me fout le cul à l’air. En un tournemain, il me déboutonne le jean, et je me retrouve, fion ouvert, à qui voudra bien s’en servir...!

Ma langue tourne avec frénésie autour du gland du plus jeune, puis monte et descend le long de la tige chaude et douce avant d’aller cueillir une couille, puis l’autre. Calées toutes les deux dans ma bouche, je tire dessus, ma langue les caresse et s’enroule de longs poils. Ma salive inonde son entrejambe. Je lape, je suce, je lèche, j’avale. C’est absolument génial! L’autre me masse fermement la raie du cul avec ses grosses pognes, ou avec sa teub en me la collant tout contre. D’une main, il la fait glisser entre mes cuisses et commence à aller et venir en se frottant contre ma queue et mes boules; il me pinçote les seins. Je me mets à gémir. Je finis par débarrasser celui que je pompe de son short. Je baise ses jambes jusqu’aux chevilles, puis je défais les lacets de ses baskets avant de les lui retirer. L’odeur des pieds me donne des coups au cœur et me fait sursauter le braquemart. Je les lui lèche.

C’est à mon tour d’être inondé. Le blond est en train de me cracher sur la rondelle pour bien la lubrifier. Je l’entends déchirer la pochette d’un préservatif. Ça y est, je vais me faire mettre en beauté. Quel pied! Doucement, je sens le gland se positionner contre mon fion, et puis, d’un coup, ça passe, ça rentre, ça me déchire, ça me fait râler de plaisir quand je sens le gros manche me distendre les chairs. L’autre s’est écarté pour mater en se branlant. Ts ts! Pas de gâchis! Par ici la bonne viande! Je reprends l’engin en bouche. Une queue au cul, une autre en gueule! Je suis penché à quatre-vingt-dix degrés, ernpafé des deux extrémités.

“Vas-y, défonce-lui la chatte! Fous-la lui à fond!" L'autre ne se fait pas prier et me lime profondément en me tenant par la taille. Je sens le manche me ramoner, pénétrant jusqu’au bout et les couilles venant frapper contre mes fesses. À chaque coup de bite, je m’enfonce le dard du brun à fond dans la gorge. Ça glisse, ça coulisse, ça mouille! Ça a bien dû durer dix minutes avant qu’il ne se décide à juter. Un long cri rauque s’échappe de ses lèvres au moment où il me jouit dans le cul. Et puis il reste en moi sans bouger.

Moi, je continue toujours à sucer le brun, mais celui-ci prend un malin plaisir à me frapper la gueule de son gourdin. Le blond décule enfin. Je me sens vide. Je dis au brun: “Vite, viens me la fourrer!” J’aperçois la queue du blond, toujours raide, mais engluée dans la capote pleine de jute. Changement de cavalier.

Le manche me pénètre d’un coup à fond. Un vrai couloir de métro! J’aimerais pas que ça s’arrête. Mais il va bien falloir! Le blond, toujours excité, s’est accroupi face à moi, et, ô surprise, vient de s’emboucher mon engin qu’il commence à pomper à toute allure en me tirant sur les couilles. Autant aller jusqu’au bout. Le brun qui m’encule se met à gueuler de plus en plus fort. Je serre et je desserre mes sphincters de plus en plus vite, je bouge du cul, j’essaie de le branler au mieux du boyau! Le brun, derrière moi, se met à m’enculer soudain comme un fou en me traitant de tous les noms. Il jouit! Et moi, je jouis dans la gueule du blond en saccades de foutre brûlant. À chaque giclée, je le sens sursauter, sans jamais lâcher ma bite dans sa bouche.

Ils ont fini par se rajuster et par partir. J’ai regardé les gros culs disparaître dans la nuit. Je suis rentré chez moi, heureux, bien plus que si j’avais baisouillé dans une backroom hard. Il a encore fallu que je me branle un coup avant de m’endormir, en pensant à ce qui m’était arrivé.


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