Esclavage recherché, trouvé et accepté (01)
Texte paru le 2021-11-17 par Jerome3140

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LES PIONS SE METTENT EN PLACE
J’aspirais à ce week-end pour jouir de ce repos bien mérité.
J'avais passé ce mois de juillet à subir, sans interruption, les traitements épuisants et humiliations et insupportables au service de Kevin ; un camarade d'université vers qui j'ai été attiré dès que je l’ai rencontré.
Mais très lentement, mais sûrement, il a réussi à me séduire et à m'obséder, jusqu'à ce que je n'avais plus d'autre choix que de m'offrir à lui et devenir entièrement sa propriété. En un mot, il est devenu mon Maître.
Chaque cellule de moi était à son entière disposition, et je l'ai servi de tout mon corps et mon âme, presque tous les jours enfin, les après-midi et les soirées, depuis mon arrivée à l’université.
Mais, il m’offrait une certaine liberté tout le week-end, car il était occupé à s’entraîner pour notre le match du dimanche après-midi et il me disait :
— Tu as intérêt à te reposer, car si nous gagnons, nous célébrerons cela et nous te soumettrons à des choses que tu devras trouver supportable. Mais si nous perdons, cela sera pire ! Alors tu feras mieux de prier pour que nous gagnions, mais avant tout, repose-toi bien ! Est-ce clair ?
— Oui, Maître. Mais puis-je te demander qui est nous ?
— Bien sûr, je serai avec mes nouveaux potes de notre équipe.
A-t-il répondu avec une gentillesse cynique, et j’ai avalé de travers en pleine panique. Il a ajouté :
— Je leur ai promis une chaude surprise.
C'était un vendredi matin. Le dernier vendredi de juillet. Mais laissez-moi revenir là où tout a commencé.
Kevin avait quelques cours en commun avec moi à l’université. Il avait 20 ans et ressemblait à un jeune dieu ; il était superbe, magnifique. Avec son mètre quatre-vingt-treize, n'importe qui parierait qu'il appartenait à l’équipe de volley ou de basket, mais son corps dans son ensemble, était plutôt sculpté comme celui des nageurs.
La beauté insolite et presque insolente de son visage, lui a donné une confiance en soi, comme aucun de nous, au début de la vingtaine avait. Les boucles soyeuses de ses cheveux châtain clair couvraient son front, au-dessus de la limite de ses sourcils fins et ondulés, et tombaient sur les côtés de son cou.
Tout le monde convenait que sa beauté est telle qu'elle pourrait inspire l'un des créateurs de héros Manga ou de peintres de renom. Personne, au premier regard de sa peau blanche, de ses yeux bleu foncé, et des détails presque féminins de son visage, personne, ne pourrait s'attendre à la dureté de son caractère qu’il parvient à cacher derrière autant de délicatesse.
Mais, à en juger par son attitude supérieure, et sur le calme impressionnant de l'expression de son visage souvent caché par des lunettes de soleil réfléchissantes il était plus proche d’un macho agressif que d’un brave chef scout.
Tout le monde lui parlait poliment, avec une sorte de respect qui était inhabituel entre nous, entre étudiants. Même nos professeurs le traitaient différemment comme s’il venait d’une autre planète.
Dans les salles de classe, quand aucun cours n'était donné, nous avions tous l'habitude de faire du boucan, mais au moment où il entrait, le silence régnait. Et toutes les filles mourraient d’envie et faisaient tout pour attirer son regard, ou son attention, dans l'espoir d'un rendez-vous et Kevin le savait.
En claquant simplement des doigts, il les avait toutes à ses pieds. Bien sûr, il en a profité, et même s'il était connu comme don Juan, il avait celles qu'il voulait, quand il le voulait. En moins d'une année scolaire, il avait baisé avec la plupart de celles qui étaient communément connues comme les beautés les plus sexy de toute la faculté, mais aussi les plus difficiles à obtenir. Mais pour lui, c'était toujours des one-night-stands ; jamais une vraie relation, une relation plus durable.
Dans l'intimité, il a montré le côté le plus dur de lui-même. Il les a traités comme des moins que rien… avec gentillesse d'une dureté désinvolte. Il pouvait baiser toute la nuit avec une fille, puis le lendemain, il pouvait cruellement poursuivre son chemin en l'ignorant complètement, comme s’il ne l’avait jamais rencontrée auparavant.
Même les garçons sont tombés dans le piège de sa beauté irrésistible, et ils ont rejoint le club de ses victimes. Bien sûr, personne n'a jamais pu confirmer que Kevin était bi, car aucun garçon n'a jamais laissé entendre qu’il a eu une relation avec Kevin, mais par contre lui, s’il avait a appris ou remarqué qu'un garçon était sexuellement attiré par lui, il avait un plaisir fou pour allumer le gars et lui donner de grands espoirs. Kevin était donc très sadique !
Rien ne laissait présager, jusqu’aux examens de printemps que j’allais être la prochaine et l’ultime cible de Kevin, alias don Juan ! Et surtout, pourquoi moi ? Bien sûr j'ai toujours su que j'étais très mignon, comme on me le dit souvent, mais je ne me suis jamais comporté comme tel. Et personnellement je n’ai jamais cru que j’étais plus mignon que beaucoup d’autres gars. Et était-ce une raison suffisante, de toute façon ?
Mais peu importe la raison, le fait est qu'il avait prévu de me soumettre, et que moi, j'avais juste commencé à ressentir quelque chose, quelques accointances avec ce sujet. Pourtant, à ce moment, je ne voulais simplement pas admettre que j'étais secrètement attiré par lui, mais je l’étais. En effet, jamais un garçon n'a eu un tel impact sur moi, mais je savais, grâce à l’expérience des autres, à quel point il serait dangereux de le lui montrer.
Donc la question pour moi était de savoir combien de temps je pourrais cacher et garder mon sentiment sous contrôle. Ainsi quand nous sommes allés soutenir notre équipe de football, où il jouait comme attaquant, je ne pouvais tout simplement pas le quitter des yeux durant tout le match et quiconque m'aurait regardé alors, aurait pu deviner que je devenais fou de lui.
Les lundis et jeudis après-midi, nous avions tous les deux des pauses et nous nous sommes habitués à nous retrouver à la cafétéria, où nous avons bavardé et plaisanté de choses et d’autres. Bien qu'il ait environ deux ans de moins, j'étais vraiment fier de montrer que j'étais l'un de ces rares privilégiés à pouvoir l’approcher.
Mais à côté de ça, j'avais mon cœur qui battait la chamade, tant qu'il l'était là. Un jour, nous avons continué à discuter jusqu'à ce que tout le monde soit parti, et nous nous sommes retrouvés seuls. Il faisait chaud ce jour-là et je portais des pantalons courts.
Il me parlait simplement de la difficulté d'un nouvel exercice à l’entraînement de football, et tandis qu'il expliquait la sensation de brûlure qui en résultait, il a posé ses mains sur mes genoux et frôla fermement mes cuisses. Bien sûr, c'était comme un geste qui accompagnait naturellement son explication, mais je ne m’attendais pas du tout à cette sensation que je trouvais excitante.
Les paumes de ses mains froides étaient si fermes et si lisse et ses longs doigts si gracieux, que je me sentais comme électrifié. Je n'ai jamais pensé que l'on pouvait être allumé aussi vite. Quand je suis entré dans ma chambre, je me suis branlé et j’ai éjaculé deux fois alors que mes fantasmes les plus chauds traversaient mon corps et où Kevin, évidemment, avait le rôle principal.
Mon éveil et mon désir grandissant pour lui, et quelque chose dans notre relation a commencé à changer, car jour après jour, Kevin a envahi mon esprit. J'ai réussi les examens de la mi-juin avec distinction. Après ça, plus de la moitié des étudiants ont quitté le campus, soit pour les emplois d'été, pour des formations ou simplement pour les vacances, tandis que le reste avait choisi de suivre des cours d'été qui, pour mieux assimiler la matière ou pour avoir des précisions ou pour approfondir certaines matières ; ce que nous avons fait tous les deux.
J’avais une chambrette près de l’université, mais lui, avait loué un grand appartement meublé à proximité du campus qu’il partageait avec 4 étudiants étrangers. Personne ne tenait ces gars dans leur cœur, car ils étaient extrêmement snobs, et ne voulaient pas se mêler aux autres.
Bien sûr, ils étaient tous très beaux, avaient l'air parfaitement propres, et en outre, ils étaient aussi indéniablement mignons. Mais le fait est qu'ils le savaient et passaient pour des snobs.
Les quatre gars avaient l'habitude de considérer les autres personnes avec une sorte de politesse défensive, associée à une attitude supérieure ; une barrière froide incassable où seule l'amitié cool devrait avoir son endroit.
Je me suis toujours demandé comment Kevin pouvait s'entendre avec ces gars, mais bien sûr, je ne lui aie jamais demandé. Pendant les trois mois de l'été, les 4 snobards étaient tous retournés dans leur pays natal de retour en Angleterre. Donc, Kevin avait l’appartement pour lui tout seul et sa proposition m’a à la fois étonné et ravi :
— Pourquoi ne viendrais-tu pas loger chez moi ? Tu serais mon invité et tu économiserais trois mois de loyer !
— Aïe ! Merci Kevin, j'apprécie vraiment, mais juillet est déjà prépayé…
Ai-je répondu sans cacher ma surprise.
— Qu'en est-il pour les mois suivants ?
Au fond de moi, j'étais autant tenté et ravi par sa proposition que j’avais peur de mes réactions à ce sujet. Mais j'avais encore plus peur que de devoir dire « non ».
— Mais Kevin, nous sommes toujours en juin… parlons-en plus tard
Ai-je dit et franchement je m'attendais à ce qu'il insiste et réitère son offre aussi longtemps jusqu’à ce que je cède… mais il ne l'a pas fait. Il a seulement dit quelques mots que je n’ai pas saisis parce que c'était comme s'il se parlait à lui-même. C'est seulement quelques semaines plus tard que j'apprendrai que ce qu'il avait dit alors…
— Pas de problème, tu vas bientôt me supplier, tu verras.
Ce que je n'avais pas réalisé alors, c'est qu'un processus, qui conduirait inévitablement à mon esclavage, était sur les rails, et il était hors de mon contrôle de faire machine arrière. Ma soumission totale n'était plus qu'une question de jours et la balle était entre les mains de Kevin ...
LE POINT DE NON RETOUR
J’étais arrivé à un point où je ne pouvais pas supporter de ne pas savoir où il était, avec qui il était et c'est précisément à ce moment qu'il a choisi de disparaître pendant quelques jours. Inutile de dire à quel point j’étais devenu fou et comment je me suis mis à le chercher.
Pas même à notre cafète préférée, personne ne l’avait vu ou pouvait me dire où il était. Je suis allé partout où je soupçonnais où il pouvait être. J’ai posé des questions sur lui, mais sans oser montrer à quel point il était urgent que je le retrouve et sans montrer mon inquiétude et en évitant aussi de paraître ridicule.
J'ai même passé des heures la nuit dans la rue, guettant sa fenêtre, attendant désespérément de voir une ombre derrière les rideaux ou le moindre signe de vie. Quand, après quelques jours, il m'a appelé au téléphone, je suis resté le souffle coupé et je pensais que je n'avais plus la force de contrôler mes sentiments, mais j’ai pu me contenir !
Je savais trop que le moindre mot de blâme mettrait fin à notre relation, alors j'ai juste écouté ce qu'il avait à dire, alors que lui parlait comme si rien ne s'était passé :
— Pourrais-tu passer ? J’ai des problèmes avec un exercice de math et je pense que tu pourrais m’expliquer.
Bien sûr que j'aurais pu ... j'aurais pu faire n'importe quoi : j'aurais pu le supplier de ne plus jamais disparaître comme il l'a fait, et j'aurais même pu ramper à ses pieds, si seulement il m'avait demandé, mais tout ce que j’ai pu dire ce fut :
— Bien sûr, pas de souci !
Alors que mon rythme cardiaque était si fort, que je sentais mon pouls traverser tout mon corps.
— Déjà là ?
C’est vrai que je me suis rué vers son appartement.
— Je ne m'attendais pas à ce que tu pourrais être si vite chez moi.
A-t-il dit avec un petit air ironique sourire, ce qui signifiait évidemment qu'il savait que je le ferais.
En me demandant de venir chez lui, bien que ce soit lui qui avait besoin d’aide, et en tenant pour acquis que je le ferais, j'aurais dû voir un signe de son pouvoir croissant sur moi.
Mais je n'étais plus en mesure de prendre ces choses en considération, et de réagir en conséquence. En fait, je me sentais tellement libéré quand j'ai entendu sa voix au téléphone, que j’étais obnubilé par lui et par sa voix.
Ce n'est que lorsqu’il tenait la porte ouverte, que j’ai lu sur son visage à quel point il était flatté, mais surtout satisfait que je me sois précipité jusque chez lui. Il me semblait qu’il devait sûrement savoir tout ce que j'avais souffert ces derniers jours, comme s'il avait scanné mon esprit, et il allait sûrement en profiter pour me harceler.
L'expression sur son visage signifiait clairement une sorte de Yes, ça a marché !
En fait dans une réaction d’égal à égal, j’aurais dû exiger que lui se déplace jusque chez moi et surtout je n’aurais pas dû me précipiter chez lui… mais dans l'état d'esprit où j'étais, comment aurais-je pu ?
Maintenant, je devais bien gérer le fait que je m’étais fait piéger et il ne restait que le mensonge pour m’en sortir du genre :
— C'est juste que j'ai encore beaucoup de travail à faire et j’apprécierai si nous pouvions terminer ton exercice le plus tôt possible.
— Oh, bon sang ! Tu aurais dû me dire ça, car je me sens mal de t’avoir fait venir ici pour rien…
A-t-il dit avec un air de faux embarras et j’ai rétorqué :
— Pourquoi pour rien ? Qu'en est-il de ton exercice ?
— Mais je ne savais pas que tu serais ici si rapidement et je ressens vraiment le besoin de prendre une bonne douche d'abord.
A dit Kevin, en étirant les bras, avec une paresse charmante.
— Je me suis entraîné toute la journée, tu sais.
De toute évidence, il sentait que j'avais menti sur mon emploi du temps et il tentait de me faire avouer ce mensonge. Mais j'ai gardé le silence sans savoir quoi dire, tandis qu'il ajoutait ce qui était suffisant pour me tuer :
— Tu sais quoi ? Ne t’inquiète pas ; je trouverai sûrement quelqu'un pour m'aider, plus tard…
J'aurais pu tomber à genoux pour le supplier, mais à contrecœur, quelque chose me disait de ne pas le faire et j’ai à nouveau tenté de me sauver autrement :
— Combien de temps te faut-il pour que tu prennes ta douche ?
— Ça devrait durer environ 15 minutes… mais vraiment, je ne veux pas te faire attendre ...
— Ce n'est pas un gros problème. Ça me va
Ai-je dit et nous avons finalement convenu que si je ne pouvais pas ou ne voulais pas attendre, je pourrais juste quitter et fermer la porte derrière. Mais au fond de moi, je savais que je ne serais jamais capable de le faire, et je suppose qu'il le savait aussi.
Pendant que je continuais à lire certains magazines et regarder la télé, ça lui a pris en définitive plus d'une heure et demie pour réapparaître. Au début, le fait qu'il me faisait tant attendre a soulevé ma colère. Je me suis dit que d’égal à égal, j’aurais dû raisonnablement partir pour préserver ma dignité.
Mais les derniers jours que j'ai passés à ne pas savoir où il était, furent très douloureux, et la souffrance était si fraîche et vivante, que je craignais que cela arrive encore une fois, et j'ai senti que j'étais comme obligé de rester. Durant ces quatre-vingt-dix minutes, je me suis donné des dizaines de délais et raisons pour partir, mais à chaque fois, je suis resté.
En attendant, je me demandais comment j’allais lui expliquer pourquoi j’étais resté et bien sûr mon explication devrait être plausible, mais je ne parvenais à la trouver cette explication. En définitive, seule la vérité est restée crédible, mais étais-je prêt pour une telle révélation ? Je n'ai jamais connu une souffrance morale comme celle-ci !
J'étais exactement comme un prisonnier, ligoté dans une cellule dont la porte est ouverte. Ces minutes ont été les moments les plus difficiles de ma vie, et j'étais parfaitement conscient de leur importance. Selon qu'il me trouverait ici ou non, la façon dont il me considérerait ou traiterait ne serait plus jamais la même. Et j’en étais conscient.
En effet, tout l'avenir de notre relation était en train de se jouer et je ne pouvais rien y faire. Ensuite, plus j'attendais, et plus je sentais que j'étais soumis non seulement à son égoïsme, mais aussi à sa cruauté. Comment en serait-il autrement s’il prend autant de temps pour se doucher, ou peut-être se détendre dans son bain, tout en sachant que j'étais là, et à sa demande, à l’attendre et que je n'oserais pas partir ?
J’étais victime de ses intentions et cela a apaisé ma colère. Tant qu'il était l'auteur de mon obéissance, non seulement cela ne me dérangeait pas, mais je dois m'avouer que j’aimais cela. Évidemment, n'ayant aucun doute que je resterais, il me punissait probablement pour lui avoir menti et en m’obligeant à révéler ce que consciemment je tenais encore toujours caché.
Peut-être croyait-il simplement que sa beauté était telle, que l’on doit d'une manière ou d'une autre en payer un prix… Lorsqu'il nous donne le privilège de pouvoir le servir. Et le prix que je devais payer, moi, c'était de continuer à l'attendre, selon son bon vouloir et peu importe ce que j'avais à faire.
Et tout présenter sous cet aspect-là a commencé à m’exciter. Quand finalement il a réapparu, il n'a montré aucun signe d'embarras ou de culpabilité. Tant qu'il m'avait donné le choix de partir quand je voulais, il n'avait sûrement rien à se reprocher.
Au contraire, j'étais celui qui se sentait coupable d'être toujours là, et pour lui cela signifiait que je n'étais pas aussi occupé que je l'avais prétendu. Kevin s’est lentement approché de moi en marchant au rythme d'un clip de Prince que la télé diffusait.
Il ne semblait pas du tout surpris de me trouver ici, mais bien sûr, il n'en a pas dit un mot. De toute évidence, sachant que son silence était une sorte de victoire, il a tout simplement continué à danser faisant deux ou trois pas en avant, puis un demi-tour, puis un pas en arrière, puis à nouveau en avant ; tout en agitant ses bras sur le rythme de la musique de Prince.
Tout en dansant, il a continué à me regarder avec une attitude supérieure et un sourire de vainqueur sur son visage. Bien que je n'ai pas compris la signification de tout cela, je savais seulement qu'il avait quelque chose en tête. Des mèches de ses cheveux mouillés couvaient ses yeux et une grande serviette blanche entourait et couvrait sa poitrine jusqu'aux cuisses.
Il était si magnifiquement divin, que je le désirais, comme jamais auparavant. J'ai juste remarqué qu'il portait ses shoes d'entraînement, avec les mêmes chaussettes blanches qui étaient encore couvertes de sable et de poussière… et cela m'intriguait.
Avait-il seulement pris une douche ? Mais je n'étais sûrement pas d'humeur à chercher une réponse ; je continuais à le regarder, essayant de lire ce qu'il avait en tête et ne sachant pas quoi dire.
Concernant son gain de puissance sur moi, il venait de faire un énorme pas en avant. Il s'est approché de moi de plus en plus près, jusqu'à ce que ses jambes de danseurs entraient, volontairement ou non, en contact avec mes genoux.
Mon visage est devenu rouge, j'ai mordu mes lèvres inférieures et mes yeux ont eu du mal à continuer à le regarder. La force de mon désir était telle, que je me sentais perdre le contrôle. Tout en agitant ses bras, il a intentionnellement laissé les bouts de ses doigts frôler en douceur mes bras, et il en fit de même contre mon visage, puis mon cou, puis mes joues, puis encore mon cou.
J'ai continué à tourner ma tête de gauche à droite tout en tentant d'éviter ses attouchements, mais c'était inutile, puisque ses mains pouvaient de toute façon m'atteindre. J’avais, dès le début, été attiré par la beauté gracieuse de ses longs doigts de pianiste et il faisait insupportablement chaud de les sentir me toucher, de cette façon.
Ma respiration est devenue plus profonde et plus rapide, tandis que mon cœur battait trop fortement. Alors que pour lui, ce n'était qu'un jeu de harcèlement très amusant, il n'a pas fallu longtemps, pour moi, pour sentir ma bite devenir très dure.
Tout ce que je pouvais faire, c’était de prier que mon érection reste discrète. Je n’en pouvais plus.
— Arrête, Kevin, s’il te plaît !
Ai-je dit, mais ses mots qu’il avait prononcés tout en dansant entre mes jambes m’ont tué :
— Tu aimerais que je te baise, n'est-ce pas ?
Il n'avait pas l'air de plaisanter, et j'ai fondu comme une bougie allumée
— Arrête, Kevin… s'il te plaît…
Ai-je répété d'une voix tremblante.
— Réponds à ma question !
A-t-il répété d'une manière autoritaire, et d'un doigt pointant droit vers moi.
— Tu aimerais que je te baise, n'est-ce pas ?
Avais-je encore quelque chose à perdre ? Avais-je encore quelque chose à cacher ? Avais-je encore la force de résister à la fois à son défi et à sa beauté ? N'était-il pas temps pour moi d'abandonner et de lui faire savoir qu'il avait gagné sur moi ? Tout ce que j'ai répondu fut :
— Ouais !
Presque inaudible, mais qu’il avait lu sur mes lèvres.
— Alors tu dois le mériter et tu dois surtout me supplier.
A dit mon futur Maître...