Il me baise quand il veut

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Numéro 61

Texte d'archive:


Archivé de: Lettres Gay – Numéro 61
Date de parution originale: Octobre 1993

Date de publication/archivage: 2017-09-16

Auteur: Stéphane
Titre: Il me baise quand il veut
Rubrique: Né pour servir mon homme

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Ce texte a été lu 4954 fois depuis sa publication (* ou depuis juin 2013 si le texte a été publié antérieurement)


L'autre jour, j’avais le blues, du cafard plein la tête et le slip. Rien de tel qu’un cinoche pour me remonter. Je me dégotte une salle sympa, un film de Cassavetes, le noir pour oublier et l’écran pour rêver. Un type s’installe à ma droite. Dans la pénombre, je remarque sa barbe, ses yeux luisants. Cinq minutes plus tard, une main frôle ma cuisse. Un doigt se pose sur mon zipper, l'autre sur le bouton de mon jean: mon paquet s’étale bientôt sur une paume tiède. Je bande sans piper mot La main du type coulisse sur ma hampe. Il me décalotte.

Il me branle jusqu’aux couilles en chuchotant:

— Ça te plaît?

Si ça me plaît! Une heure avant, je voulais me flinguer, et voilà qu’un super-mec est en train de m’astiquer la queue. Je réponds gentiment qu’il me fait du bien, que j’adore être branlé, pompé, enculé, que je suis vachement passif et vachement tendre quand un beau mâle me donne du plaisir. Alors, sa main accélère, change de vitesse; deux secondes plus tard, je gicle mon jus sur le dossier du fauteuil, devant moi.

On se retrouve dans un bar, tant pis pour le Cassavetes. Mon mec est vraiment canon; il porte un anneau à l’oreille gauche; ses deux yeux bleus s’éclairent du dedans. Il s’appelle Cyril et me dit:

— On va aller chez moi, j’ai les couilles pleines à craquer.

À cette idée, je recommence à bander. Mon slip humide encore de jute se dilate sous la poussée de mon beau braquemart. Le gland s’excite à force de râper le coton. Je me mets à fondre; je lui rétorque:

— Merde, emmène-moi où tu veux! Fais-moi ce que tu veux. J’en peux plus, tu sais! J’ai envie que tu me baises pendant des heures.

Il a souri. Déjà, je ne pouvais plus imaginer me passer de lui. Il m’avait complètement. J’ai posé ma main sur son torse dur comme de l’acier. Il devait pratiquer le sport intensivement, Cyril! On a fait vite pour aller chez lui. À peine la porte fermée, Cyril bascule son pull par-dessus sa tête. Deux gros pectoraux jaillissent sous mes yeux: le rêve! Un homme aussi beau, ça n’existe que dans la fiction. Mais non, puisqu’il se déboutonne et m’apparaît en slip. Un truc ultra-moulant, rouge, et dessous, le paquet renflé qui gigote. J’en peux plus. Je commence à me défringuer mais il m’attire à lui et me met nu en un clin d’oeil. Ses yeux bleus glissent sur mon petit cul dodu, tout blanc, sur mes reins encore bronzés des vacances, sur ma bite qui pointe du nez hors d’un fouillis de poils bruns. Cyril paraît satisfait. Il dit:

— T’es bien foutu, installe-toi sur le lit. Non, pas comme ça: à genoux. Et lève le cul!

Des ordres! Je bande si fort que ma queue se cambre. Je remue le cul, je desserre mes fesses, je dilate ma rosette. Cyril s’amène par derrière. Ses grosses paluches me couvrent les reins et le cul. Caresses, bisous tendres dans la raie. Sa main attrape mes couilles, entre mes cuisses. Il les palpe comme un toubib. Il caresse plus haut, en remontant la hampe. Quand ses doigts encerclent mon gland joufflu, je crois jouir! Je lui crie:

— Vas-y, prends-moi, tringle-moi, tue-moi d’amour: j’adore ça! Je veux que tu me jutes à fond dans le trou. Je ferai tout ce que tu exiges!

Il a compris, il rigole. Soudain, une douleur qui déchire, en plein milieu des fesses. Son doigt remonte dans mon boyau. Je me tortille de plus belle. Il me pistonne le fion sans se presser. Je donne des coups de reins en arrière, pour mieux le sentir en moi. Sa grosse bite bat contre mes cuisses. L’instant d’après, il me retourne, m’ouvre la bouche et s’enfourne à fond dans mon gosier. Je ferme les yeux et je suce ce gros mastodonte. Qu’est-ce que je suce bien aujourd’hui! Je pompe et je salive pendant une éternité. Cyril rugit, gonfle toujours plus, me tenaille la nuque avec ses mains pour mieux s’enculer dans ma gorge. J'ose tâter ses couilles chaudes. Elles sont gorgées de foutre, ce bon foutre que je veux avaler. Mais mon beau mâle barbu s’éjecte en arrière d’une secousse. Il me caresse le menton, le bout du nez.

Sous ses tendresses, je me recroqueville comme un petit garçon. Je courbe l’échine. Cyril me bouscule gentiment, me presse contre lui, m’enlace. Sa bouche sur la mienne. Je lui donne ma langue, je bois sa salive tiède. Mes mains passent et repassent sur ses fesses velues, sur son poitrail couvert de boucles noires.

— Petite salope, tu la veux vraiment, hein?

Il m’ouvre les cuisses à fond, les replie presque sur mon menton. Je suis à vif, le trou complètement dilaté. Son nœud bute contre mon anus docile. Une poussée, et il pénètre. Je crie, la queue aplatie sous ses abdos sculptés. Il m'embroche pouce par pouce. Sa perceuse me chatouille le boyau. C’est si bon que je le lui crie. Alors, il m'étreint à me faire mal et se met à remuer dans mon ventre. Sa belle tige prend son allure de croisière et me ramone toujours plus fort. Quand il jouit, ses yeux vrillent les miens. On communie, et je ne dis pas ça à la légère. Une odeur de cul et d’homme me submerge. Cyril se vide. Je lui serre la taille entre mes cuisses. Je compte chaque pulsation de son zob dans mes entrailles; jamais aucun mec ne m’a satisfait autant. Il se ramollit et me dit à l’oreille:

— T’es un vrai minou, toi! Montre un peu ta tige.

Je couine de plaisir quand il commence à me branler. C’est chaud, c’est doux. Mon gland frôle ses doigts poilus. Il me pompe le dard entre ses doigts puissants. Alors, ça gicle, tout blanc et très haut. La jute retombe sur nos deux corps. Et Cyril m’embrasse en me mordant les lèvres.

On vit ensemble depuis un mois. Je m’occupe de l’appartement Je lui sets le petit-déjeuner au pieu. Je me fringue sexy, avec des mini-slips, des strings, comme une nana Cyril me baise quand il veut. Chaque fois, je crois que c’est la meilleure, la plus chaude, la plus bandante. Chaque fois, j’ai les larmes aux yeux tellement je l’aime, mon macho barbu.

Je ferai tout pour lui. Je crois que maintenant j’ai vraiment trouvé l’homme de ma vie!

Stéphane, 24 ans.