Les Antiquaires

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Les Antiquaires
Texte paru le 2022-06-10 par LudovicNice   Drapeau-fr.svg
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Parmi les nombreuses aventures vécues pendant mon séjour dans une « boite à bachot » de Cannes dans les années 50, il en est une dont je garde un souvenir très particulier. Ayant été initié très jeune aux plaisirs sexuels entre hommes, mon expérience bien que relativement courte, était déjà très riche et, surtout, très diverse. A l’époque où cette histoire m’est arrivé, j’avais déjà eu pas mal d’aventures sexuelles aussi bien à Dakar qu’en métropole avec une bonne quarantaine de partenaires différents, hommes murs pour la plupart et, le tout, en un an et demi…

A l’époque du récit, il y avait à l’entrée de l’agglomération de Cannes, un grand magasin d’antiquités devant lequel je passais chaque fois que je me rendais en ville. Dans une de ses vitrines était exposée une très belle collection d’armes blanches anciennes, sabres de cavalerie, de Marine, de cérémonie, poignards, etc. que je ne me lassais pas d’admirer. Il faut dire aussi que, lui même passionné par ce genre d’armes, mon père en possédait une collection assez exceptionnelle qui occupait toute une pièce de notre grande maison à Dakar. Un samedi, alors que je m’étais arrêté pour la énième fois, pour admirer la vitrine, je fus interpellé par l’antiquaire qui était sur le pas de la porte de son magasin :

— Bonjour, si cela vous intéresse, il y en a aussi beaucoup à l’intérieur, si vous voulez entrer, je vais vous les montrer.

Je ne fis pas prier et suivi l’antiquaire qui m’emmena vers un coin un peu retiré du magasin. Il y avait en effet là une fort belle collection d’armes en tous genres. Inutile de préciser qu’en ces temps reculés, il ne s’agissait que de pièces originales et non pas de copies grossières comme celles qui encombrent de nos jours les sites Internet de vente. Nous continuâmes à converser et mon hôte, tout en me donnant de multiples informations, parut très intéressé lorsque je lui racontai que mon père avait lui aussi une belle collection que je lui décrivis. Tout en continuant nos échanges, je détaillais mon interlocuteur ; il pouvait avoir une cinquantaine d’années, il était assez grand, soigneusement peigné et doté d’une petite moustache à la Clark Gable. Il était impeccablement vêtu d’un costume trois pièces « Prince de Galle », style qui faisait fureur à l’époque. Puis mon regard tomba sur une autre pièce qui n’avait rien à voir avec les armes. Il s’agissait d’une statuette en bronze d’environ 50 cm de hauteur, posée sur une espèce de tabouret et qui représentait un faune jouant de la flute. La gravure et le moulage étaient très fins et il s’agissait certainement d’un objet de très grande valeur mais, ce qui était remarquable et qui avait attiré mon attention, c’est que le mi-homme, mi bouc, était doté d’une bite bien bandée et disproportionnée par rapport au reste du corps. L’antiquaire remarqua tout de suite mon intérêt pour ce « détail » et me dit :

— Impressionnant n’est-ce pas ? Mais je crois que le sculpteur a tout de même un peu exagéré les proportions, ne trouvez-vous pas ?

Je répondis par une moue qui laissait penser à une certaine forme de regret… L’antiquaire me dit alors :

— Attendez, si cela vous intéresse, je vais vous monter une autre pièce assez rare.

Il se dirigea vers une commode, en ouvrit un tiroir et en sortit un très gros livre très richement relié. Il le déposa sur une petite table proche et m’invita à le regarder. Je l’ouvris au hasard et tombai sur une gravure pleine page représentant un jeune homme, nu et à genoux, une grosse bite bien plantée entre les fesses. De plus, autour du dessin principal qui occupait le centre de la page, il y avait dans les coins supérieurs, des agrandissements de certains détails, inutile de préciser lesquels... Les dessins étaient très fins, probablement réalisés à l’encre de chine, Je tournai rapidement les pages et découvris à chacune d’entre elles un dessin différent mais toujours aussi précis. Bien que très « orienté », ce livre n’en était pas moins une œuvre d’art. En tout cas, la vue de ces images plus qu’érotiques provoqua chez moi une érection quasi immédiate et une envie de sexe tout aussi immédiate. L’antiquaire qui était à mes côtés se rendit compte de mon excitation et me dit :

— Cela à l’air de vous plaire dirait-on ? D’ailleurs ce jeune homme vous ressemble un peu…

Je ne pus qu’acquiescer car c’était vrai. Il prit alors ma main et la posa sur sa braguette. Je savais ce qu’il me restait à faire… Je me mis à lui masser l’entrejambes et je sentis rapidement un durcissement de bon augure. L’antiquaire se mit alors à me caresser les fesses en insistant surtout sur la raie, malgré la barrière du pantalon…

Puis il s’arrêta et dit :

— Il vaut mieux que j’aille fermer la porte d’entrée.

Je ne répondis pas mais pensais qu’effectivement il valait mieux car il aurait été croquignolet de se faire surprendre en pleine action par un client… Pendant la courte absence de l’antiquaire, l’idée de me préparer à ce qui allait certainement arriver en ôtant pantalon et slip me traversa l’esprit mais il revint avant d’avoir eu le temps de le faire. Par contre, comme chaque fois que j’allais en ville, j’avais pris la précaution de faire appel au préalable au fidèle tube de vaseline, juste au cas où… Et cette prudence s’était avérée justifiée de nombreuses fois. Cette fois ci l’antiquaire se plaça carrément derrière moi et, me prenant par les hanches, il se frotta contre mes fesses. Pour accélérer les choses, je défis ma ceinture et déboutonnai mon pantalon pour l’abaisser à mi-cuisses. Le slip suivit rapidement. J’étais maintenant cul nu et L’antiquaire qui s’était décollé de moi me dit :

— Enlevez complètement votre pantalon car il va nous gêner.

A ce point de l’action je digresse un peu pour évoquer un petit détail « technique » mais qui avait son importance. J’avais récemment fait l’acquisition d’une paire de mocassins dont les premiers exemplaires commençaient à arriver d’Amérique. Au-delà du côté « mode », ces chaussures avaient un avantage certain, tout au moins pour la pratique de « l’exercice en cours », elles n’avaient pas de lacets. Il n’était donc pas nécessaire de se baisser pour défaire les nœuds et retirer la chaussure, on pouvait le faire en restant debout et c’était en fait très pratique…

Quoiqu’il en soit, je me retrouvai nu jusqu’à la taille et, afin de bien préparer ce qui allait advenir, j’écartai les jambes et me penchai un peu en avant. Je sentis alors un gland se promener sur mes fesses puis s’introduire dans la raie mais là, les choses commencèrent à partir en vrille ! En effet, chaque fois que l’antiquaire essayait de faire entrer sa queue dans mon petit trou bien « vaseliné », trop peut-être, ça dérapait ! Il fallu finalement que je passe ma main entre nos deux corps, que j’agrippe la bite et que je la positionne juste à l’entrée du trou. Lorsque ce fut fait je tournai la tête et dit à mon partenaire :

— Allez-y, poussez !

Et là tout se passa bien, le gland franchit sans problème le léger barrage du sphincter et je sentis la pénétration d’une seule traite du membre dans mon tréfonds. Une fois bien planté entre mes fesses, l’antiquaire agrippa mes hanches et entrepris ses va-et-vient. De mon côté, tout en restant appuyé à la table par une main, je me mis à me branler avec l’autre. C’est l’antiquaire que jouit le premier, envoyant dans mon fondement une véritable fontaine de foutre dont le trop-plein dégoulina le long de me jambes… Rien à voir avec les quelques gouttes de ma propre jouissance que j’expédiai sur le carrelage sous la table. L’antiquaire se retira de moi et me dit en me montrant une petite porte :

— Il y a un cabinet de toilette, si vous voulez vous rafraichir…

Je ramassai slip, pantalon et chaussures et pénétrai dans le petit réduit. Après avoir essuyé les trainées de sperme qui maculaient mes jambes et remis de l’ordre dans me vêtements, je sortis pour retrouver l’antiquaire qui avait retrouvé toute sa prestance, son costume trois pièces toujours impeccable et soigneusement boutonné, comme s’il ne s’était rien passé. Avec un petit sourire il me dit :

— J’espère que vous avez aimé ce petit intermède et nous pourrions peut-être nous revoir ? si vous en avez envie bien sûr.

Quelle question ! J’en avais toujours envie… Je lui donnai bien sûr mon accord et il ajouta :

— Par contre si vous pouviez venir plus tôt. Je n’ouvre le magasin qu’à 14 h 30 et j’ai souvent des clients à l’ouverture.

Après lui avoir exposé mon statut de pensionnaire et lui avoir dit que je n’étais libre que pendant les WeekEnd, nous convînmes d’un rendez vous le samedi suivant à 13 h 30 et je quittai le magasin vers d’autres rencontres qui m’attendaient en ville.

Le samedi suivant, j’étais à 13 h 30 devant la vitrine du magasin. Je n’attendis que quelques brefs instants et la porte s’ouvrit, laissant apparaître mon antiquaire, toujours tiré à quatre épingles et tout sourire. Dès que je fus entré, il verrouilla la porte, mis l’écriteau « fermé » et, après m’avoir brièvement salué, il me dit :

— Nous allons dans la réserve, nous y serons plus tranquilles.

Je lui emboitai le pas et, après avoir traversé le magasin que je connaissais déjà, nous atteignîmes une petite porte presque dissimulée derrière de grandes armoires et autres pendules. Nous pénétrâmes ensuite dans une espèce d’immense capharnaüm dans lequel étaient alignées des rangées de meubles de tous types mais également d’autres objets en tous genres. Il s’arrêta devant un canapé et je compris que la scène de jeu avait été préparée. Le canapé, de je ne sais trop quel style, était recouvert d’un drap épais et, derrière le dossier, il y avait une petite table sur laquelle LE livre était déposé. Tout était donc prêt pour passer à l’action. Se tournant vers moi l’antiquaire me dit :

— Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais vous prendre nu, intégralement.

Je n’avais rien contre et entrepris de me déshabiller entièrement et, en quelques secondes, je n’étais plus vêtu que de ma montre ! L’antiquaire continua :

— Mettez-vous à genoux sur le canapé.

J’obtempérai en prenant soin de bien écarter les cuisses afin de faciliter ce qui n’allait pas manquer de suivre. Je pensais également que, pas plus que la première fois, l’antiquaire ne m’avait demandé de le sucer, ce que j’aurais volontiers fait bien sûr, mais peut-être n’aimait-il pas ça ? Quoiqu’il en soit, quelques secondes plus tard, je ressentis une présence tiède sur me fesses puis sur ma raie et enfin à l’orée du petit trou. Cette fois ci il n’y eu pas de « dérapage » comme la semaine précédente et je sentis la bite franchir aisément le sphincter bien « vaseliné » et s’enfoncer dans mes intestins. Me saisissant ensuite par les hanches, l’antiquaire entama ses mouvements. De mon côté, en attendant l’introduction, j’avais posé mes deux mains sur le dossier du canapé. Un fois le rythme établi, j’ouvris le livre au hasard et tombai en arrêt devant la gravure. Elle représentait toujours le même jeune homme mais, cette fois-ci avec une énorme bite bien enfoncée entre les fesses et une autre, toute aussi grosse dans la bouche. Le visage du garçon dont les yeux étaient fermés, reflétait un bonheur parfait. Du coup, ma propre bite qui jusqu’alors était plus ou moins restée au repos, se mit à durcir et, tout en restant agrippé au canapé avec la main gauche, je me mis à me masturber de la main droite, en essayant d’être en phase avec les mouvements de mon enculeur. Au bout d’un certain temps, l’antiquaire arrêta ses va-et-vient et, se penchant sur moi, il me souffla à l’oreille :

— Très excitante cette gravure n’est-ce pas ? Avez-vous déjà fait ça ?

— Oui, répondis-je et, un peu étonné de mon culot, je rajoutai « et j’aime beaucoup ».

Il faut dire que, l’expérience venant, j’avais pris pas mal d’assurance et n’hésitait plus à faire état de mes envies et fantasmes. L’antiquaire continua :

— Si vous le souhaitez, je pourrai organiser quelque chose avec un de mes collègues et amis.

— Oui, avec plaisir rétorquai-je.

Sur ce, les va-et-vient reprirent, aussi bien dans mes fesses que sur ma bite et je ne tardai pas à envoyer quelques gouttes de sperme sur le drap. Derrière moi, les mouvements s’accélèrent pour se terminer par de généreux jets de foutre dans mes intestins. J’avais déjà remarqué la semaine dernière, que l’antiquaire avait sur ce plan un « débit » très supérieur à la moyenne… Une fois séparés, mais toujours nu, je pris le chemin de la petite salle d’eau déjà utilisée la semaine dernière pour une rapide toilette puis je me rhabillai et rejoignit l’antiquaire dans le magasin. Nous convînmes d’un rendez-vous à la même heure pour le samedi suivant. Par contre, pour éviter d’éventuelles rencontres avec des clients, il me demanda de sortir par l’arrière de la réserve dont une porte donnait sur une petite rue absolument déserte. Même scenario donc le samedi suivant à 13h30. L’antiquaire me fit rapidement rentrer dans le magasin où je me trouvai face à une véritable armoire à glace dotée d’une moustache et d’un collier de barbe qui le faisait ressembler à l’acteur anglais James Robertson Justice. Il se présenta très civilement comme étant Édouard. Lui aussi était vêtu d’un costume trois pièces mais plus sombre ce qui lui donnait un air de notabilité. Sans perdre de temps, nous dirigeâmes vers la réserve où le canapé déjà utilisé la semaine précédente était prêt à l’emploi.

— Mettez-vous nu ordonna l’antiquaire.

J’obéis et, en quelque secondes, je me retrouvai en tenue d’Adam. Sans en être prié, je me mis à genoux sur le canapé et écartai bien les cuisses pour attendre l’assaut qui ne tarda pas à venir. Je sentis le gland de l’antiquaire s’insérer entre mes fesses suivi pas sa pénétration facilitée bien sûr par la vaseline. Après avoir suivi cette opération, je me retournai vers Édouard qui s’était positionné derrière le canapé et là, surprise du chef ! Édouard avait sorti sa bite de sa braguette et j’étais face à un véritable monstre ! Un engin de plus de 20 cm de long et d’un diamètre supérieur à tout ceux que j’avais pu voir, et surtout recevoir, jusqu’alors et pourtant il commençait à y en avoir quelques uns…J’approchais ma bouche de ce colosse mais je savais déjà qu’il ne pourrait pas y entrer… Je posai néanmoins mes lèvres sur le gland et ne pu rien faire d’autre que de le suçoter… Derrière moi, l’antiquaire, ses mains posées sur mes hanches, avait entrepris ses va-et-vient. Chacun de ses coups de boutoir se répercutait sur ma bouche qui ne pouvait toujours pas absorber ne serait-ce que le bout de la queue monstrueuse qui me faisait face. Tout au plaisir de la sodomie, je me faisais quand même un peu de souci car si Édouard avait envie de m’enculer, ce qui était très probable, je me demandai si mon petit trou, quand bien même soigneusement vaseliné et déjà distendu, allait pouvoir absorber un tel monstre. En fait je n’allais pas tarder à le savoir car, derrière moi, l’antiquaire avait accéléré son rythme et je sentis les jets de son foutre se répandre en moi. Les deux hommes se « désengagèrent » en même temps et Édouard me dit :

— Je vais m’asseoir sur le canapé et vous allez venir sur moi.

Et, ce disant, il s’assit et écarta largement les cuisses. Pas très rassuré tout de même, je lui tournai le dos et me laissai descendre sur son énorme engin. Puis Édouard ajouta :

— Laissez-moi faire.

Je sentis une main se glisser sous mes fesses et positionner le gigantesque gland à l’orée de mon petit trou. C’est la minute de vérité me dis-je. En fait mon sodomite, certainement très expérimenté, procéda très lentement. Tout doucement, le gland franchit la barrière du sphincter déjà très largement distendue par l’enculade précédente, puis ce fut le tour de l’énorme tige qui, millimètre par millimètre, s’enfonça dans mon intimité. Je ne ressentis aucune douleur mais j’avais l’impression d’être pratiquement soudé à mon partenaire. Édouard posa ensuite ses larges mains sous mes fesses et, toujours en douceur, commença à me faire monter et descendre sur lui. Dès que son membre coulissa plus facilement en moi, il augmenta la cadence et, bientôt, malgré sa taille exceptionnelle, l’énorme engin entrait et sortait sans difficulté de mes fesses… Du coup, rassuré, je me mis à me masturber et arrivai assez rapidement à la jouissance. Elle prit un peu plus de temps pour Édouard qui finit lui aussi par m’envoyer des rafales de foutre dans les intestins. Après quelques instants de repos je quittai ma position assise et me désengageai de l’épieu encore bien enfoncé en moi et, sans me retourner, me dirigeai vers le petit cabinet de toilette. Lorsque j’en sortis, toujours nu comme un ver, les deux complices, assis dans des fauteuils, étaient en train de discuter comme dans un salon… Il ne manquait que les tasses de thé… Je me rhabillai rapidement et m’apprêtai à quitter le magasin quand l’antiquaire me demanda :

— Pouvons-nous compter sur vous samedi prochain ?

J’étais bien entendu d’accord et après avoir poliment salué mes deux sodomites, je quittai le magasin pour peut-être d’autres aventures à Cannes. Le samedi suivant et pendant quelques semaines encore, je continuais à passer une heure ou deux agréables suivant qu’Édouard était présent ou pas.

Puis, un jour, j’eus la surprise de découvrir que le magasin était fermé et qu’un écriteau apposé à l’entrée indiquait une fermeture temporaire. De fait, il ne rouvrit jamais, tout au moins pendant la durée de mon séjour à Cannes. Que s’était-il passé ? Je ne l’ai jamais su mais, le souvenir de ces moments chauds avec ces deux hommes est toujours présent dans ma mémoire.