Pas facile la vie d'ado (04)

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Pas facile la vie d'ado (04)
Texte paru le 2014-04-27 par Nephylime   Drapeau-fr.svg
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Premier lundi des vacances de Noël, j’ai utilisé la crème pour la première fois ce Week-End et je suis à nouveau aussi imberbe qu’un bébé. Je me suis branlé après l’avoir fait. Je n‘ai pas de nouvelles de Morgan et au fond de moi je suis déçu. Ce n’est que le lundi matin que mon portable vibre et m’annonce un message de Morgan.

« RDV devant l’ABC à 14H00 soit à l’heure sinon… »

L’ABC est un cinéma peu fréquenté où il n’y que des films pourris qui y passent. Qu’est ce Morgan peut bien vouloir regarder là-bas ?

Je suis à l’heure devant le cinéma comme mon camarade de classe me l’a demandé. Lui arrive à peine deux minutes plus tard, il porte un sac à dos sur son manteau d’hiver.

Il s’approche de moi et m’observe de son regard sévère et plein de mépris.

- Je vois que tu n’as pas oublié de mettre ton collier la fiote, tu vois que tu commences à apprendre à obéir. Allez suis moi le film va commencer.

À la caisse nous trouvons un garçon un peu plus âgé que nous. Morgan paie les deux places et nous nous dirigeons vers la salle de projection. Cette dernière est plutôt grande, il y a à peine huit personnes éparpillées dans l’endroit. Morgan nous guide tout au fond dans le coin droit, l’individu le plus proche de nous est au moins à cinq rangées. Je dois m’asseoir sur le siège contre le mur. Le film commence, il est dans une langue que je ne connais pas mais est sous-titré. Je n’arrive pas à me concentrer sur le film. Puis Morgan se penche vers moi, il a son sac à dos sur ses genoux.

— Enlève tes baskets.

Mon sang se glace mais je m’exécute et lui donne.

— Chaussettes, ton manteau, ton pull et ton tee-shirt.

Ne portant pas de boxer je n’ai plus que mon jeans pour seul rempart contre ma nudité.

— Allez grosse salope, ton jeans.

Je le regarde suppliant et larmoyant, je tente malgré mes résolutions de négocier.

— S’il te plait pas ici, je ferais tout ce que tu voudras mais laisse-moi mon jean.

— Ta gueule grosse pédale et fais ce que je te demande sinon…

Il n’a pas besoin de terminer. Je déboutonne ma braguette, lève les fesses pour faire descendre le vêtement, je le fais glisser le long de mes jambes imberbes, lève le pied gauche puis le droit. Je lui donne l’habit. Je suis à poil, je scrute avec angoisse autour de moi, il fait noir mais pas totalement. Morgan me regarde, je me mets à bander légèrement.

— Tourne-toi.

Il me saisit le poignet gauche sans ménagement et l’attache au collier et fait de même avec le droit. Je me retrouve immobilisé.

— Remets-toi comme il faut les cuisses bien écartées.

Je suis rouge de honte, je ne peux pas me protéger avec mes mains et j’offre une vue imprenable sur mon sexe dressé. Je me tourne vers Morgan, il me regarde, je sens sa main sur ma cuisse, je n’ose croiser son regard.

— Ferme les yeux

Sa main saisie ma tige, tire sur la peau pour me décalotter. Je sens que je mouille déjà beaucoup. Il me masturbe doucement puis plus vite. Je vais décharger mais au moment fatidique il enlève sa main. Je souffle. Mais très vitre mon entrejambe est de nouveau attaquée. Il recommence et une nouvelle fois à l’ instant où je vais jouir la main s’échappe. Je n’ose ouvrir les yeux mais je suis dans un état de frustration extrême, je suis tellement excité qu’il faut que je me vide. Je m’attends à être de nouveau masturbé mais au lieu de cela je sens un mouvement à côté de moi, j’ouvre les yeux. Morgan est debout.

— Je vais au WC à plus.

Je le regarde partir, au comble de l’angoisse. Il a pris le sac à dos. Je reste là nu entravé. Je baisse la tête, mon gland décalotté et rouge vif et au sommet coule un liquide translucide. Je mouille comme une grosse salope… la salope de Morgan. Mon excitation n’est pas retombée j’ai toujours très envie de jouir. Puis d’un seul coup un pensée horrible, et si Morgan ne revient pas? On va me trouver à poil, qu’est-ce que je vais dire et qu’est-ce que je dirai à mes parents quand on me ramènera chez moi ?

Je me torture depuis je ne sais combien de temps lorsque la porte de la salle s’ouvre, c’est Morgan, ouf, il revient s’asseoir près de moi. Sans rien me dire il se penche sur moi et me décroche la main gauche. Il me tire le bras vers lui et guide ma main sur son jean au niveau de la braguette. Il a libéré ma main la plus éloignée de lui je suis donc oblige de me pencher un peu sur lui mon épaule nue le touche. Je sens la tension que émane de lui, ma main sent sa bosse, il bande, au début je ne sais pas trop quoi faire, je l’entends souffler, il faut que j’agisse avant qu’il décide d’enlever ma main. C’est dernière dégrafe maladroitement les boutons de son jean. Un, deux, trois jusqu’à cinq. Je tends me doigts qui entrent en contact avec le tissu de son boxer. Je remonte jusqu’à l’élastique du vêtement je tire dessus et glisse à l’intérieur. Je touche ses poils pubiens, ils sont denses et drus, je m’avance à travers la forêt puis je le sens. Chaud et dur je l’enserre de ma main, il est énorme, de plaisir mon propre sexe est saisi de soubresauts. Je lâche ma prise le temps de baisser un peu le boxer pour libérer l’objet de mes phantasmes qui jaillit à l’air libre. Je le devine dans le noir. Il me parait vraiment grand. Je le saisis de nouveau, Morgan tressaute. Je commence à le branler doucement. Je profite du moment. Je tiens le membre du mec qui me rend dingue dans la main. J’en oublie que je suis à poil dans un cinéma tout ce qui compte c’est cette bite que je branle, celle de Morgan. Puis petit à petit j’accélère le rythme. J’entends la respiration de mon camarade accélérer. Ma main va de haute en bas avec une grande rapidité. Mon voisin se trémousse je sens qu’il va jouir je sens sa verge convulser, il pousse un râle profond et dans un dernier réflexe il met ses main en éventail devant son sexe pour ne pas gicler partout. Le temps semble s’être arrêté. Ma main a regagné mon côté. Je regarde Morgan qui a les yeux fermés, il semble réfléchir. Puis il se réveille, regarde ses paumes souillées et se tourne vers moi. Il tend les bras et s’essuie les mains sur ma poitrine, je sens le liquide gluant s’étaler sur ma poitrine et également mes cuisses. Lorsqu’il estime qu’il est satisfait, il détache mon autre bras emprisonné et me rend mes habits pour que je me vêtisse.

Peu de temps après, le film se termine, nous regagnons l’extérieur, je m’attends à un peu de gentillesse de la part de mon camarade de classe, mais à peine sortis il me dit :

— Bon je rentre, rendez-vous demain chez moi à 14h00 tu sonnes et tu rentres.

Puis il tourne les talons et s’en va. Je suis triste, j’aurais tant aimé échanger avec lui, je viens de passer un moment intense et je voudrais savoir si lui aussi. Je me dépêche de rentrer chez moi et m’enfermer dans ma chambre. Je me fous à poil je baisse le menton je sens l’odeur du sperme de Morgan sur ma poitrine, je passe ma main et la mets sous mon nez, je me branle comme un dingue jusqu’à la jouissance.

Le soir même alors que je suis dans mon lit je reçois un message de Morgan.

« Rdv chez moi demain 14h tu sonnes et tu rentres et tu poses tes vêtements dans l’entrée. »

Le lendemain j’arrive devant la maison de Morgan à l’heure demandée. J’ai le cœur qui bat la chamade j’espère trop continuer ce que nous avons fait hier. Je sonne et j’entre. Je fais comme il m’a demandé je me fous à poil et j’attends bêtement dans le couloir seulement équipé de mon collier et de mes bracelets.

— Je suis dans le salon, arrive!

Je me dirige vers la pièce, il est dans le fauteuil comme la dernière fois je me place devant la table basse du salon.

— Comme il faut tout t’apprendre, écoute-moi bien. Lorsque je ne te demande rien de particulier je veux que tu te mettes dans la position de salope que tu es. À genoux jambes écartées et mains derrière la tête. Compris ?

Je hoche la tête et je m’exécute, sa voix autoritaire m’excite déjà je me mets à bander fort. Il me regarde et semble agacé par mon érection.

— Décidément gros PD t’es toujours en train de bander. Bon branles toi et jouis dans ta main et fais attention de ne pas en mettre pas terre.

Je fais ce qu’il demande et très rapidement je jouis dans ma main. Furtivement je me fais la réflexion que me branler devant lui devient moins gênant. Décidément je descends de plus en plus bas. Puis l’ordre tombe.

— Avale!

J’hésite, il me regarde furieux, je porte ma main à ma bouche, je sens le sperme contre mes lèvres et pénétrer à l’intérieur de ma bouche. J’ai un haut le cœur, le goût est aigre, je crois que je ne vais pas y arriver et que je vais vomir sur le sol du salon de Morgan. Puis je me reprends, je m’habitue au goût et fini par tout avaler.

— Lèche ta main!

Je finis, mon sexe a débandé, il me dit :

— Ferme les yeux et ne les ouvrent pas, sinon…

Je m’exécute, il se lève et s’approche de moi, je le sens s’agenouiller devant moi. Ses doigts saisissent ma verge, mais il y a autre chose, quelque chose de plus froid. Un corps étranger entoure mon gland et mes couilles qui sont saisis et serrés.

Morgane s’éloigne de moi, je l’entends se rasseoir dans le fauteuil.

— Ouvre les yeux.

Je m’exécute et baisse la tête, je ne comprends pas immédiatement ce que je vois, il me faut plusieurs secondes pour comprendre la situation. Mon pénis est enfermé dans une espèce de cage en plastique, un anneau enserre mes couilles et la base de mon gland en même temps. Un cadenas sur le dessus maintient la cage fermée.

— T’es trop mignonne avec ta cage (il prend une photo), ça va être plutôt compliqué pour bander maintenant.

Puis il quitte la pièce, moi je reste là dans ma position de soumis. J’ai l’impression de rester des heures à attendre. Parfois je le sens passer dans la pièce puis plus rien. Je suis frustré, j’ai perdu la notion du temps. Puis, enfin il met fin à mon calvaire.

— Tu peux rentrer chez toi.

— Tu ne m’enlèves pas la cage ?

— Non je veux plus que tu te touches quand tu es seul alors tu la gardes, casses toi maintenant.

Je récupère mes habits et je rentre chez moi.

Cette nuit-là, je n’arrête pas de tourner dans mon lit, je regarde mon radio réveil, j’ai envie de me branler mais quand je glisse ma main entre mes cuisses je tombe sur le plastique dur. Encore une fois je suis frustré, en fait toute cette journée a été frustrante.

Le matin, je n’ai pas trop de le moral, ma cage m’empêche de me branler, Morgan ne m’a pas appelé, la vieille j’aurais tant voulu parler avec lui, j’aimerais tellement pouvoir lui dire à quel point j’ai envie de lui, je suis prêt à tout pour lui, maintenant j’en suis certain et tant pis si cela veut dire être son esclave, si c’est cela qu’il veut. Puis comme une transmission de pensée mon portable m’informe que j’ai un message, c’est lui.

« Rendez-vous devant le ciné à 14h30 »

Je suis fébrile quand j’arrive, je sais ce qui m’attends.

Nous payons et nous rentrons dans la salle, nous nous dirigeons dans le coin de la dernière fois, il y a une nouvelle fois peu de fréquentation. En trois minutes, je suis à poil, je suis excité à mort, mais la cage m’empêche de bander.

- Tu fais vraiment grosse salope, à poil avec ta cage en publique, en plus je suis sûr que t’aimes ça.

Je rougis sans rien dire. Il me saisit les mains et les attachent derrière mon cou. Il remue près de moi, je constate qu’il a ramassé le sac et son blouson et qu’il se lève. Puis il se tourne vers moi et avec un sourire narquois il me dit:

— Je vais dans l’allée en face rejoins moi.

Je l’observe se diriger vers le coin en face et s’asseoir. Je le distingue dans le noir, je crois qu’il m’observe, il me semble qu’il a dégrafé son jeans mais peut-être que je fantasme. Je reviens à la réalité. À poil comme un con je regarde la salle, il faut que je traverse l’allée c’est la principale difficulté. J’hésite je ne sais pas combien de temps puis je me lance. Je me lève de mon siège et je me mets accroupi et je marche jusqu’à l’allée. J’avance en canard, je dois être ridicule avec ma cage qui se balance entre mes jambes. Arrivé devant l’allée, je me redresse et je m’élance en courant jusqu’à Morgan je suis à deux sièges de lui lorsque mon pied cogne dans quelque chose. Je me fais très mal et avec mes mains entravées je bascule en avant et fais un roulé-boulé. Je suis sonné, il me faut un moment pour reprendre mes esprits, c’est alors que je me rends compte de la situation. Je suis tombé devant Morgan, je suis à terre accroupi entre ses jambes, ma tête posée sur son jean. Effectivement il a ouvert son jeans, ma bouche et à deux centimètres du membre dressé.

Je redresse la tête vers le visage de Morgan, il n’a pas l’air très sûr de lui, son regard est plein d’incertitude. Je redescends les yeux vers la verge bien droite, effectivement elle est énorme. Je ne réfléchis pas et je baisse la tête ; au moment où mes lèvres entre en contact avec la peau du gland, je sens Morgan tressaillir. J’ouvre plus grand et fais pénétrer le bout du sexe dans ma bouche, un goût salé envahit ma bouche. Je ne sais pas trop comment m’y prendre, je me redresse un peu sur les genoux et fais un mouvement de haut en bas de façon un peu maladroite.

En même temps que je suce mon camarade, je prends soudainement conscience que je suis homo, jusque-là, les choses ont été sexuelles mais sont restées dans le cadre d’un jeu (certes humiliant pour moi) mais là les choses vont plus loin et je prends également conscience que j’ai du plaisir à faire cette pipe que j’ai vraiment envie de faire jouir mon partenaire.

Je ne sais pas combien de temps je m’active, le fait d’avoir les mains derrière le cou ne me facilite pas la tâche, je sens de la bave coulée le long de mes joues et de mon cou. Morgan lâche de petits râles et enfin je sens sa verge se contracter dans ma bouche. Au moment fatidique des mains m’enserrent la tête et me tire en arrière. Morgan me jouit en pleine figure. J’ai du sperme de Morgan partout sur le visage, je sens le liquide gras qui coule.

Mon camarade a attrapé mon tee-shirt et essuie mon visage puis me détache. La fin du film arrive vite et nous sortons sans un mot.

                                  À suivre …