Un rêve devenu réalité
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Texte d'archive:
Date de publication/archivage: 2014-07-01 Auteur: Stéphane |
Il y a quelques mois de cela, j’ai fait la connaissance de l’homme de mes rêves. Ça s’est passé un soir d’août 1992. Je passais en voiture à IBM (lieu de drague homo marseillais) sans vraiment m’attendre à rencontrer quelqu’un. En fait, j’étais venu là pour passer le temps. J’avais presque fait le tour quand j'ai aperçu un Apollon blond dans un 4x4. Il avait l’air très beau mais il était dans sa voiture et n’en descendait pas. Je me suis arrêté juste en face de lui et j’ai attendu. Quelqu’un l’a abordé et s’est fait refouler immédiatement. Par peur qu'il ne m’arrive la même chose, je me suis absenté cinq minutes.
Quand je suis revenu, il était assis sous un laurier et était encore plus beau que je l’avais imaginé. Je suis passé une fois devant lui et, à mes grandes surprise et satisfaction, il m’a suivi des yeux. Je me suis garé et j’ai attendu dans la voiture. Je voulais qu’il fasse le premier pas. J’avais trop peur d’un refus. Je le regardais sans cesse dans mon rétroviseur, lui ne bougeait pas. Ne voulant pas voir mon rêve s’enfuir, je pris mon courage à deux mains et je sortis de la voiture pour l’aborder. Il m’a fait un accueil des plus chaleureux. On a discuté de choses et d’autres pendant un petit moment. Il avait vingt-neuf ans, il était grand, musclé et s’appelait Jean. Il vivait dans la région parisienne. Il était beau comme un dieu : un jeune éphèbe bronzé, drôle et séduisant. Il m’a proposé d’aller boire un verre sur son bateau amarré dans le vieux port. J’ai dit oui.
Arrivés sur son bateau, on a encore pas mal parlé, puis il s’est approché de moi et a posé ses lèvres sur les miennes. Je n’y croyais pas. Il m’a pris la main et m’a emmené vers sa cabine. Nous nous sommes allongés tout en se caressant. On s’est déshabillés petit à petit. Je lui ai léché le cou, puis je suis descendu tout doucement avec ma langue en chatouillant son torse, ses tétons dressés sous l’effet de la caresse et de l’excitation, m’attardant sur son ventre et son nombril. Je lui ai caressé les flancs avec mes ongles, provoquant chez lui des frissons qu’il disait agréables. J’ai massé ses cuisses, ses mollets de sportif, puis je suis remonté en passant par son ventre, son torse, ses aisselles, ses bras pour finir dans le creux de ses mains. Je ne voulais pas aller trop vite et désirais que le rêve dure le plus longtemps possible. J’avais envie de lécher tout son corps comme une glace à la vanille en bâtonnet.
J’ai léché son entrejambe et j’ai donné quelques coups de langue sur ses testicules glabres. Il a écarté de plus en plus ses jambes musclées et m’a présenté ainsi sa croupe appétissante en posant ses jambes sur mes épaules. J’ai introduit ma langue dans son anus, timidement, car c’était la première fois que je faisais cela. Ça lui a tellement plu qu’il a encore plus écarté les cuisses. Il s’est offert à moi. Je lui ai introduit un doigt, puis deux et, voyant qu’il ne refusait pas la chose je lui ai demandé s’il voulait que je le prenne. Il m’a dit oui. Il a sorti un «parapluie» qu’il a tendrement déroulé sur mon sexe.
J’ai pris mon pied comme jamais et plus encore quand je me suis offert à lui. Cette nuit (et la semaine qui suivit) fut paradisiaque. Un jour, Jean est parti et notre idylle s’est progressivement éteinte. Il ne répond pas à mes lettres, ni à mes coups de téléphone. Pourquoi ?
Jean, appelle-moi !
Stéphane